Non je n’en ai pas encore vu.
Par contre j’ai vu neiger gros dès hier soir et encore ce matin, une bonne quinzaine de centimètres est venue s’ajouter.
Comme rien n’est damé le pistard invétéré et solitaire que je suis s’empare de la « Planche Unique », à savoir mon Duret Carve rouge pétant pour aller manger de la poudre à gogo, pas le choix en fait.
Quelques éclaircies, je pars à 11h passées pour descendre sur Moûtière dont les pistes Hermine et Arolles souvent dédaignées sont en très bonnes conditions.
Boismint et Plan de l’Eau sont fermés, peut-être jusqu’à la saison prochaine ce qui serait dommage vue la neige…
Direction Orelle via La Mauriennaise puis Peyron, Bouchet fermé…
Puis, bien échauffé sans m’être encore pris la moindre gamelle, je passe aux choses sérieuses en montant dans « Oron » seul dans ma benne.
S’ensuit une combe de Rosaël assez intense, vision mitigée et changeante, alternance de poudre compacte pour une fois à peine soufflée (merci l’anticyclone) avec le carrelage orangé hérité du dernier coup de chaud qui lui est bien visible et donne un repère bienvenu pour peu qu’on l’évite 😉
Puis je remonte, direction cette fois la Combe de Caron: je m’y engage et me plante royalement à cause d’une énorme congère non détectée à temps puis je me relève poudré de la tête au slip, mais à peine le goulet franchi le ciel s’ouvre soudainement et je tire évidemment à gauche sous le téléphérique dans une poudre froide d’anthologie, le tout sous un soleil éclatant.
Après un truc pareil je peux rentrer car le soleil, aussi bref soit-il, a transformé la neige qui regèle au moindre nuage froid oblige et devient très rapide.
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