Fait bon vieillir dans les Bauges

Pour ce jour de presque changement de dizaine, l’envie de passer la journée en montagne sonnait comme un projet pas deconnant. En compagnie du Duc du Sappey, on monte une équipe avec les amis Anneciens : les Bauges semblent être une destination pas pire en termes de point de rendez-vous. Et pourquoi pas le Pecloz et son couloir SW ? Allez banco

Ce matin, rendez-vous donc à Bellevaux 800m d’altitude. On remonte le long et froid vallon qui nous conduit jusque sous le versant sud du sommet objectif du jour. Des brumes taquines debordent depuis la vallée de l’Isere et viennent chatouiller les contreforts de l’Arclusaz. On avale la montée qui nous conduit entre Armenaz et Pecloz, puis on chausse les crampons pour franchir le mixte bauju : herbe, rocher, et neige. Un petit bout d’arete plus tard, nous voilà à la croix sommitale, emmitouflés dans les nuages. 

L’absence de vent nous permet de casser la graine avant de poursuivre notre progression sur l’arete pour trouver l’entrée du couloir. On chausse alors les skis et commence alors un voyage de 300m dans de la neige régelée infâme. Le couloir ayant été descendu en neige chaude ces derniers jours, puis desormais regelé, le relief ainsi figé le rend désagréable à pratiquer. Ma foi c’est le jeu. 

Une fois au bout de nos peines, nous decidons d’aller tater du versant nord, et on entame la remontée efficace de la pointe des Arces. Au sommet, vue de la Meije au Mont Blanc, bref ça claque quoi. On attaque la descente, et là c’est pas la même limonade, neige froide et souple très agreable qui donne envie d’aller faire le mariole en jouant avec les arcosses. On y aime. Comme d’habitude ça se descend plus vite que ça ne se monte. On attaque la descente finale entre boarders cross et pistes pour reprendre le vallon de Bellevaux, iet déchausser juste devant l’auto : l’est-elle pas belle la vie ?

Pour la neige 1,5 dans le couloir : il a juste le merite de ne pas presenter de requins

4/5 en face nord des arces et 3 pour le reste va