![tayo tayo](https://www.skipass.com/c/i/avatar_2.png)
nono31 ( 1 déc 2009) disait:
tayo t'as réussi à trouver ce ue tu voulais aupres de ZAN***?
je voulais t'ecrire!
Nan les liens ne fonctionne pas, c'est un acces reservé.
tayo ( 1 déc 2009) disait:
nono31 ( 1 déc 2009) disait:
tayo t'as réussi à trouver ce ue tu voulais aupres de ZAN***?
je voulais t'ecrire!
Nan les liens ne fonctionne pas, c'est un acces reservé.
nono31 ( 1 déc 2009) disait:
tayo ( 1 déc 2009) disait:
nono31 ( 1 déc 2009) disait:
tayo t'as réussi à trouver ce ue tu voulais aupres de ZAN***?
je voulais t'ecrire!
Nan les liens ne fonctionne pas, c'est un acces reservé.
si t'as les titres des articles envoi moi ce qu'il te faut par mail ou sur facebook je vais te les récupérer ...mais ca va te coûter un mensonge en janvier tu vas devoir dire haut et fort que pour un pyrénéen je skie tres bien :p
tcsa disait:Stefrech,
Tout petit j’ai eu la chance d’avoir un coach formidable. Ces études : le monitorat national de ski (avant 1976 ) et son expérience d’éleveur de bovins. Donc on était très loin de tous ces stages de motivation, de comportement, de relations interpersonnels qui pullulent en ce moment.
Il ignorait qui était Freud, Lacan. Il ne savait pas ce qu’était la PNL (ca n’existait pas encore en France ), l’AT, etc. Et pourtant, il a été pour moi un géant, quelqu’un qui m’a profondément marqué en bien. Il me parlait très peu. On avait des routines qui me permettaient de me plonger dans un brouillard total. Il avait toujours la même manière de lever mes pieds pour gratter mes chaussures et me chausser. En fait, je crois qu’il curait les sabots de sa jument de la même manière. Il avait toujours la même façon de poser sa veste sur mes épaules. Il avait toujours sa main posée sur ma cuisse au starter. Je n’ai jamais entendu le Bip, mais toujours ressenti la pression de ses doigts sur mes quadris qui me disaient maintenant. Et quand le dernier doigt quittait ma jambe, je poussais en hurlant et le brouillard disparaissait totalement. Une vision nette et le bruit de la neige. Il savait que j’étais sensible aux bruits, aux mots, aux paroles. Il avait trouvé le moyen de me rendre sourd au départ.
En bas, je ne regardais jamais mon temps. Il allait voir et son regard me suffisait. C’était une complicité totale. Avec sa veste, avec ses mains, il m’isolait de tout, parce que c’est comme ça que ça fonctionnait. Il était totalement différent avec mes copains et copines. Et tu vois ses seuls outils, c’était le respect qu’il nous portait et beaucoup d’attention. Je sais que certain vont trouver ce que je dis très sirupeux, mais j’ai adoré ces deux années. Les années suivantes ça n’a été que déchirures musculaires, accidents, jusqu’à ce qu’il me reprenne pour une année formidable.
Aujourd’hui, dans un tout autre domaine, je vois les jeunes étudiants sortir de BTS vente, complètement accroc à la PNL, dans sa vision la plus médiocre. Le jour de leur examen pratique, ils sont devant le jury, à s’évertuer à avoir une gestuologie congruente, pour se synchroniser sur le correcteur… Comme si ces trucs on ne les connaissait pas et comme si on ne savait pas en jouer.
Non vraiment je préfère un inculte de la boite à outil qui n’utilise que son humanité.
snowfun ( 1 déc 2009) disait:
Comme tu as vu, tayo, on est un peu restés sur notre faim, pour la prépa mentale. C'est une relation très personnelle des, et avec les coureurs.
