Donc thank's pour vos réponses
- dans le raide, c'est OK si le ski est bien rigide
- dans le dur, ça peut commencer à craindre, mais comme dit l'autre, mieux vaut un fat rigide et bien affûté qu'une autre latte, théoriquement plus adaptée mais toute molle
- pour ce qui est du feeling général, il est mitigé : franchement, en entrée de couloir, souvent étroite avec des cailloux, j'aime pas... mais plus bas ça peut devenir tout-à-fait jouissif!
- pour ce qui est du poids (auquel je suis sensible), en fait il existe un certain nombre de fats pas trop lourds. Les moins lourds : AK Launcher, 1O-Ex, Big prorider... Les plus lourds : Storm DP, AK Rocket, Big normal...
Conclusion : il n'y a pas de conclusion, il faut de bons skis bien rigides, bien préparés, avec lesquels on se sent à l'aise et que l'on peut oublier le temps de la descente. Comme ça on peut penser à tout le reste...
Les skis rigides tiennent plutôt bien, et ce sont les skis les moins taillés qui tiennent le mieux. J'ai une bonne impression avec le Arno Adam, une beaucoup moins bonne avec mes Asteroids (201, et des carres plutôt fatiguées il faut l'avouer).
Au dela de 90mm au patin, le bras de levier est assez important et ça fatigue pas mal autour des 50°...
Les XXX, j'ai pas aimé du tout, il faut dire que les conditions étaient assez déplorables!
Ouai le principal c'est de se tâter quoi.. l'année passée j'ai fait le Vélan http://www.skirando.ch/photo1400.html?list=1&titl=%2Av%E9lan%2A (pote que j'ai photograhié au sommet du couloir) avec des potes et j'avais des skis aux quotes dites "normales", c t des K2 Mod Fx. Ca avait pas ramolli alors le sommet c t pas des plus tanquillisant. Ca se skie mais pas ce qu'il y a de + safe.
Alors cette année vu que les K2 sont raides je me demandais comment ca se passait avec des skis plus large au patin...
Je testerai la chose dans des petits bouts de pentes un chouia raides et dures avant de me lancer dans des trucs plus chauds.
En pentes raides, j'ai l'impression que c'est surtout le trop long qu'il faut éviter (répartition de l'appui sur une longueur plus grande = moins de pression = moins d'accroche)
Et le mal affuté.
Allez, zou
Ben non, plus tu répartis la pression, moins tu as besoin d'accroche donc de risque de dévisser.
Par contre, des grands skis c'est beaucoup moins facile à faire pivoter à 180° en cas de gosse pente, sans compter qu'il y a des endroits ou tu n'as pas 2m10 de plat pour poser tes lattes.
Pour les skis. Je vois deux problèmes:
- La largeur induit la fatigue: Selon la forme ça doit être gérable sur plus ou moins long.
- La longueur: Trop long c'est mauvais pour la rotation. Trop court on risque de dévisser si une plaque de neige plus dure (trop dure !) se présente sous un ski de 112cm.
J'ai tester pas mal (et oui je viens de fêter mes 38 années de glisse): je vote pour un compromis entre rigidité, longueur et poids (fatigue aussi). C'est dire raide (le plus possible, longueur de piste pour très bon skieur (plus grand que soi quoi)et moyennement lourd (le ski raide et ultralight fait encore partie du domaine de la science-fiction).
89m de rayon ! faut monter quelques télésièges en Himalaya!
Mais pourquoi un big en fait ???? Pour s'éclater après le couloir ?
Tu me dis où ça foire?
Allez, zou
Lo inquiet de ses certitudes en mécanique
a) Est-ce qu'on a la même force de frottement, dans une pente, si l'on met 100 kg sur 100 m2 que si on met 1 kg sur 1 m2 ?
nota : attention, y pas que les frottements dans la vie ... parce que le guguss de 100 kg il va descendre plus vite que la guêpe de 45 kg ... et pour se freiner à chaque virage il va pas falloir qu'il se loupe. Parce que sinon la distance qu'il va parcourir risque de déborder du couloir !!!
b) l'accroche en skis ... c'est quand même aussi dû à la longueur des carres qui se retrouve en contact avec la neige ... non ?
Parce que, si pour se retenir il fallait compter seulement sur la force de frottement de la semelle ... moi j'arrête de skier ...
c) sans faire de pente raide ... je confirme l'évidence que tourner des 2m10, sans trop d'élan et de vitesse, dans un endroit étroit, c'est bien plus dur qu'avec des 1m80 ...
d) habitude de vieux mais ... avant de partir en pente raide : SAVOIR faire des CONVERSIONS !!!!
