Je crois que ça dépend un peu du goût de chacun, du type de matériel à exploiter et de la qualité de neige.
Si la neige à très peu de portance, assez irrégulière, pas de fond dur accessible, que les skis ne sont pas très larges et que l'on n'a pas des jambes à toutes épreuves, et moi je préfère largement skier assez serré, une question de simplicité, mais surtout valable pour les petits virages.
Au-delà de cela si l'on a des skis plus larges, voire une neige plus régulière et que l'on cherche des courbes un peu plus larges, on peut écarter à conditions de bien doser la répartition de poids entre les 2 skis : tout le pb est là. Sinon, si on dose mal on joue au sous-marin d'un côté (c'est là que joue le plus la portance du ski), c'est parfois amusant mais la plupart du temps, comme ce n'est pas voulu, c'est déséquilibre et gamelle ... ou bien ... c'est vraiment qu'on a une maîtrise d'enfer.
Par contre si la neige est du style poudreuse hyper légère avec une sous-couche bien accessible, ya pas de soucis : on choisit ce qu'on veut, tout passe comme dans un rêve et on est le roi de la poudre
- pieds pas trop serrés, pas trop écartés non plus ;
- le poids du corps reposant sur les deux pieds, à peu près également réparti ;
- pour tourner tu pousses très doucement sur le ski qui devient le ski aval dans le tournant. Très doucement... sinon il plonge, les skis s'écartent en patatras!
- puis tu recommences de l'autre côté, toujours le corps bien face à la pente.
Moralité : des appuis équilibrés, des chagements d'appuis doux, et ça roule.
Bien sûr, ceci est la technique pour les petites godilles gentilles en pente pas trop raide... Pour les grandes courbes à donf dans le raide, la technique est comment dirait-on? un peu plus bestiale!
En général brusquer les mouvements est un mauvais réflexe dont il est difficile de se débarasser (j'en suis très souvent la preuve).
Ceci est souvent valable ( même dans beaucoup de neiges croutées: un moniteur nous en faisait la démo sans pb, notamment en réception, conduite et finition de virage, après on prend le pli pour l'allègement du ski ) et un cas d'école concerne le rebond naturel en poudreuse : on peut bien sûr attaquer en utilisant la classique flexion/extension mais on perd de l'énergie, tandis que l'autre approche est de laisser faire l'appui du ski dans la courbe en attente du plaisir incomparable d'un renvoi naturel (bon la rumeur dit qu'il y en a qui l'attendent encore )
Mais également un minimum de vitesse (là où j'ai le plus de mal) qui aide souvent à faciliter le travail des skis dans pas mal de circonstances.
Le pb est qu'en général les premiers réflexes dus au manque d'habitude viennent contrarier le schéma théorique à appliquer.
inscrit le 20/12/02
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