Lu sur lequipe.fr aujourd'hui, je sais que ça ne va pas interesser tout le monde, mais il pose les bonnes questions :
A l'hôtel Central de Sölden où sera donné samedi le coup d'envoi de la nouvelle saison, l'Américain Bode Miller a réitéré ses propos sur le dopage tenus quelques jours plus tôt sur le site internet américain Ski Racing. Le vainqueur de la Coupe du monde 2005 aimerait que le monde du sport se pose les vrais questions sur l'interdiction de certains produits dopants.
«Mon argument, c'est que je trouve très hypocrite qu'un produit puisse être acheté par n'importe qui, mais pas par un athlète. Mon point de vue, c'est que s'il est utilisé de manière adéquate, supervisé par un médecin ou sous l'autorité de la recherche scientifique, même un médicament comme l'EPO peut trouver un équilibre dans son emploi. Parce qu'ils sont suscpetibles d'aider l'athlète à éviter les blessures et, surtout, les séquelles des blessures», a expliqué dans L'Equipe Miller, 27 ans, qui souhaite vivement relancer le débat. «L'EPO et les hormones de croissance sont, par exemple, des produits auxquels le, public a accès, qui ne sont pas illégaux comme la marijuana et la cocaïne. Je ne comprends pas les instances de la lutte antidopage qui disent qu'elles veulent rendre les choses équitables, car le sport n'est, par essence, pas un terrain de jeu équitable. Rien n'est équitable. Il y en a qui ont un meilleur matériel, d'autres de meilleures méthodes d'entraînement, d'autres de meilleurs coaches, d'autres de plus gros moyens. Il y a tout un tas de trucs qui ne sont pas équitables. C'est même le coeur de la compétition : l'un gagne, les autres perdent. Si vous voulez rendre les choses équitables, alors tout doit devenir légal.»
La fermeté de Kasper et de la FFS
Pour le skieur du New Hampshire, la solution «est comme toujours une question d'équilibre. Il va toujours y avoir des athlètes qui... Les risques pour la santé de l'athlète sont simplement impossibles à réguler, parce qu'il peut infliger à son corps des choses qui sont cinquante fois pire que tout le reste». Miller insiste sur le fait «qu'il est tout simplement impossible de contrôler la santé d'un athlète et qu'il est juste nécessaire d'avoir des niveaux de tolérance suivant les médicaments». Le champion affirme n'avoir jamais recours à ces produits dopants. «Ce n'est pas un problème qui me concerne parce que je ne fais rien de tout cela. Je n'utilise même pas de vitamines, de suppléments, de créatine ou autre chose», a précisé l'Américain.
Dans la foulée des déclarations du champion américain, Gianfranco Kasper, président de la Fédération internationale de ski (FIS), a estimé vendredi à Sölden que «si on laisse arriver le dopage, autant donner des médailles aux docteurs et aux chimistes». «C'est typiquement Bode. Il est un peu extrême. Il fonctionne ainsi, avec des confidences dans les bars. La FIS, bien entendu, reste ferme sur la question du dopage, en accord avec l'AMA (Agence mondiale antidopage) et le CIO (Comité international olympique)», a expliqué le président de la FIS.
A l'hôtel Central de Sölden où sera donné samedi le coup d'envoi de la nouvelle saison, l'Américain Bode Miller a réitéré ses propos sur le dopage tenus quelques jours plus tôt sur le site internet américain Ski Racing. Le vainqueur de la Coupe du monde 2005 aimerait que le monde du sport se pose les vrais questions sur l'interdiction de certains produits dopants.
«Mon argument, c'est que je trouve très hypocrite qu'un produit puisse être acheté par n'importe qui, mais pas par un athlète. Mon point de vue, c'est que s'il est utilisé de manière adéquate, supervisé par un médecin ou sous l'autorité de la recherche scientifique, même un médicament comme l'EPO peut trouver un équilibre dans son emploi. Parce qu'ils sont suscpetibles d'aider l'athlète à éviter les blessures et, surtout, les séquelles des blessures», a expliqué dans L'Equipe Miller, 27 ans, qui souhaite vivement relancer le débat. «L'EPO et les hormones de croissance sont, par exemple, des produits auxquels le, public a accès, qui ne sont pas illégaux comme la marijuana et la cocaïne. Je ne comprends pas les instances de la lutte antidopage qui disent qu'elles veulent rendre les choses équitables, car le sport n'est, par essence, pas un terrain de jeu équitable. Rien n'est équitable. Il y en a qui ont un meilleur matériel, d'autres de meilleures méthodes d'entraînement, d'autres de meilleurs coaches, d'autres de plus gros moyens. Il y a tout un tas de trucs qui ne sont pas équitables. C'est même le coeur de la compétition : l'un gagne, les autres perdent. Si vous voulez rendre les choses équitables, alors tout doit devenir légal.»
La fermeté de Kasper et de la FFS
Pour le skieur du New Hampshire, la solution «est comme toujours une question d'équilibre. Il va toujours y avoir des athlètes qui... Les risques pour la santé de l'athlète sont simplement impossibles à réguler, parce qu'il peut infliger à son corps des choses qui sont cinquante fois pire que tout le reste». Miller insiste sur le fait «qu'il est tout simplement impossible de contrôler la santé d'un athlète et qu'il est juste nécessaire d'avoir des niveaux de tolérance suivant les médicaments». Le champion affirme n'avoir jamais recours à ces produits dopants. «Ce n'est pas un problème qui me concerne parce que je ne fais rien de tout cela. Je n'utilise même pas de vitamines, de suppléments, de créatine ou autre chose», a précisé l'Américain.
Dans la foulée des déclarations du champion américain, Gianfranco Kasper, président de la Fédération internationale de ski (FIS), a estimé vendredi à Sölden que «si on laisse arriver le dopage, autant donner des médailles aux docteurs et aux chimistes». «C'est typiquement Bode. Il est un peu extrême. Il fonctionne ainsi, avec des confidences dans les bars. La FIS, bien entendu, reste ferme sur la question du dopage, en accord avec l'AMA (Agence mondiale antidopage) et le CIO (Comité international olympique)», a expliqué le président de la FIS.
inscrit le 05/02/02
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