En ce qui concerne plus précisément la "prise de décision", je me dis qu'il faut connaitre parfaitement ses gammes, déjà, pour piocher dans sa boite à outils sans avoir à y regarder ou à douter. Si on ne veut pas douter, il faut être sûr de soi (pléonasme!), et il faut connaitre ses gammes. Cercle vicieux: fort, tu as tendance à le devenir plus, et à descendre sinon. En tout cas l'entrainement permet de "shunter" la réflexion, pour devenir directement un réflexe. On l'a constaté en automobile, où l'entrainement diminuait énormément le temps de réponse pour un freinage. Après, il y a la "visualisation", qui fait que lorsque tu passes, tu as l'impression d'être déjà venu, et te donne une meilleure anticipation. Peut-être y a-t-il aussi une composante physique, remarque, avec un oeil, un nerf optique et les neurones associés qui font une chaine plus performante pour certains...?
Et certains auront toujours un mental défaillant. Va savoir pourquoi. Un tel trac qu'il court-circuite la "boite à réflexion". En tout cas, je ne connais pas de solution miracle. Faut s'adapter, et c'est pô évident. Et ma question concernant la prépa mentale au colloque a reçu en gros cette réponse...
Cl3m ( 1 déc 2009) disait:
Mais Tayo et snowfun, dans la prise de décision dont vous parlez vous avez déjà passé le cap initial de la mise en marche.
Je ne connais rien a la race, ou très peu, mais ce peu représente surement rien par rapport a ce que vous en savez.
Mais pour ce qui est du freeride, pour moi et pour beaucoup tout ce joue dans la minute avant de lâcher le run, puis dans les 10 secondes qui suivent le départ. Après dans la tête tout est fait ou presque.
Mon plus gros travail sur l'engagement se fait au moment du choix de la ligne et au moment du départ.
Si t'es bien au départ, tu peux descendre sinon c'est mort avant même d'avoir fait le premier virage. Et puis les 10 sc c'est pour le ressenti, le corps va? la technique tient bon? tout répond? Je suis vraiment rentré dedans? et après c'est comme une relation ça se fait tout seul, bien sur il faut tenir, il faut du bagage, il y a des surprises... mais le plus dur c'est le premier pas.
tayo ( 1 déc 2009) disait:
Apres je parle vraiment de la prise de decision dans l'action, etre capable de prendre une decision en quelques millieme de seconde.
tcsa ( 1 déc 2009) disait:
tayo ( 1 déc 2009) disait:
Apres je parle vraiment de la prise de decision dans l'action, etre capable de prendre une decision en quelques millieme de seconde.
C'est pire que ça Tayo. La prise de décisison, la "neurotransmission" de l'ordre aux muscles et l'engagement dans la réalisation physique du mouvement se réalisent en des temps inférieur au millième de seconde. Pour la décision, on est donc à la fraction de millième (le millionnième ).
Ce débat me rappelle un sujet de dissertation: mieux vaut-il agir sans réfléchir ou réfléchir sans agir?
Dans les deux cas on va à l'échec. Mais dans le second ca on c'est comment et pourquoi on y va. Finalement pour gagner mieux vaut peut être ne pas savoir?
Le mental, ça va pouvoir aider pour aller grapiller le dixième qui sépare le champion du deuxième, mais ça ne va pas transformer un tocard en champion du monde !
Donc à mon sens la prépa mentale est primordiale si on vise de la grosse perf', elle passe au second plan si on joue un cran en dessous, où il y a des tas d'autres priorités à gérer (et qui peuvent faire la différence)avant le mental, notamment l'entrainement intensif où l'on fait ses gammes sans cesse afin d'arriver confiant dans ses capacités et son matos.
C'est d'ailleurs probablement cette confiance qui permet une prise de décision immédiate, pouvant faire la différence -ou éviter le pire- en une milliseconde ... comme Miller à Kitzbuhel en 2008, sur les fences durant une vingtaine de mètres à plus de 100 à l'heure !
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