clovis_ski (19 juin 2014) disait:
Sur le fond (au dela des arguments juridiques) je rejoins assez la ligne du "victime du corporatisme".
...
En France, la LOI fait que le métier d'éducateur sportif est un métier réglementé, comme dentiste, chirurgien, toubib, expert comptable, huissier, etc.
Je t'accorde que les conséquences d'une erreur professionnel d'un moniteur de ski est sans doute moins dramatique que celle d'un chirurgien (et encore que, il y a très peu de skieurs qui décèdent dans une avalanche en plein milieu d'un bloc opératoire
).
Enseigner le ski contre rémunération obéit à des règles de droits. des moniteurs suisses, autrichiens, belges, allemands, américains et même anglais (je ne cite là que des nationalité de moniteurs étrangers que je connais ) se plient à ses règles, et notamment celle de déclaration d'activité sans que cela ne leur pose problème. Il enseigne légalement avec leur diplôme étranger. La seule limite de leurs équivalence c'est qu'ils ne peuvent être tuteur d'un moniteur stagiaire français où enseignant à l'Ensa
.
Le cas de ce moniteur, qui n'est pas un cas isolé, c'est qu'il ne veut pas obéir à nos règles de droits. Et la cours européenne de justice sait très bien que l'enseignement du ski est organisé au niveau international (donc supra européen ); et que cette organisation à mis en oeuvre les conditions d'accès aux marché nationaux avec des diplômes étrangers. Règles auxquelles ce moniteur ne veut pas non plus se plier...
Parce que derrière la question du diplôme il y a aussi des questions passées sous silence de droit social, d'Urssaf, de TVA, etc. dont ce moniteurs'exempt aussi...
inscrit le 21/05/11
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