Val Thorens : La patience finit toujours par payer ! (vidéo)

Il y a des journées comme celle-ci qu'on attend depuis des semaines...

Alors oui, en ce dimanche 12 mars, il aura fallu attendre, attendre que le copieux PIDA se termine sur l'ensemble du domaine, notamment au dessus de 2500m. Au décompte des détonations, il y avait de quoi faire !
➡️ Globalement, de nombreux départs d'avalanches de plaques dans des expo assez diverses, en moyenne 40 à 50cm de fractures parfois plus...
➡️ Le TS du Bouchet qui aurait pu nous donner accès à certaines pentes nord, n'ouvrira finalement pas suite à des avalanches trop massives sur les pistes coté sud.

Il est 11h, des nébulosités encore bien présentes, gènent quelque peu la visibilité pour bien pouvoir se lâcher et les quelques runs du matin du Coté d'Orelle, bien que vierges et poudreux (15 à 20cm irréguliers et souvent matés), ne nous ont pas encore rassasiés !

C'est alors que la Cime Caron a ouvert; La physionomie de la journée a totalement changé ! Forcément entre 2500 et 3200m la neige est plus belle, plus froide, plus volatile... et les possibilités de runs deviennent beaucoup plus nombreuses.

Les deux premières descente en sud de la Cime Caron furent magistrales dans un bon 30 à 40cm de poudre dense et ultra rapide. Puis la neige à commencer à chauffer vite, très vite ???, le sud quoi...

Nous avons donc basculer en Nord avant que la première benne de Caron coté Val Tho ne déverse ces quelques 150 skieurs en haut d'une face nord encore toute propre !
Grosse surprise de ce coté là :
-> une neige encore plus froide mais matée comme jamais... parfois même dure.
-> nécessité d'aller au fond des combes et vallons pour rester sur du souple !

-> et éviter les énormes coulées, d'un PIDA bien fructueux.

Un beau run de 1400m bien sauvage dans la combe du Loup jusqu'à Plan de L'eau (1800m) nous aura permis de se rendre compte que la neige fraiche commençait sévèrement à souffrir dès 2200m... 

L'après-midi se finira entre 2500 et 3200m afin de se garantir des runs encore poudreux entre le col de Rosael et la cime Caron, en Nord ou en Est, les deux seules expos qui auront tenu le choc thermique de cette folle journée.