88xx
88xx

inscrit le 18/08/05
53 messages
jeudi 1er septembre 2h du matin : on part avec 3 copains d'albertville direction marseille en velo , soit 366 km de bonheur et de souffrance aussi. Avant de partir on avait qql doutes sur nos chances de réussir, puis sur le velo on a eu des moments où on se disait que ça allait puis d'autres où on voulait arreter le velo , mais au final , vers 19h30 on est arrivé sur le vieux port !! et on était content.
















visage déformé par la douleur et la chaleur. en vrai jsui kan meme plus beau... ;)


arrivée !!


collector !! je vai l'encadrer dan ma chambre, qui dit mieux au compteur ??
freerider88
freerider88

inscrit le 24/03/05
15 messages
bien joué! vous avez fait du combien de km/h de moyenne?
Gilbertum
Gilbertum

inscrit le 21/07/05
2812 messages
Génial les gars, j'adore le vélo et particulièrement ce genre de périple, génial.
88xx
88xx

inscrit le 18/08/05
53 messages
exactement 27.2 de moyenne ! c qui est au dessu de nos espérance au départ, mai c assez roulant , a part le col.

ça c sans compter les pauses.

en gros 13h30 de velo
3h30 de pause sur toute la journée.
beefeater
beefeater

inscrit le 30/01/04
242 messages
Nice!!
neiges
neiges
Statut : Confirmé
inscrit le 28/02/02
3701 messages
Bravo les gars!!

Et, vous retournez en velo.....lol!
neiges
neiges
Statut : Confirmé
inscrit le 28/02/02
3701 messages
La 6eme photo, c'est à Sisteron, au dessus de la Durance, non?
fanf-des-pnottas
fanf-des-pnottas

inscrit le 08/08/04
278 messages
et vous etes revenus comment??
ddm
ddm

inscrit le 01/07/02
794 messages
Dément ! ;)
Le genre de périple qui me plait bien ! Bien joué !
powpow9
powpow9

inscrit le 12/02/05
4315 messages
Sympa, ce petit périple... euh non ce GROS périple! ;-)
Et juillet prochain, Armstrong n'a qu'à bien se tenir... s'il revient! Bravo les gars! :-)
88xx
88xx

inscrit le 18/08/05
53 messages
exactement la 6eme photo c'est à sisteron au km 220, une petite pause salutaire, mais jusqu'à là ça allait pas trop mal; c aprés que c'était "l'enfer", surtout kil faisai tré cho...
88xx
88xx

inscrit le 18/08/05
53 messages
parceque vous etes gentils, et si ça vous dit, je vous ^post le petit récit que javai fait de cette journée pas comme les autres...

"Ça y est on a réussi notre projet fou de joindre la mer et plus particulièrement Marseille, en un jour !

Après un départ à 2h du matin et un début de parcours ultra rapide jusqu’à Grenoble (85km à 32.7 de moyenne), les premières vraies difficultés arrivent dès la sorite de la ville, avec les premières pentes menant au col de la Croix-Haute. Tout de suite je sens que je ne suis pas dans l’allure, je préfère prendre un relais pour imprimer mon rythme et ainsi pas subir celui des autres. Cette stratégie marchera un temps, puis la tentation d’accélérer, ou de relancer, l’allure gagnera l’esprit du capitaine Fred. Benoît allait alors décider de m’attendre le plus possible, pour ne pas me laisser seule en pleine nuit dans cette montée en faux plats prononcés. L’arrivée à Monestier à 6h30 du matin ( à 27.9 de moyenne), puis la pause me permettront de manger quelques barres énergétiques , mais dès le col de Fau ( 899m) franchit la route ne descendait que très peu et ne cessait d’offrir des petites bosses cassantes ou même fracassantes ! A 5 km du col de la Croix-Haute, j’explose totalement, ils ne m’attentent pas, et j’en profite pour m’arrêter re-manger deux fois. Le doute avait déjà eu le temps de s’installer une première fois de mon esprit ; il reste plus de 200km et je ne suis pas capable d’aller plus vite que 10 km/h alors que les pourcentages ne dépasseront jamais les 5% !!

