voilà histoire de faire partager à tous notre expérience, je pense qu'il serait pas mal de parler de ces accidents qui émaillent notre vie de skieur.
chacun pourrait venir raconter ici SON expérience, photos à l'appui pourquoi pas (pas de gore non plus, ni de voyeurisme) et analyser selon lui le pourquoi du comment.
Je pense que ça peut etre pas mal surtout pour les plus jeunes qui sont sans doutes tout feu tout flammes pour la plupart et c'est bien normal.
allez j'inaugure la chose, mon accident a 1 an 1/2 maintenant j'ai le recul pour bien en parler.
OU? : st lary snowpark
MODULE? : big air
QUOI? : fracture du tibia, hématome.
RECIT : un matin de mars, petit trainings sur le park on y va tranquille sur les tables, vers 11 h les shapers ouvrent le big air ( 10-12 metres) je m'élance pour le crash test, sur de moi et de mon expérience (6 ans de fs) je fait pas de speed test et je m'envole... HAUT TRES HAUT, si haut que je finit ma phase de montée au dessus de la fin du plat. "pas de panique tu vas chopper le bas de la récep, c'est bon ça va passer reste groupé", effectivement et heureusement je panique pas, je dépasse le bas de la récep de 5 bon mètres et ratteri sur mes pied. j'ai fait 25 mètres depuis la sortie du kick (les témoins disent trente, à vrai dire je m'en fout le résultat est le même), je suis soulagé un quart de centieme de seconde, l'adrénaline ne me fait pas sentir la violente douleur dans ma jambe droite, un quart de centieme de seconde plus tard je me rend compte que mon mon pied droit ne répond plus, il fait une rotation a 90 degrés alors que mon genou est dans l'axe, je tombe, je roule, j'ai mal, très mal, horriblement mal. "merde putain mon genou, putain ça fait mal", je m'arrête "AÏEEEEEEEEE" c'est pas mon genou c'est le tibia, les secours arrive, évacuation sur la station, retirage de chaussure de ski "serre les dents ça va aller" "mon cul", retirage de pantalon "allez c'est presque fait", évacuation sur l'hopital, 22 H, soit près de 11 H après l'accident on m'opère.
NOMBRE D'OPERATIONS ?: 2 (une pour la fracture, l'autre un an après pour enlever le matériel d'osthéosynthèse)
CONVALESCENCE : 2 semaines d'hosto, 3 mois sans poser le pied, 1 an sans sports traumatisants, 30 séance de kiné (15+15), et pour la deuxieme opération 2 jours d'hopital et 3 semaines sans sports.
SEQUELLES : tendon rotulien douloureux, je ne peu plus me mettre a genoux, grosse bosse sur le tibia, cicatrice.
ANALYSE : L'EXCES DE CONFIANCE, c'est l'ennemi à combattre, des big airs j'en ai pris des dizaines, plus gros souvent même, le ski je maitrise, idem pour mon corp. ouais mais là j'étais tellement sur de moi, de mon oeil pour évaluer la vitesse et tellement serein que j'ai overshooté, et ça pardonne pas.
CE QUE CA A FAILLI ENTRAINE : Je venais de prendre un boulot et mon patron a été compréhensif, je suis revenu au bout de deux mois d'arret, PARCE QUE J'AI UN POSTE ASSIS, mais si j'avais du attendre de marcher ça aurait été six mois (jai boité presque un an). sans parler de la perte financière, j'aurais pu perdre mon boulot.
au bout d'une semaine d'hosto ma jambe "a pris feu" douleur terrible, poussé de fièvre, les toubibs ont crus à la phlébite (mortel si la cailleau monte au coeur) avant de penser a l'infection. LORSQU'ON VOUS ANNONCE AU BOUT DE 48 H D'ANTIBIOTIQUE QUE SI LA FIEVRE NE BAISSE PAS DANS LES 12 H IL FAUDRA "ENVISAGER L'AMPUTATION COMME UNE SOLUTION" je peut vous dire que ça fait réfléchir.....grandement....... Finalement tous ça n'était du qu'a l'hématome.
LE GESTE QUI SAUVE : ne pas m'etre affolé en l'air, ça parait con, mais en y repensant, vu comme mon tibia a explosé, j'ose pas imaginer si je m'étais mi a gigoter en l'air et que j'étais retombé sur le dos ou le bassin...ou la tete...Le conseil si ca vous arrive par malheur, reter calme groupé vous, profitez....et concentrez vous sur votre récep.
de toute façon ça ne vous arrivera pas vu QUE VOUS AUREZ FTOUJOURS FAIT UN CHECK SPEED AVANT VOTRE PREMIER SAUT.
L'ANECDOTE : Si une gentille fille qui passe par là vient vous soutenir le temps que vos potes partent chercher les secours et quelles vous tiens la main tous le long jusqu'a que vous soyez dans la barquette, remerciez là......au lieu de lui dire "ça me soulagerai une petite pipe là"....parce qu'apparement quand on souffre on a pas une tronche sur laquelle se lit l'humour et le second degré!
