Bond'Zai.
Cela fait déjà quelques temps que cette face nord est des tours d'areu me nargue juste en face de mon terrain de jeu habituel. Cette fois, c'est fini, j'ai pris ma décision hier, ce sera pour aujourd'hui. Donc, ce matin, réveil 3h pour aller remonter cette fameuse pente. Bon, je vous passe les détails de la montée en pleine nuit à travers la forêt pour arriver directement aux passages croustillants.
J'ai commencé à remonter la face en crampons juste à l'aube. L'ambiance est déjà de la partie, les grandes pentes du pied de la face sont toutes en neige vitrifiée, au moins, je sais qu'il ne faut pas tomber. La montée se passe bien la neige est dure avec parfois une petite pellicule de glace , mais cela devrais réchauffer sans problème avec l'arrivée du soleil.
Ça y est, j'y suis, le fameux passage du saut. Et bien c'est pas gagné, bonne neige coûtée sur la récep. et grosse goulotte en glace sur 5m pour la prise d'élan, tant pis, je poserai les quelques mètres de corde que j'ai pris. Mais bon, pour l'instant, il faut monter, facile à dire. Le passage ce fera par la droite dans une sorte de cheminée, les crampons devant, le dos en opposition et les piolets qui balaient et raclent la neige pour trouver des prises. Pas si dur finalement, je me suis même fais plaisir. La sortie de ce passage débouche sur la grande écharpe de neige caractéristique de la descente. C'est chargé, environ 30-40 cm de poudre, et en plus, ça chauffe avec le soleil !
La traversée ce fera avec l'image en tête de la pente qui se fracture entièrement à mon passage. Ensuite, on débouche sur un petit plateau avec en toile de fond, la pointe percée, la mont blanc et ses congénères et bien sûr l'A40.
Pour moi, c'est ici que va débutée la descente, j'ai peur qu'en allant au sommet la pente ne prenne trop le soleil. Finalement, la pente est douce, mais il y a comme une impression de vide en permanence sous mes spatules, au bout de quelques virages on finis pas s'y faire.
Après le passage du saut, c'est virage et courbes jusqu'à la forêt sur de la neige qui a déjà eu le temps de bien chauffer et pourtant, il n'est que 9h30 . Heureusement que je n'ai pas fais le sommet.
Pour ceux qui envisagent cette descente, je n'ai de deux conseils, partir tôt et par risque faible. Cette descente est vraiment engagée du premier au dernier virage mais elle vaut vraiment le coup, ne serait ce que pour l'ambiance.
Pour les photos, j'essayerai d'en mettre si j'ai le temps mais il y en a sur le site :yadugaz
Arvi
Cela fait déjà quelques temps que cette face nord est des tours d'areu me nargue juste en face de mon terrain de jeu habituel. Cette fois, c'est fini, j'ai pris ma décision hier, ce sera pour aujourd'hui. Donc, ce matin, réveil 3h pour aller remonter cette fameuse pente. Bon, je vous passe les détails de la montée en pleine nuit à travers la forêt pour arriver directement aux passages croustillants.
J'ai commencé à remonter la face en crampons juste à l'aube. L'ambiance est déjà de la partie, les grandes pentes du pied de la face sont toutes en neige vitrifiée, au moins, je sais qu'il ne faut pas tomber. La montée se passe bien la neige est dure avec parfois une petite pellicule de glace , mais cela devrais réchauffer sans problème avec l'arrivée du soleil.
Ça y est, j'y suis, le fameux passage du saut. Et bien c'est pas gagné, bonne neige coûtée sur la récep. et grosse goulotte en glace sur 5m pour la prise d'élan, tant pis, je poserai les quelques mètres de corde que j'ai pris. Mais bon, pour l'instant, il faut monter, facile à dire. Le passage ce fera par la droite dans une sorte de cheminée, les crampons devant, le dos en opposition et les piolets qui balaient et raclent la neige pour trouver des prises. Pas si dur finalement, je me suis même fais plaisir. La sortie de ce passage débouche sur la grande écharpe de neige caractéristique de la descente. C'est chargé, environ 30-40 cm de poudre, et en plus, ça chauffe avec le soleil !
La traversée ce fera avec l'image en tête de la pente qui se fracture entièrement à mon passage. Ensuite, on débouche sur un petit plateau avec en toile de fond, la pointe percée, la mont blanc et ses congénères et bien sûr l'A40.
Pour moi, c'est ici que va débutée la descente, j'ai peur qu'en allant au sommet la pente ne prenne trop le soleil. Finalement, la pente est douce, mais il y a comme une impression de vide en permanence sous mes spatules, au bout de quelques virages on finis pas s'y faire.
Après le passage du saut, c'est virage et courbes jusqu'à la forêt sur de la neige qui a déjà eu le temps de bien chauffer et pourtant, il n'est que 9h30 . Heureusement que je n'ai pas fais le sommet.
Pour ceux qui envisagent cette descente, je n'ai de deux conseils, partir tôt et par risque faible. Cette descente est vraiment engagée du premier au dernier virage mais elle vaut vraiment le coup, ne serait ce que pour l'ambiance.
Pour les photos, j'essayerai d'en mettre si j'ai le temps mais il y en a sur le site :yadugaz
Arvi
inscrit le 12/02/05
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