Toutefois, et paradoxalement c’est dans cet état de crise que je vais trouver l’espoir. Je me connais bien, et je connais les crises à vélo, et je sais donc que quand je sens plus de force dans mes bras c’est que je subi une fringalle. Donc si je mange beaucoup il y a des chances pour que les forces me reviennent. Je me précipite alors sur ma plus grosse barre énergétique, puis sur un madeleine, et je termine un peu plus dignement ce petit mais long col de la Croix-Haute culminant à 1176 m d’altitude, « sommet Henri Desgrange » de notre périple.
La bonne nouvelle à ce moment là, à 8h15 et après déjà 6 heures d’efforts, c’est la vision du magnifique buffet de petit déjeuner que le resto du col nous propose. Je décide de ne pas compter et je prends un max de bouffe, au final j’en aurais pour 10,10 euros, et l’histoire retiendra un détail symbolique.

Le restaurateur me fera cadeau des 10 centimes que je pensais (à tort) ne pas avoir. Petit geste, mais grande signification ; celle du respect, de l’admiration devant notre courage. Cette réaction des gens sera systématique dès qu’on leur dit d’où on vient et où ont comptent bien aller, que se soit la mamie Chambérienne rencontrer au petit déjeuner qui nous demande en toute logique en combien d’étapes ont fait ça…,que se soit la secrétaire ( d’origine grenobloise) du bureau de police d’Aix en Provence qui nous racontera ces souvenirs de jeunesses des jeux de 1968, ou encore les restaurateurs à Peyrius qui prendront le temps de discuter un bon de temps avec nous, comme s’ils étaient intrigués par notre projet et comme si ça réveillaient en eux des envies d’exploit et d’aventure. Par deux fois on eu le droit à un comparatif avec le Tour de France, pas de doute avec ce périple de fou ont atteignaient les limites imaginaires du corps humain, et ont étaient dans le haut niveau du courage.
Une fois dégusté le petit déjeuner, il nous fallait repartir et se lancer dans une fraîche descente, le compteur affiche alors 155km pour une moyenne tout à fait encourageante de 28.2, alors qu’on tablaient plus sur un 25km/h. Et les surprises sur notre avancement ne s’arrêtent pas là, car dans un élan de renouveau nous parcourrons les 72 km séparant le col et Sisteron à plus de 37km de moyenne !! Au prix de ces efforts (que nous payons peut être plus loin) la moyenne générale remonte à 29.5 alors que le compteur affiche 222 km !! On prend alors conscience qu’on est bien dans les temps et même en avance. Je pense alors qu’on se dit tous au fond de nous que ça va aller, et qu’on finir non pas facilement mais sans trop de soucis, en prenant notre temps. Erreur car dès les premiers kilomètres suivant Sisteron notre forme physique et notre morale vont commencer à baisser, en même temps que les températures montent et que les petites bosses se multiplient sur le parcours ; le début d’un long calvaire…
"
88xx
88xx

inscrit le 18/08/05
53 messages
" A 12h30 ont décident de s’arrêter manger à Peyrius, au kilomètre 250, Fred nous sent un peu moins bien et commence à partir de là son incroyable rôle de meneur du groupe en allant chercher un resto. Une fois une pizza avalée, le morale remonte un peu, mais un idée nous effraie : il reste encore 110 km ! Soit encore comme d’Albertville à Monestier, ou comme le tour du lac d’Annecy plus 20km !! A partir de là ont ne va pas cesser de penser en kilomètre restant. Ont se fixent petit à petit des objectifs de plus en plus modeste, et notre morale va carrément s’effondrer une fois passé la ville de Manosque.

La route nationale n’arrête pas de monter et descendre, alors qu’on pensait et qu’on nous avait dit que c’était plat jusqu'à Marseille ! Sur le plat le 25km/h devenait un objectif et dans les bosses le but était d’arriver à basculer pour se laisser aller dans la descente. Là je n’étais plus le seul à ne plus en pouvoir, Benoît et Julien prirent à tour de rôle ma place de dernier, et dans la tête de nous 3 le doute sur notre réussite allait s’installer de façon fracassante. Seul Fred tenait bon au niveau du moral, et allait aider celui d’entre nous trois qui se trouvait alors au plus mal. Il est même arrivé que notre groupe se soit divisé en 4 avec 100 ou 200 m d’écarts entre chacun. Pour moi j’étais quasiment sur de pas finir ce calvaire, et j’en avais alors plus rien a faire de pour finir ou pas, il fallait que je dorme, et le fait de prendre le train pour rejoindre mon lit d’hôtel devenait alors logique. Benoît et dans une moindre mesure Julien, ont eux aussi eu le temps de penser à cette alternative peu glorieuse.

