Habari Gani ( 2 mai) disait:
carambole ( 2 mai) disait:
NR ( 2 mai) disait:
Habari G, j'ai pas tout compris le message que tu veux faire passer, c'est bien ou pas qu'un infirmier qui a fait ses études en France parte bosser en Suisse comme frontalier ?
Il ne juge pas l'infirmier frontalier qui profite de la situation il s'étonne simplement que la Suisse plutôt que d'investir dans la formation de ses infirmiers recrute ceux formés en France dont la formation a été payée en France c'est tout
J'explique hein je ne dis pas que je suis d'accord ou pas
Et que si on forme trop d'infirmiers c'est de l'argent qu'on a en moins pour (i) mieux payer ceux qu'on a ou (i) en avoir plus -(on est sur les infirmiers hospitaliers là ...).
Parce que là on se rend compte de quoi: qu'on en a formé qu'on n'a pas su embaucher ou retenir et que, peut-être, on en manque.
C'est quand même un peu con cette dépense de formation. Si tu estimes la formation entre 10 et 15 K€ par an c'est 30 à 45 K€ par "infirmier perdu" que tu n'as pas eu pour d'autres dépenses publiques (augmentation du traitement des infirmiers ou du nombre d'infirmiers).
Donc normalement tu devrais former en fonction de tes besoins estimés. Mais si la Suisse vient proposer des meilleurs salaires ça ne marche pas. Vu le différentiel de salaires (et peut être d'autres conditions de travail , je ne sais pas) tu ne vas pas pouvoir t'aligner. Donc tu en formes plus et supportes le coût de la formation de l'excédent (tes 30 à 45 K€ de perdus).
Oui enfin en même temps tu offres un débouché à des infirmiers, ce sont des gens qui ne seront pas au chômage et qui rapporteront des recettes fiscales, tout le monde y gagne. Et à l'échelle de la France, les infirmiers frontaliers, ça ne doit pas peser grand chose.
inscrit le 23/02/19
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