fartage

chiill (14 octobre 2007 12 h 57) disait:

tcsa

je fais des comparaison grotesque juste pour que ça marque, celle la merite une medaille c'est vrai, puisque ce que tu dis est tout a fait vrai

je me positionne juste sur le commun des skieurs, et le quidam traditionnel n'a pas besoin d'une prepa compet je ne doute pas ds talent de certains a faire glisser, d'ailleur j'ai certainement encore beaucoup a aprendre, mais pour juste se faire plaisir pas besoin d'une preparation "herminator"

sinon ça revient a dire que la bagnole sortie du concess ben faut changer les gommards, l'huile, les filtres....j'insiste :p

perso je pense que le fart usine sur une premiere sortie que est de prendre ses marques ça ne sert a rien, par contre ensuite mieux vaut etre assidue.....et faire gaffe a l'etat de sa semelle, parce qu'une semelle bien farté mais defoncé c'est pas terrible, a ses carres aussi quand on sais que l'acier glisse 3X moins bien que la plus mauvaise des semelles....

ce n'est que mon avis
et bien heureux de vous faire rigoler l'humour est une qualité :p

Chill,
Je suis en partie d’accord avec toi. Le skipasseur type n’utilisera jamais des produits spécifiques comme les durcisseurs, les farts graphités ou siliconés, les propulseurs, les huiles de champs. Se sont des produits assez exclusifs utilisés à très haut niveau. Et d’ailleurs, à ce niveau c’est les technos qui font l’entretien, pas les skieurs.
Il n’est donc pas nécessaire de rentrer dans la complexité des prépa courses.
Effectivement, le fart ne fait pas tout. Mise à plat, choix de structures et affûtage font aussi partie du lot. Mais ce n’est pas parce qu’on le fait soi même que c’est mieux fait. Sans avoir la prétention d’être le dieu de la prépa, j’ai vu quand même pas mal de mecs qui feraient mieux de ne pas le faire eux même…

Je suis moins d’accord avec toi sur deux choses.
La première, et j’en ai encore eu confirmation récemment chez un fabricant : De plus en plus souvent les farts usines, ne sont pas des farts de glisses mais des farts de stockage (beaucoup moins chers). Lorsqu’un ski sort de la chaîne de fabrication, le fabricant ne sait pas s’il sera sur la neige le lendemain, l’année suivante ou dans trois ans (fin de série).
J’ai pu regarder une structure de semelle avec une loupe à très fort grossissement en sortie usine, après défartage et après refartage. Je te garantie que ça n’a vraiment rien à voir. Cela vaut donc vraiment le coup de défarter et imprégner avant la première sortie.

La deuxième chose sur laquelle je suis moins d’accord avec toi, c’est l’idée qu’un niveau moyen de pratique du ski ne nécessite pas une grande connaissance de l’entretien. Je pense qu’il y a une sorte de pédagogie dans l’entretien. Plus on connaît les techniques d’entretiens et plus on y consacre du temps, plus on commence à réfléchir à la manière dont on skie. En club, j’ai vu des gamins énormément progresser en ski du jour où ils ont commencé à préparer leurs skis. Je pense que la connaissance de la prépa, c’est une « porte d’entrée »pour réfléchir à son niveau technique réel de ski. Et si ça permet de se remettre en question et de chercher à progresser, il ne faut pas s’en priver. Mais bon ce n’est qu’un point de vue, rien de scientifique dans ce que je dis là.

Après, au quotidien, passer deux heures à préparer ces skis, ce n’est pas plus con que ranger sa collection de timbre ou faire du Sudoku. A chacun sa passion. Une chose est certaine, c’est que beaucoup de skipasseurs seraient surpris de skier avec des skis correctement préparer. Et, tout à coup, ils diraient « ah bin finalement ils sont pas si mal les machins trucs bidules en 175, que je traité de grosse m…e »…