Fred donnait lui l’impression d’une solidité morale et physique tout à incroyable. Alors qu’on franchissait les 300 km il semblait frais comme au début et conservait son coup de pédale fluide. Il relançait l’allure dès que possible (ce qui ne manquait pas de nous énerver à chaque fois), il allait sans cesse chercher, ou plutôt soutenir, le dernier du groupe, et à chaque pause il motivait tout le monde en relativisant les difficultés à venir. Il avait toujours un œil sur l’heure et sur notre état d’avancement, et jamais il ne douta de notre réussite, retardant juste l’heure d’arrivée estimée. Une vraie démonstration de force et de courage !

Passé les 300 km et les 10 heures sur le vélo, et avec une température dépassant certainement largement les 30°, les pauses étaient vitales. Et une pause fut particulièrement marquante. Au kilomètre 308 ont arrive à Peyrolles, une petite ville sans guère de charme et à la circulation perturbée par la proximité du grand centre urbain d’Aix en provence. Tout d’un coup benoît voit de l’herbe à l’ombre, et la pause s’impose. Pendant que Julien va chercher à boire et que Fred va acheter des pains au chocolat dans une pâtisserie, je m’installe avec Benoît sur l’herbe. Et en quelques minutes je m’endors, malgré le bruit des voitures qui passent à 2 mètres de nous. Ce ne fut pas un sommeil profond mais plutôt une sorte de somnolence très poussée, avec un vague rêve. Puis tout d’un coup retour à la réalité quand Fred me réveille en me proposant du Coca. A quatre ont se finira la bouteille d’un litre et demi, tout en parlant de la suite des opérations. Avec Benoît ont semblent plus pencher pour la solution du train à partir d’Aix si, et seulement si, ont arrivent pas à aller plus vite. Julien malgré sa fatigue très poussé semble encore vouloir vraiment aller au bout. Et en ce qui concerne Fred, il garde le même discours en disant que même s’ils ont finis à 20km/h les derniers 52 km ont sera encore dans les temps. Il nous avouera toutefois le soir venu qu’ont lui avait fait peur à ce moment là avec notre volonté d’arrêter.
"
88xx
88xx

inscrit le 18/08/05
53 messages
"
Il est 16h45, je crois quand nous repartons pour ce qui était une dernière tentative pour retrouver la forme. Et tout d’un coup, miracle, Fred à pris la tête ( pour ne plus la quitter !!), roulant à 25 km/h, et nous trois nous sommes mis derrière tout surpris de pouvoir enfin suivre normalement. Pendant quelques kilomètres ont sait rien dit, chacun attendait de voir si la forme était vraiment revenu, et si c’était pas un mirage. Au bout de 20 minutes, une chose est sur c’est que le moral lui était bien de retour, de tel sorte que même la mauvaise surprise de rencontrer une bosse de 4 km avant Aix, ne nous a pas enfoncé. Au contraire chacun est monté à son rythme, et en haut de la bosse, au moment de reprendre de l’eau, l’idée d’abandonner avait en l’espace de 10 km totalement disparu. C’était maintenant sûr : ont iraient au bout, et tous ensemble !!

La descente sur Aix fit du bien, on traversa la ville sans trop de problèmes et sans s’arrêter aux feux de circulations (on s’est arrêter seulement à 2 feux rouges sur les 360km !), on demanda de l’aide à la police, puis on attaquait la dernière partie entre Aix et Marseille.
Je savais que ne se serait pas plat, mais je n’imaginais pas de tells bosses, après 330 km ! Mais bon tout allait pour le mieux et je me sentais même beaucoup mieux que dans la montée de la croix haute, 200 km plus tôt !! Il y eu bien 4 ou 5 bosses, puis à 15 km de l’arrivée, alors que Julien ne savait plus où il était, on a commencé à se dire que ça allait descendre vu qu’on était encore à 300m d’altitude. Et ce fut le cas ; une descente régulière de plus de 10km nous attendait. On se laissait alors rouler doucement jusqu’à la mer, sur une avenue bordélique sur toute sa longueur. Pas de doute on était bien dans le sud. Une fois franchit les pièges d’une ville en effervescence, ne restait plus qu’à trouver le vieux port et la mer, ce qui ne fut pas facile du tout bizarrement.

