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Il est 16h45, je crois quand nous repartons pour ce qui était une dernière tentative pour retrouver la forme. Et tout d’un coup, miracle, Fred à pris la tête ( pour ne plus la quitter !!), roulant à 25 km/h, et nous trois nous sommes mis derrière tout surpris de pouvoir enfin suivre normalement. Pendant quelques kilomètres ont sait rien dit, chacun attendait de voir si la forme était vraiment revenu, et si c’était pas un mirage. Au bout de 20 minutes, une chose est sur c’est que le moral lui était bien de retour, de tel sorte que même la mauvaise surprise de rencontrer une bosse de 4 km avant Aix, ne nous a pas enfoncé. Au contraire chacun est monté à son rythme, et en haut de la bosse, au moment de reprendre de l’eau, l’idée d’abandonner avait en l’espace de 10 km totalement disparu. C’était maintenant sûr : ont iraient au bout, et tous ensemble !!
La descente sur Aix fit du bien, on traversa la ville sans trop de problèmes et sans s’arrêter aux feux de circulations (on s’est arrêter seulement à 2 feux rouges sur les 360km !), on demanda de l’aide à la police, puis on attaquait la dernière partie entre Aix et Marseille.
Je savais que ne se serait pas plat, mais je n’imaginais pas de tells bosses, après 330 km ! Mais bon tout allait pour le mieux et je me sentais même beaucoup mieux que dans la montée de la croix haute, 200 km plus tôt !! Il y eu bien 4 ou 5 bosses, puis à 15 km de l’arrivée, alors que Julien ne savait plus où il était, on a commencé à se dire que ça allait descendre vu qu’on était encore à 300m d’altitude. Et ce fut le cas ; une descente régulière de plus de 10km nous attendait. On se laissait alors rouler doucement jusqu’à la mer, sur une avenue bordélique sur toute sa longueur. Pas de doute on était bien dans le sud. Une fois franchit les pièges d’une ville en effervescence, ne restait plus qu’à trouver le vieux port et la mer, ce qui ne fut pas facile du tout bizarrement.
Enfin vers les 19h30, après 360 km exactement à mon compteur, et une moyenne générale de 27.1, et plus de 13h30 de vélo, les bateaux du vieux port apparaissaient. On a ressenti beaucoup de soulagement d’être arrivée jusqu’à. Ont étaient vraiment tous content et presque surpris d’en être arrivée là, notre joie fut mesurer tellement la fatigue nous affligeait. On eu alors le temps de repenser à notre départ à 2h du matin, à ces 4h30 dans la nuit, à la montée difficile du col, à fantastique partie roulante qui suivit, à toutes ces lignes droites interminables qu’on avait alignées ! Quand on le fait on y pense pas trop, tu te concentre juste sur ta position, ton coup de pédale, ta vitesse et tes 2 km de relais à faire, puis tu te relève et tu pense à autre chose, sans même regarder la route. Mais une fois que c’est fait, ça paraît incroyable, d’être encore pas si mal sur ce port où les gens nous regardent en ce demander d’où on vient, tout en semblant deviner qu’on revient de loin…
Pas de doute en tout cas de mon esprit, cette aventure, qui me tenait à cœur après mes échecs précédents, reste comme le plus grand exploit sportif de ma vie, et il le restera certainement longtemps pour ne pas dire à jamais.
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lol c long en fait
inscrit le 18/08/05
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