LES PHOTOS :
Allez à vous
chacun pourrait venir raconter ici SON expérience, photos à l'appui pourquoi pas (pas de gore non plus, ni de voyeurisme) et analyser selon lui le pourquoi du comment.
Je pense que ça peut etre pas mal surtout pour les plus jeunes qui sont sans doutes tout feu tout flammes pour la plupart et c'est bien normal.
allez j'inaugure la chose, mon accident a 1 an 1/2 maintenant j'ai le recul pour bien en parler.
OU? : st lary snowpark
MODULE? : big air
QUOI? : fracture du tibia, hématome.
RECIT : un matin de mars, petit trainings sur le park on y va tranquille sur les tables, vers 11 h les shapers ouvrent le big air ( 10-12 metres) je m'élance pour le crash test, sur de moi et de mon expérience (6 ans de fs) je fait pas de speed test et je m'envole... HAUT TRES HAUT, si haut que je finit ma phase de montée au dessus de la fin du plat. "pas de panique tu vas chopper le bas de la récep, c'est bon ça va passer reste groupé", effectivement et heureusement je panique pas, je dépasse le bas de la récep de 5 bon mètres et ratteri sur mes pied. j'ai fait 25 mètres depuis la sortie du kick (les témoins disent trente, à vrai dire je m'en fout le résultat est le même), je suis soulagé un quart de centieme de seconde, l'adrénaline ne me fait pas sentir la violente douleur dans ma jambe droite, un quart de centieme de seconde plus tard je me rend compte que mon mon pied droit ne répond plus, il fait une rotation a 90 degrés alors que mon genou est dans l'axe, je tombe, je roule, j'ai mal, très mal, horriblement mal. "merde putain mon genou, putain ça fait mal", je m'arrête "AÏEEEEEEEEE" c'est pas mon genou c'est le tibia, les secours arrive, évacuation sur la station, retirage de chaussure de ski "serre les dents ça va aller" "mon cul", retirage de pantalon "allez c'est presque fait", évacuation sur l'hopital, 22 H, soit près de 11 H après l'accident on m'opère.
NOMBRE D'OPERATIONS ?: 2 (une pour la fracture, l'autre un an après pour enlever le matériel d'osthéosynthèse)
CONVALESCENCE : 2 semaines d'hosto, 3 mois sans poser le pied, 1 an sans sports traumatisants, 30 séance de kiné (15+15), et pour la deuxieme opération 2 jours d'hopital et 3 semaines sans sports.
SEQUELLES : tendon rotulien douloureux, je ne peu plus me mettre a genoux, grosse bosse sur le tibia, cicatrice.
ANALYSE : L'EXCES DE CONFIANCE, c'est l'ennemi à combattre, des big airs j'en ai pris des dizaines, plus gros souvent même, le ski je maitrise, idem pour mon corp. ouais mais là j'étais tellement sur de moi, de mon oeil pour évaluer la vitesse et tellement serein que j'ai overshooté, et ça pardonne pas.
CE QUE CA A FAILLI ENTRAINE : Je venais de prendre un boulot et mon patron a été compréhensif, je suis revenu au bout de deux mois d'arret, PARCE QUE J'AI UN POSTE ASSIS, mais si j'avais du attendre de marcher ça aurait été six mois (jai boité presque un an). sans parler de la perte financière, j'aurais pu perdre mon boulot.
au bout d'une semaine d'hosto ma jambe "a pris feu" douleur terrible, poussé de fièvre, les toubibs ont crus à la phlébite (mortel si la cailleau monte au coeur) avant de penser a l'infection. LORSQU'ON VOUS ANNONCE AU BOUT DE 48 H D'ANTIBIOTIQUE QUE SI LA FIEVRE NE BAISSE PAS DANS LES 12 H IL FAUDRA "ENVISAGER L'AMPUTATION COMME UNE SOLUTION" je peut vous dire que ça fait réfléchir.....grandement....... Finalement tous ça n'était du qu'a l'hématome.
LE GESTE QUI SAUVE : ne pas m'etre affolé en l'air, ça parait con, mais en y repensant, vu comme mon tibia a explosé, j'ose pas imaginer si je m'étais mi a gigoter en l'air et que j'étais retombé sur le dos ou le bassin...ou la tete...Le conseil si ca vous arrive par malheur, reter calme groupé vous, profitez....et concentrez vous sur votre récep.
de toute façon ça ne vous arrivera pas vu QUE VOUS AUREZ FTOUJOURS FAIT UN CHECK SPEED AVANT VOTRE PREMIER SAUT.
L'ANECDOTE : Si une gentille fille qui passe par là vient vous soutenir le temps que vos potes partent chercher les secours et quelles vous tiens la main tous le long jusqu'a que vous soyez dans la barquette, remerciez là......au lieu de lui dire "ça me soulagerai une petite pipe là"....parce qu'apparement quand on souffre on a pas une tronche sur laquelle se lit l'humour et le second degré!
LES PHOTOS :
Allez à vous
inscrit le 29/07/04
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