Ricolerouquin (24 oct. 2012) disait:
Stug (24 oct. 2012) disait:
Ricolerouquin (24 oct. 2012) disait:
Lundi soir il y avait deux documentaires à suivre. Un premier sur le PGHM et leurs interventions. Plutôt éducatif comme je le dis plus haut.
Et un second documentaires à suivre avec une large première partie sur l'avalanche du 12 juillet. Et d'autres interventions où pour certaines les sauveteurs ne retrouvent que des décédés.
Pas d'images sur le contact des sauveteurs avec les familles dans ces reportages et j'ai trouvé ça très bien. On voit bien qu'on n'est pas sur TF1, pas de voyeurisme inutile sur ces moments pénibles pour les familles et pour les sauveteurs.
Je pense que tu n'as vu que le premier documentaire, là du coup
.
Ouais ... les images des mecs morts, meme floutés, les familles les auront bien reconnus ...
Je n'y connais que dalle en matière de droit à l'image, floutés, ça veut dire que légalement ils n'ont pas à demander l'avis des familles pour la diffusion des images ?
Légalement une personne morte n'a aucun droit si ce n'est le droit du respect de la dignité attaché à la personne humaine. Les personnes décédées n'ont pas de " droit à l'image " classique ou "droit au respect de la vie privée". Quelques arrêts ont cependant reconnu aux familles, un préjudice du fait de la publication des images d'un des membres de leurs famille décédé, c'est notamment le cas pour l'affaire Erignac dans laquelle Paris-Match avait publié en une la photo du corps du préfet criblé de balles avec il me semble en titre " la République assassinée ". Dans cette affaire les magistrats ont reconnu que la famille avait subi un préjudice moral du fait de cette publication, c'est donc un régime de responsabilité différent qui s'applique, différent du non respect de la dignité humaine. Car on utilise le préjudice subie par la famille car le cadavre n'a pas de droit à l'image (dit comme ça c'est cru ..)
(je met juste pour les curieux et pour étaler mon savoir)
" l
a publication dans la presse de la photographie d'un cadavre d'une personne assassinée, au cours de la période de deuil des proches parents de cette personne, constitue, dès lors qu'elle n'a pas reçu l'assentiment de ceux-ci, une profonde atteinte à leur sentiments d'affliction, parant à l'intimité de leur vie privée " cassation 1ère chambre civile 20 décembre 2000.
bref tout ça pour dire qu'à mon avis c'est plus dans un soucis " d'humanité ", de respect des familles et du fait que le document fut publié à une heure de grande écoute donc susceptible de choquer de " jeune personne " (d'ailleurs la partie la plus dure est passée en seconde partie de soirée) que les visages ont été floutés.
voilà j'ai étalé un peu ma confiture, mais j'espère que c'est tjs interessant pour certains
signé l'ado citadin.
Message modifié 1 fois. Dernière modification par Heado, 24/10/2012 - 23:41
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