http://www.ledauphine.com/fr/images/C2C67530-F167-4D77-BC32-9B09A17EB4AC/LDL_06/aujourd-hui-on-meurt-encore-avec-un-dva-(detecteur-de-victimes-d-avalanches)-faisant-ce-constat.jpg
Le 5 octobre dernier s’éteignait Steve Jobs, créateur génial d’Apple. L’Histoire retiendra le businessman qu’il était, mais aussi le génie de cet homme visionnaire, qui a su, au lancement de chaque produit, devancer les attentes des consommateurs et les précipiter dans la modernité.
Ces esprits en avance sur leur temps sont rares ; Malik Karaoui pourrait bien en être. À seulement 22 ans et après avoir quitté un BTS informatique où il “s’ennuyait”, ce jeune habitant de Marnaz en Haute-Savoie vient de développer une application iPhone révolutionnaire.
C’est en écoutant son beau-père, gendarme au Peleton de gendarmerie de haute montagne (PGHM ) d’Annecy, faire le récit de sauvetages que l’idée lui est venue. “Il disait que chaque victime retrouvée en montagne, qu’il s’agisse d’un skieur enseveli sous une avalanche ou d’un alpiniste, avait toujours un téléphone sur elle. J’ai pensé qu’il devait y avoir un moyen d’utiliser son portable comme un outil de secours.”
L’iPhone envoie tout seul un signal aux secours
Accro à son iPhone, Malik réalise que ce mobile ultra-perfectionné, conçu par Apple, possède déjà tous les composants nécessaires à une géolocalisation très précise. Au départ, ils ont été intégrés à l’appareil pour… les jeux ! Reste “simplement” à développer une application qui utilisera ces outils. Malik fait appel à Bilog, une société de développeurs basée à Versailles qui commence à plancher sur le projet.
Le fonctionnement est simple : une fois l’application téléchargée, l’iPhone fonctionne en autonomie. À chaque arrêt du skieur, il analyse le parcours précédant l’arrêt. Si celui-ci correspond à une avalanche ou à une chute (dont les caractéristiques seront pré-enregistrées), il envoie lui-même un SOS aux secours. Idéal si la victime est inconsciente, quand on sait qu’en cas d’avalanche, les quinze premières minutes sont vitales. Si elle est consciente, elle peut aussi déclencher l’alerte manuellement. Ce produit, on l’aura compris, s’adresse en priorité aux skieurs en hors-pistes.
“Avec mon appli, même si le skieur ne sait pas où il se trouve, son téléphone, lui, le sait. Et fini la barrière de la langue : le portable transmet directement les coordonnées GPS aux secours”.
Pas de réseau ? L’iPhone passe en mode Bluetooth et envoie un SOS à tous les iPhones équipés de l’application situés dans un rayon de 100 mètres.
On retrouve ici le fonctionnement d’un détecteur de victimes d’avalanches (DVA), qui lui offre une portée de… 50 mètres. Quant au coût, face aux 250 € minimum d’un DVA, Malik propose une application qui ne dépassera pas les 10 €.
L’émetteur étant au point sur le papier, restait à mettre en place le récepteur. Le jeune homme crée donc un site internet réservé aux secours (PGHM, CRS, etc.) qui leur permet de localiser sur leur périmètre d’action tous les skieurs utilisant l’application.
L’application disponible d’ici un mois
Après la théorie, la pratique : Malik passe aux tests sur le terrain avec les PGHM de Chamonix et d’Annecy, qui ont débuté le mois dernier (photo ci-dessous).
Les commandants des deux pelotons parlent d’une même voix : “L’idée est bonne, mais il reste de nombreux détails techniques à régler, notamment le périmètre de réception du signal. On ne veut pas qu’un PGHM des Pyrénées reçoive un SOS d’un skieur en détresse à Chamonix. Il faut aussi que le système soit sûr à 100 % pour éviter les fausses alertes. Enfin, il ne faut pas inciter les gens à faire n’importe quoi sous prétexte qu’ils auront l’application. Pour l’instant, tout skieur en hors-piste doit avoir sur lui un DVA et une pelle.”
Si Malik espère commercialiser son application sur l’Apple Store d’ici le mois de mars, il doit encore effectuer plusieurs tests avec les PGHM et contacter les stations pour assurer le fonctionnement optimal de son produit sur le terrain. Il vient de baptiser son application “iSis”, pour “système intelligent de secours”.
Source: Dauphiné Libéré
Et il faudra que ça soit toujours le cas. Espérons que certains (notamment les touristes peu renseignés) ne penseront pas que seul leur Iphone pourra leur sauver la vie. MERCI le Daubé d'écrire quelques conneries...