Philippe, qui n'a pas pratiqué son DEUG de méca depuis longtemps ...
donc j aurais pas grande difference, enfin je dis ca mais j ai eu 2/20 a mon dernier partiel de mecanique
Mais pour ce qui est des skis, les fat sont bien pour skier en tout type de neige, sauf dure apparement et pour les jours de grosse pou pou ça s'impose comme une évidence!
Très léger la haute pression ces jours-ci... à quand les prochaines chutes de pow??! (je sais ça a rien à voir avec le sujet, sorry)
Pour les conversions: je trouve que la conversion doit être exceptionnelle: si on étudie les points d'équilibres pendant qu'on la pratique ça ne donne pas envie de recommencer. Je privilégie le saut si c'est si possible.
Pour le "tes photos" c'était seulement parce que tu les avais proposées.
- Le but du jeu n’est pas d’empêcher la descente ou alors il faut choisir autre chose que le ski.
- Ce qu’il faut éviter ce sont les mouvements parasites, dans ce cas ci le mauvais dérapage, latéralement aux carres.
- Qu’est-ce qui te fait déraper ? L’attraction universelle d’oncle Isaac, bien sur qui est fonction de la masse (celle du skieur, pasque celle de la terre, elle change pas trop).
- L’accroche du ski, c’est la résistance à cette force d’attraction et plus la longueur de carre en contact avec la neige est grande, plus tu as de chance de résister à oncle Isaac donc de ne point bavasser comme une limace des neiges.
- Donc pour mieux tenir, il te faut des skis biens longs et pas trop galbés ou sinon, tu ne porte que sur les extrémités et bonjour la limace.
- Ne pas négliger les inconvegnents déjà développés, (maniabilité, poids, encombrement et âge du capitaine.)
-
Sans aucune certitude mécanique ou autre...
Le dicton du jour : Au plus que tu freine moins fort, au moins que tu vas plus vite.
En appui, avec des paraboliques, ainsi on améne justement le max de longueur de carre en contact avec la neige, du talon à la spatule et bien sûr sous le pied.
Conversions : c'est sûr que ce n'est pas vraiment sécurisant ... mais en dernier recours quand on est dans une impasse ça peut servir (avec parcimonie ... )
Philippe, qui attend que son genou soit consolidé pour appliquer les lois de la méca en skis ...
J'en reviens donc aux skis paraboliques qui, bien que plus courts offriraient en développé une longueur de carre au moins aussi longue que celle des skis droits ... et en appui permettraient par leur taille de guèpe ? de mettre en contact plus de carre ?
Par contre, dans des couloirs, la longueur et le poids des skis+fixations doivent influer; que ce soit en sauté (effet de balancier ? et poids à soulever ? des skis longs et lourds/larges) ou en coupé (rayon ? des skis longs) ...
Je pense personnellement que la position du corps dans la pente raide (ne pas avoir tendance à se coucher vers l'amont mais garder une bonne position du buste dans la pente) est sans doute bien plus importante que le type de skis.
Il m'apparaît que dans le raide :
- si la planche (de ski, de surf) n'est pas assez rigide, le contact n'est efficace qu'au niveau des pieds
- si on est loin de sa carre (ski ou surf large) le bras de levier est important, et même qi mécaniquement la force exercée sur la neige peut-être la même, très concrètement, on perd du mordant.
- si la planche est très galbée on défavorise le milieu de la planche alors que c'est là qu'on a la puissance et la précision.
Bref, encore une fois je ne pratique pas le ski, mais pour ce qui est du raide, les fats ne paraissent pas les plus logiques. Ils sont cependant à recommander absolument dans la mesure où une fois dans le cone de déjection que l'on trouve en bas de la plupart des pentes sus-mentionnées ils permettent d'éviter l'odieuse petite godille mesquine au profit de la belle grande ample et généreuse courbe de porc comme on l'aime.
>Ils sont cependant à recommander absolument dans la mesure où une fois dans le cone de déjection que l'on trouve en bas de la plupart des pentes sus-mentionnées ils permettent d'éviter l'odieuse petite godille mesquine au profit de la belle grande ample et généreuse courbe de porc comme on l'aime
Je viens de me pisser dessus!
+ sérieusement, j'ai testé le scratch BC et le Sugar Daddy en raide et sur neige DURE.
Au niveau sensation, je n'ai pas trop aimé la largeur au niveau du pied.
C'est juste du ressenti, je ne sais pas si ça joue vraiment.
Man,
Ps : c'est VRAIMENT le SEUL truc que j'ai pô aimé sur les scratch!
inscrit le 02/11/02
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