Tout d abord pourquoi ce choix de matériel :
Avant d’avoir ce matériel, la rando se limitait à des portés plutôt très fatigant (max 400m) et souvent assez galère (un chaussure de ski adore s’enfoncer dans la neige&hellip
Une question de coût ! Cela permettait d’essayer la rando par la petite porte tout en limitant l’investissement.
Le matériel choisi :
Alpine trekker d occasion (73€ avec frais de port)
Peaux black diamond pour ski large 80€ + étrier large 30 €
Me voila équipé pour 183€
Ce système est utilise sur des head madtricks mojo (ski fat) avec fix salomon s910i et chaussure technica inotech TI8 (modèle 1998).
Il s’agit donc d’un ensemble lourd type hors piste mais pas forcement très optimise rando…
On m avait promis l enfer dans les devers et au delà de 400m de dénivelé… j ai voulu vérifier par moi-même…
1er test :
7 avril : petite balade sur le secteur de cote 2000 (megeve), pour voir comment manier les peaux en situation… Equipement facile a mettre en place, la lanière de sécu ne sert a rien vu que l’on est pas relie au ski mais est pratique pour mettre les alpine trekker sur les portes ski… les alpine trekker ont tendance a bouge dans les fix !!!! donc un coup de tournevis pour les allongés et cela se passe déjà beaucoup mieux (tjs pas perdu de ski !!!). Découverte de la rando en neige transforme… c est pas terrible…
Une constatation, c’est lourd une fois qu’on a les alpine trekker sur les dos + les peaux, encore + de 2 kilos en plus après rajoute la pelle et la sonde… il ne faut donc pas se balader tout le temps avec au cas où ! Il faut partir avec un but précis. C’est là une des principales faiblesses par rapport au vrai matos de rando.
2ème test :
9 avril : départ téléphérique rochebrune (1150m) arrivé crête au dessus du chalet Very (2050m), soit 8,2 km (dixit le GPS) et près de 1000m de dénivelé cumulé (car ça monte mais parfois ça descend&hellip le tout en 3h30. La montée le long des pistes se passe très bien. Apres avoir atteint rochebrune, partie un peu pénible car plat ou faux plat, c’est pas très agréable car la glisse est limitée avec les peaux. A mi parcours on bifurque vers un chemin qui mène a un chalet, la vraie rando commence en étant loin (un peu) des pistes. Grosse traverse jusqu’au chalet very puis monté finale vers la crête. Neige un peu trop transforme mais ça passe encore.
La descente est anecdotique (chemin inverse, donc pas fantastique surtout qu au bout de 500m il faut remettre les peaux pour revenir sur le domaine skiable&hellip mais la le but était de jauger l’effort avec les alpine trekker. Alors bien sur c’est crevant mais ça passe ! Aucun problème avec les chaussures, pas la moindre ampoule, les crochets était ouvert au max ; par contre une énorme piscine dedans…
3ème test :
29 avril : départ Tignes le lac direction la pointe du lavachet. Au bout de 120 m de dénivelé, bloquer sur la piste des trolles complètement béton (pas de couteaux&hellip. Retour Tignes le lac, direction le grapillon a coté de la pointe du chardonnet (option de replis choisi la veille). Versant ensoleillé des le matin, pas de problème de neige dure… justement à 400m du but, neige trop transforme pas possible de passer… 620m de dénivelé sur cette partie.
2 leçons : bien choisir son objectif et son matériel (versant à l’ombre sans couteau n est pas une bonne idée… et partir tôt pour les versants ensoleillé&hellip
4ème test :
1er mai : je voulais faire les grapillons alors monter avec les remontées mécaniques puis petite montée de 328m en 50min le tout suffisamment tôt pour ne pas avoir de problème de neige trop transformé.
Finalement, au-delà de la nécessité de ne pas être en devers sur ce type de matériel (risque de perte de ski), j’ai toujours cherché à avoir le ski à plat pour maximiser l’accroche. Pour commencer, j’ai cherché à faire des randos de proximité en me renseignant un maximum avant et en repérant précisément le trajet sur carte IGN.
Il faudrait absolument que je teste des skis de rando pour voir la différence. Là je constate déjà que c’est beaucoup moins fatigant qu’en mettant les skis sur le dos !!
En espérant que ces éléments pourront aider ceux qui cherchent à savoir ce que vaut ce type de matériel.
