bonagva (29 juil. 2015) disait:
Janvier, c'est dans 5 mois, si tu les stockes dans un endroit à l'abri et bien sec, ça va le faire sans fart de protection et tu pourras directement attaquer en janvier.
Si le lieu de stockage n'est pas idéal, il vaut mieux leur mettre une couche de protection, genre fart rouge que tu n'auras qu'à racler et brosser en début de saison.
Pour les carres, très sensibles à la rouille, on lit tout et son contraire: certains affirment qu'il faut enlever le fart des carres qui conserverait l'humidité et y frotter du savon genre Marseille qui absorbe l'humidité au lieu de la maintenir sur le métal.
Perso, je préfère les stocker au sec et éviter les conditions propices à la rouille autant que faire se peut ...
Pour la brosse, après avoir raclé son ski pour enlever le plus gros (racloir en plexi réaffuté à chaque ski), on y passe une brosse nylon suivie d'une brosse crin de cheval.
La brosse nylon classique a des brins épais qui ne peuvent pas vider le fond de la structure, il faut finir le travail avec une brosse plus fine comme celle à crin de cheval.
A noter que le couple nylon/crin est le plus courant mais qu'il y en a d'autres (en général plus cher).
Pour le sens, fartage et brossage, c'est de la spatule (nose) vers le talon (tail).
En ski quotidien, c'est à dire tous les jours, toute la journée, un fartage par semaine, c'est peu.
Enfin, c'est déjà bien mieux que la plupart des touristes mais il en faudrait au moins deux par semaine, l'idéal étant le fartage journalier ...
Si la question vient du fait qu'il n'est pas très commode de trimballer tout le matériel avec soi en vacances, il y a des alternatives (farts en pâte, solides par friction ou liquides) qui permettent de tenir la semaine entre deux fartages traditionnels au fer.
Je me permets une incise sur ce seul point:
Dans le meuble traditionnel, on doit "lubrifier" les tiroirs (leur assise) pour qu'ils coulissent bien. Et il y a effectivement débat sur l'emploi du savon, ou d'une graisse hydrofuge (genre suif, ou autre).
En gros(1), la dominante, c'est qu'il vaut mieux éviter le savon, parce qu'il aimerait bien la flotte (ce con!), et que le bois il aime pas trop ça.
En gros(2), si j'ai bien compris, ce serait que la facétieuse soude du savon drague les molécules de flotte pour copuler honteusement avec elles. Dans le but de les détruire bien entendu! Sauf que des molécules lubriques de hachedeuxeaux ne participeraient pas à la partouze, mais resteraient néanmoins prisonnières de l'ensemble, d'où, taquinerie envers le bois (en le faisant gonfler, alors que c'est justement le résultat inverse que l'on cherche en mettant du savon), ou envers le métal, en s'oxydant (oui, c'est comme ça qu'on appelle le coït chez les métaux).
Moi, je vous le dis: La chimie, c'est cochon!
inscrit le 09/07/15
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