...mais ils avaient des ordonnances! Donc tout va bien.
Je copie colle la news:
Pierre Bordry, président du Conseil de prévention et de lutte contre le dopage, a révélé au Monde que treize cas de contrôles positifs ont été décelés lors du Tour de France. Mais seul le dopage de Floyd Landis a été avéré, les douze autres contrôles étant couverts par des justifications thérapeutiques.
«Hormis le cas de Floyd Landis, l'Union cycliste internationale a classé tous les dossiers car elle a estimé que tous ces coureurs disposaient d'autorisations à usage thérapeutique (AUT) leur permettant l'utilisation, en compétition, des produits interdits retrouvés dans leurs urines», a déclaré Pierre Bordry.
Ce phénomène relance la question des AUT, qui posent un voile de suspiscion supplémentaire sur le vélo. Pierre Bordry ne s'en cache pas, et insinue même que tout cela peut dissimuler d'autres formes de dopage : «60% des 105 coureurs contrôlés ont déclaré une AUT. Il est tout à fait justifié que des AUT soient délivrées dans des sports où, par exemple, les pratiquants sont plus âgés comme le golf ou le tir à l'arc, ou quand elles sont destinées à des personnes qui ont des problèmes cardiaques. En revanche, 60% de justifications thérapeutiques sur le Tour suscite des doutes sérieux et laisse à penser qu'elles peuvent cacher des pratiques dopantes.»
Sa conclusion est éloquente et alarmante, et résume bien la pensée commune: «Aujourd'hui, il y a encore un trop grand décalage entre le système de contrôle et d'analyse et la réalité du dopage.»
Je copie colle la news:
Pierre Bordry, président du Conseil de prévention et de lutte contre le dopage, a révélé au Monde que treize cas de contrôles positifs ont été décelés lors du Tour de France. Mais seul le dopage de Floyd Landis a été avéré, les douze autres contrôles étant couverts par des justifications thérapeutiques.
«Hormis le cas de Floyd Landis, l'Union cycliste internationale a classé tous les dossiers car elle a estimé que tous ces coureurs disposaient d'autorisations à usage thérapeutique (AUT) leur permettant l'utilisation, en compétition, des produits interdits retrouvés dans leurs urines», a déclaré Pierre Bordry.
Ce phénomène relance la question des AUT, qui posent un voile de suspiscion supplémentaire sur le vélo. Pierre Bordry ne s'en cache pas, et insinue même que tout cela peut dissimuler d'autres formes de dopage : «60% des 105 coureurs contrôlés ont déclaré une AUT. Il est tout à fait justifié que des AUT soient délivrées dans des sports où, par exemple, les pratiquants sont plus âgés comme le golf ou le tir à l'arc, ou quand elles sont destinées à des personnes qui ont des problèmes cardiaques. En revanche, 60% de justifications thérapeutiques sur le Tour suscite des doutes sérieux et laisse à penser qu'elles peuvent cacher des pratiques dopantes.»
Sa conclusion est éloquente et alarmante, et résume bien la pensée commune: «Aujourd'hui, il y a encore un trop grand décalage entre le système de contrôle et d'analyse et la réalité du dopage.»
inscrit le 07/01/05
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