Enfin vers les 19h30, après 360 km exactement à mon compteur, et une moyenne générale de 27.1, et plus de 13h30 de vélo, les bateaux du vieux port apparaissaient. On a ressenti beaucoup de soulagement d’être arrivée jusqu’à. Ont étaient vraiment tous content et presque surpris d’en être arrivée là, notre joie fut mesurer tellement la fatigue nous affligeait. On eu alors le temps de repenser à notre départ à 2h du matin, à ces 4h30 dans la nuit, à la montée difficile du col, à fantastique partie roulante qui suivit, à toutes ces lignes droites interminables qu’on avait alignées ! Quand on le fait on y pense pas trop, tu te concentre juste sur ta position, ton coup de pédale, ta vitesse et tes 2 km de relais à faire, puis tu te relève et tu pense à autre chose, sans même regarder la route. Mais une fois que c’est fait, ça paraît incroyable, d’être encore pas si mal sur ce port où les gens nous regardent en ce demander d’où on vient, tout en semblant deviner qu’on revient de loin…

Pas de doute en tout cas de mon esprit, cette aventure, qui me tenait à cœur après mes échecs précédents, reste comme le plus grand exploit sportif de ma vie, et il le restera certainement longtemps pour ne pas dire à jamais.

"

lol c long en fait ;)
Gilbertum
Gilbertum

inscrit le 21/07/05
2812 messages
Je n'espère pas à jamais, qu'il te donne l'envie d'en faire d'autre... :)
olivier87
olivier87

inscrit le 01/11/04
65 messages
moi même étant cycliste je ne dirais qu'une chose : CHAPEAU!!!
zounia
zounia

inscrit le 22/08/05
66 messages
bravo les gars, magnifique periple.
une...ange
une...ange

inscrit le 18/04/04
1338 messages
Héhé, je pensait avoir les potes les plus fous du monde (ils ont fait Foix-espagne en vélo, en passant par les cols, soit environ 210Km en 1 journée), mais là, vous êtes encore plus dingue! Chapeau en tout cas :)
88xx
88xx

inscrit le 18/08/05
53 messages
l'année dernier ont a fait le tour du mont blanc en jour , en partant aussi de nuit.

là c t 340km mais avec le col du petit st bernard ( 2100m) , du gran st bernard ( 2300m), de la forclaz ( 1500m), des montets ( 1400m) , puis la montée de megève (1000m).

enfin moi jai abandonné a cham au bout de 260km, à bout de force ,et le cul en feu, mais mes deux potes ont eux finis en arrivant à 22h !!!!

la descente sur marseille, quoi que plus longue et plus impressionante sur une carte, n'est pas aussi difficile qu'un tour du mont
el_bodeguero
el_bodeguero
Statut : Confirmé
inscrit le 14/08/03
3576 messages
Stations : 2 avisMatos : 2 avis
chapeau ! 27.2 de moyenne c'est ce que j'arrive a faire mais sur 2 h apres j'explose.
feel
feel

inscrit le 23/04/05
549 messages
Tré beau défit les gars, bravo c'est sympa
babar06
babar06

inscrit le 08/12/04
54 messages
félicitation,belle photo et joli récit.
il existe ce que l on appel raid extréme en cyclisme,il y celui du ventou,ou alors la traversé des alpes,je suis sur que tu y excellerais.
ce que vous avez fait demande des heures d entrainements et beaucoup de volonté.
quand à la récupération je suppose que tu as du déguster pendant qlqs jours.
Modo
skipass.com
skipass.com [Modo]
Statut : Expert
inscrit le 01/02/01
137K messages
Cette discussion est fermée car elle n'a pas enregistré de nouvelles contributions depuis plus de 6 mois.

Si vous souhaitez intervenir sur cette thématique, nous vous invitons à ouvrir un nouveau sujet sur le même thème.

cordialement

Skipass