un matin de printemps (heure d'été
, un gars déchausse au sommet du mur de la Pendant et passe devant nous comme une flèche. je décide de le suivre. sur le bas, la pente radoucit, le gars arrive à s'asseoir, mais il glisse encore vite alors il se cale en arrière sur ses deux avant bras. en me rapprochant, je vois deux traces roses dans la neige. le gars s’arrête enfin, je déchausse près de lui et demande comment il va. c'est un grand breton, il sourit qu'il va bien et me tend la main pour que j'aide à le relever. je lui demande s'il est vraiment OK. comme il hoche la tête, je lui indique qu'il saigne des deux bras. surpris, il regarde ses avant bras et ne sourit plus. la neige, ratraquée de la veille, lui avait retroussé les manches et les grattons lui avaient arasée la peau. au début, il ne sentait rien, mais rapidement, il commencé à souffrir. Un pisteur qui avait vu la chute ramenait les skis. blasé le pro, c'était pas la première fois qu'il voyait ça. Il a aidé à rechaussé et a conduit l'anglais au poste de secours de Lognan.
inscrit le 19/04/14
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