Le 5 octobre dernier s’éteignait Steve Jobs, créateur génial d’Apple. L’Histoire retiendra le businessman qu’il était, mais aussi le génie de cet homme visionnaire, qui a su, au lancement de chaque produit, devancer les attentes des consommateurs et les précipiter dans la modernité.
Ces esprits en avance sur leur temps sont rares ; Malik Karaoui pourrait bien en être. À seulement 22 ans et après avoir quitté un BTS informatique où il “s’ennuyait”, ce jeune habitant de Marnaz en Haute-Savoie vient de développer une application iPhone révolutionnaire.
C’est en écoutant son beau-père, gendarme au Peleton de gendarmerie de haute montagne (PGHM ) d’Annecy, faire le récit de sauvetages que l’idée lui est venue. “Il disait que chaque victime retrouvée en montagne, qu’il s’agisse d’un skieur enseveli sous une avalanche ou d’un alpiniste, avait toujours un téléphone sur elle. J’ai pensé qu’il devait y avoir un moyen d’utiliser son portable comme un outil de secours.”
L’iPhone envoie tout seul un signal aux secours
Accro à son iPhone, Malik réalise que ce mobile ultra-perfectionné, conçu par Apple, possède déjà tous les composants nécessaires à une géolocalisation très précise. Au départ, ils ont été intégrés à l’appareil pour… les jeux ! Reste “simplement” à développer une application qui utilisera ces outils. Malik fait appel à Bilog, une société de développeurs basée à Versailles qui commence à plancher sur le projet.
Le fonctionnement est simple : une fois l’application téléchargée, l’iPhone fonctionne en autonomie. À chaque arrêt du skieur, il analyse le parcours précédant l’arrêt. Si celui-ci correspond à une avalanche ou à une chute (dont les caractéristiques seront pré-enregistrées), il envoie lui-même un SOS aux secours. Idéal si la victime est inconsciente, quand on sait qu’en cas d’avalanche, les quinze premières minutes sont vitales. Si elle est consciente, elle peut aussi déclencher l’alerte manuellement. Ce produit, on l’aura compris, s’adresse en priorité aux skieurs en hors-pistes.
“Avec mon appli, même si le skieur ne sait pas où il se trouve, son téléphone, lui, le sait. Et fini la barrière de la langue : le portable transmet directement les coordonnées GPS aux secours”.
Pas de réseau ? L’iPhone passe en mode Bluetooth et envoie un SOS à tous les iPhones équipés de l’application situés dans un rayon de 100 mètres.
On retrouve ici le fonctionnement d’un détecteur de victimes d’avalanches (DVA), qui lui offre une portée de… 50 mètres. Quant au coût, face aux 250 € minimum d’un DVA, Malik propose une application qui ne dépassera pas les 10 €.
L’émetteur étant au point sur le papier, restait à mettre en place le récepteur. Le jeune homme crée donc un site internet réservé aux secours (PGHM, CRS, etc.) qui leur permet de localiser sur leur périmètre d’action tous les skieurs utilisant l’application.
L’application disponible d’ici un mois
Après la théorie, la pratique : Malik passe aux tests sur le terrain avec les PGHM de Chamonix et d’Annecy, qui ont débuté le mois dernier (photo ci-dessous).
Les commandants des deux pelotons parlent d’une même voix : “L’idée est bonne, mais il reste de nombreux détails techniques à régler, notamment le périmètre de réception du signal. On ne veut pas qu’un PGHM des Pyrénées reçoive un SOS d’un skieur en détresse à Chamonix. Il faut aussi que le système soit sûr à 100 % pour éviter les fausses alertes. Enfin, il ne faut pas inciter les gens à faire n’importe quoi sous prétexte qu’ils auront l’application. Pour l’instant, tout skieur en hors-piste doit avoir sur lui un DVA et une pelle.”
Si Malik espère commercialiser son application sur l’Apple Store d’ici le mois de mars, il doit encore effectuer plusieurs tests avec les PGHM et contacter les stations pour assurer le fonctionnement optimal de son produit sur le terrain. Il vient de baptiser son application “iSis”, pour “système intelligent de secours”.
Source: Dauphiné Libéré
disait:On retrouve ici le fonctionnement d’un détecteur de victimes d’avalanches (DVA), qui lui offre une portée de… 50 mètres. Quant au coût, face aux 250 € minimum d’un DVA, Malik propose une application qui ne dépassera pas les 10 €.
disait:"Pour l’instant, tout skieur en hors-piste doit avoir sur lui un DVA et une pelle."
Et il faudra que ça soit toujours le cas. Espérons que certains (notamment les touristes peu renseignés) ne penseront pas que seul leur Iphone pourra leur sauver la vie. MERCI le Daubé d'écrire quelques conneries...
Message modifié 2 fois. Dernière modification par babou7374, 27/02/2012 - 15:23
inscrit le 29/09/09
8503 messages