Ptitch ( 8 déc 2009) disait:
c'est bien pour ca que si tu adapte ton fart tu adapte aussi ton ski... en 2 semaines tu as Wengen et Kitz... et meme si les neiges sont tres ressemblantes les pistes le sont pas du tout... donc tu n'auras pas les meme flex ni les meme rayon (de tt facon l'un afflue sur l'autre) sur ces 2 pistes...
on en revient toujours au meme exemple que certains n'aiment pas mais on ne reglera pas une F1 la meme chose a Monaco ou a Monza... la descente est la F1 du ski. La polyvalence ne fait pas partie du vocabulaire d'un ski de coupe du monde. voila pourquoi on adapte son ski selon la piste et pas uniquement en rapport de la neige... voila pourquoi le choix du ski est primordial... tout comme celui du fart.
je te donne un dernier exemple pourquoi tout les skis des coureurs sont numeroté avec flex spatule-talon, construction et rayon??? si le coureur avait que des memes modèles a quoi servirai ces marquages sur chaques skis???
Bonsoir,
Une des seules descente actuelle qui peut justifier un type de skis un peu différent au niveau des cotes est Bellevardes, car très sinueuse.
Comme te l'ont dit certains les seules choses qui vont changer sont les types de semelles, les nombreux types d'usinages et de structuration des semelles, l'affutage des carres et le fartage. il faut savoir que pour les descentes les fabricants on des testeurs qui font des essais de glisses les veilles des compétitions afin de trier les skis les plus rapides pour les coureurs.
Pour les disciplines techniques slalom et géants les pistes et tracés répondent à des normes Fis, dénivelés, nombres de portes espacement etc.. Donc skis identiques, de plus neige artificiel "béton" injecté d'eau.
Seul nuance possible, fartage selon température.
Les mesures de souplesses inscrites sur les skis sont plus faites pour les attribuer en fonction du niveau et de la morphologie du coureur.
Les rayons sont imposés par la FIS.
De plus chez certains champions il y a souvent beaucoup trop de fétichisme. "Une paire qui gagne c'est sacré".
Je ne sais pas si l'anecdote de récupérer une semelle d'un ski qui glisse pour la mettre sur un autre est vraie. Personnellement je trouve celà ridicule. Sachant qu'une semelle brut sortant de chez le fabricant mesure 1.2 mm, qu' après moulage il y a usinage, donc fini il reste dans le meilleur des cas 1 petit millimètre et que pour décollé une semelle ce n'est pas de la tarte, sans doute par usinage en laissant une fine couche fibre au dos pour la tenue du recollage, sinon il faut effectuer un flammage du PE. Remoulage, donc remontée en température (105° environ), et biensur réusinage final, donc il va rester 0.6 à 0.7mm de semelle, (je pencherai plus pour 0.5mm). Après tous cela je ne garanti pas que le ski glisse aussi bien que l'ancien !
De plus il n'y a pas que la semelle qui intervient dans la bonne glisse d'un ski, les répartitions de pressions sont aussi très importantes !
inscrit le 07/11/09
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