Avant d’avoir ce matériel, la rando se limitait à des portés plutôt très fatigant (max 400m) et souvent assez galère (un chaussure de ski adore s’enfoncer dans la neige&hellip
Une question de coût ! Cela permettait d’essayer la rando par la petite porte tout en limitant l’investissement.
Le matériel choisi :
Alpine trekker d occasion (73€ avec frais de port)
Peaux black diamond pour ski large 80€ + étrier large 30 €
Me voila équipé pour 183€
Ce système est utilise sur des head madtricks mojo (ski fat) avec fix salomon s910i et chaussure technica inotech TI8 (modèle 1998).
Il s’agit donc d’un ensemble lourd type hors piste mais pas forcement très optimise rando…
On m avait promis l enfer dans les devers et au delà de 400m de dénivelé… j ai voulu vérifier par moi-même…
1er test :
7 avril : petite balade sur le secteur de cote 2000 (megeve), pour voir comment manier les peaux en situation… Equipement facile a mettre en place, la lanière de sécu ne sert a rien vu que l’on est pas relie au ski mais est pratique pour mettre les alpine trekker sur les portes ski… les alpine trekker ont tendance a bouge dans les fix !!!! donc un coup de tournevis pour les allongés et cela se passe déjà beaucoup mieux (tjs pas perdu de ski !!!). Découverte de la rando en neige transforme… c est pas terrible…
Une constatation, c’est lourd une fois qu’on a les alpine trekker sur les dos + les peaux, encore + de 2 kilos en plus après rajoute la pelle et la sonde… il ne faut donc pas se balader tout le temps avec au cas où ! Il faut partir avec un but précis. C’est là une des principales faiblesses par rapport au vrai matos de rando.
2ème test :
9 avril : départ téléphérique rochebrune (1150m) arrivé crête au dessus du chalet Very (2050m), soit 8,2 km (dixit le GPS) et près de 1000m de dénivelé cumulé (car ça monte mais parfois ça descend&hellip le tout en 3h30. La montée le long des pistes se passe très bien. Apres avoir atteint rochebrune, partie un peu pénible car plat ou faux plat, c’est pas très agréable car la glisse est limitée avec les peaux. A mi parcours on bifurque vers un chemin qui mène a un chalet, la vraie rando commence en étant loin (un peu) des pistes. Grosse traverse jusqu’au chalet very puis monté finale vers la crête. Neige un peu trop transforme mais ça passe encore.
La descente est anecdotique (chemin inverse, donc pas fantastique surtout qu au bout de 500m il faut remettre les peaux pour revenir sur le domaine skiable&hellip mais la le but était de jauger l’effort avec les alpine trekker. Alors bien sur c’est crevant mais ça passe ! Aucun problème avec les chaussures, pas la moindre ampoule, les crochets était ouvert au max ; par contre une énorme piscine dedans…
3ème test :
29 avril : départ Tignes le lac direction la pointe du lavachet. Au bout de 120 m de dénivelé, bloquer sur la piste des trolles complètement béton (pas de couteaux&hellip. Retour Tignes le lac, direction le grapillon a coté de la pointe du chardonnet (option de replis choisi la veille). Versant ensoleillé des le matin, pas de problème de neige dure… justement à 400m du but, neige trop transforme pas possible de passer… 620m de dénivelé sur cette partie.
2 leçons : bien choisir son objectif et son matériel (versant à l’ombre sans couteau n est pas une bonne idée… et partir tôt pour les versants ensoleillé&hellip
4ème test :
1er mai : je voulais faire les grapillons alors monter avec les remontées mécaniques puis petite montée de 328m en 50min le tout suffisamment tôt pour ne pas avoir de problème de neige trop transformé.
Finalement, au-delà de la nécessité de ne pas être en devers sur ce type de matériel (risque de perte de ski), j’ai toujours cherché à avoir le ski à plat pour maximiser l’accroche. Pour commencer, j’ai cherché à faire des randos de proximité en me renseignant un maximum avant et en repérant précisément le trajet sur carte IGN.
Il faudrait absolument que je teste des skis de rando pour voir la différence. Là je constate déjà que c’est beaucoup moins fatigant qu’en mettant les skis sur le dos !!
En espérant que ces éléments pourront aider ceux qui cherchent à savoir ce que vaut ce type de matériel.
inscrit le 17/01/03
327 messages