Ecrins toujours, mais par l'autre côté cette fois. On profite du déneigement de la route d'Ailefroide pour partir du parking d'été direction le refuge du Sélé. 45 minutes de marche commode nous permettent de chausser dans ce vallon que nous découvrons tous deux pour la première fois. Nous délaissons la trace qui monte au refuge du Pelvoux pour pousuivre notre chemin jusqu'à la barre de l'Ouro, passage un peu expo que nous négocierons à pied, et nous atteignons le refuge d'hiver, joie bâtisse rustique composée d'une seule pièce sans poêle mais idéalement située. Nous profitons de la terrasse tout l'après-midi, en compagnie d'un sympathique randonneur. Il fait beaucoup plus chaud à l'extérieur du refuge qu'à l'intérieur où l'eau contenue dans les casseroles est gelée. La nuit s'annonce sympathique. Sur les coups de 18h, un groupe de 7 qui se dirigeait initialement vers le Pelvoux a appris que 30 randonneurs se trouvaient déjà au refuge (pour 10 places) a revu ses plans et a fait route vers le Sélé. Voilà un peu de chaleur humaine bienvenue. Le dîner est convivial, et nous sommes rejoints par une dernière cordée avant le coucher.
Réveil 6h après une nuit pas pire du tout grâce à la douzaine d'individus dans le refuge, nous nous mettons en direction de l'Ailefroide Orientale. Le bas de l'itinéraire nécessite de franchir quelques barres rocheuses, mais un petit coup de cramponnage dans une pente de neige permet de franchir l'obstacle aisément, on rejoint le glacier, puis l'épaule sud qui permet d'atteindre le sommet à skis. On profite du panorama et du beau temps pour manger un morceau, et attaquons la descente vers midi. La neige et poudreuse sur le haut, puis on trouve une section croutée d'une centaine de mètre avant de rebasculer dans une neige réchauffée par le soleil excellente. Le passage des barres a réchauffé et se franchit aisément skis aux pieds, on récupère les affaires laissées sur le replat le matin, et on profite de la descentes où la moquette reste étonnamment agréable tout au long de l'itinéraire. Je mets 4/5 car je préfère la poudre, mais au final, une descente très agréable où sur 2200m de dénivelé, seule une centaine de mètre se sera révélée désagréable à descendre. Inespéré à cette période de l'année !
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