Le jour se lève sous le même soleil que la veille. L’objectif est clair : traquer les derniers restes de poudreuse après la ruée vers l'or du vendredi.
Mais la quête de descentes vierges s’avère ardue. Pourtant, avec un peu de persévérance, on parvient à tracer nos lignes au bout du snowpark du Gollet (oui oui), ainsi qu’en traçant loin des abords des téléskis du Priariond et de la Valette (oui oui). Mais c’est en s’aventurant dans les combes isolées sous la route du Col de la Madeleine que les meilleures sensations se dévoilent.
Rapidement, le ciel se bâche et la visibilité décline. Au-dessus de nos têtes, les hélicoptères virevoltent sans relâche entre Moutiers et la Maurienne – ou peut-être Albertville et la Tarentaise ? – rappel discret mais constant des risques d’avalanche. Direction le park DVA pour une session de recherche de victimes d’avalanche, histoire de se rafraîchir les réflexes avant midi.
L’après-midi s’écoule sur des pistes bien dures, mais en meilleure condition que la veille. On enchaîne les godilles jusqu’à ce que le voile blanc retombe et vienne clore la journée.
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