Déjà, on ne devait avoir droit qu’à des clopinettes alors qu’on s’est retrouvés avec près de 40 cm grâce au choupinou blocage de NW mais en plus et du fait de pressions restées assez élevées, c’est tombé sans vent y compris en altitude: on ne cassera donc pour une fois pas la croûte!
Comme si ça ne suffisait pas à faire de ce jour LA journée, le soleil arrive dès 08h, encore quelques nuages élevés et un peu de brouillasse.
Rien ou presque n’est damé donc ce sera monoski: bon, c’est un carve mais il est plus large qu’une paire de fats, donc ça devrait y faire…
Peu de monde, aucune attente, tout ouvre sauf Péclet mais aucune importance.
Les pistes sont en trafolle voire vierges, je plane sur ce manteau léger et froid, à tel point que je me prends une grosse bûche dans un endroit où je suis seul au monde: quelle mauvaise idée d’avoir mis le fuseau à étriers 60’s en Elastiss se rentrant dans la chaussure qui se remplit de neige, je me gèle le coup de pied!
Direction Orelle où il y a du vent et où il fait encore plus froid malgré un ciel de nouveau bleu cobalt, ça arrive assez régulièrement: «Mauriennaise» et «Peyron» ont revêtu leurs plus belles bosses, tout le monde galère mais avec le monoski si maniable ça passe sans trop d’efforts, je me croirais en paddle dans la descente de l’Ardèche, incroyables sensations 🫶🏻
Epuisé quand même au bout de deux heures à ce régime entrecoupé de grosse poudreuse, je renonce à la «Combe de Caron» pour «Falaise» mais en passant je ne résiste pas à la tentation du hors-piste entre Grand Fond et Caron, qui se fait plutôt au printemps: je comprends pourquoi en me chopant deux gros blocs en mode camouflage, mais mon Duret encaisse comme un chef et est à peine rayé, coup de bol.
Je me finis vers 14h sur le stade Yannick Richard en trafolle, complètement cuit et plein de crampes sous les pieds, juste atroce…
Tiens, on dirait que ça se voile 😶🌫️
2 Commentaires
Connectez-vous pour laisser un commentaire
Connectez-vous pour laisser un commentaire
Connectez-vous pour laisser un commentaire