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Grandvillard-Vanil Noir-Ciernes Picat-Flendruz [Alpes Fribourgeoises, Pays d'Enhaut]; temps indiqué ~9h, ^1750m, v1500m (740-2390-1710-1800-980m)
Le massif du Vanil Noir fait un peu la transition entre les sommets herbeux des préalpes fribourgeoises et les premières "vraies" montagnes des Alpes; on est un peu entre deux, tout le massif est magnifique, très sauvage (réserve natuerelle).
Départ de la gare de Grandvillard, avec un petit parcours sur route pour rejoindre le village. De là, départ d'une petite route qui se transformera en chemin 4x4 (qqes lacets coupables par sentier) et qui va rapidement longer pour un bon moment le ruisseau des Marais jusqu'au replat des Baudes (1285m, parking, entrée de la réserve). A partir de là, dernier bout de route jusqu'à la ferme des Coudres, puis sentier en direction de la cabane Pro Natura de Bounavaux, au pied du Vanil Noir, impressionnant depuis là.
Deux options de montée sont alors possibles: par la droite (en montant) en direction du col situé entre les deux Vanils (Noir et de l'Ecri) sur un sentier en zig-zag serrés dans une pente raide mi-herbeuse mi-rocheuse, puis depuis le col passage très aérien (main courante) derrière la crête avant le dernier bout d'ascension sur versant Est.
L'autre option, par la gauche, monte en direction du col qui permet de basculer sur Les Marrindes, puis rejoint le sommet à proximité de la crête avec un passage assez raide en cheminée. On suit cette dernière partie lorsqu'on veut redescendre sur les Marrindes depuis le sommet.
Au sommet donc (2388m), belle vue du Léman aux Alpes Valaisannes, avec un magnifique coup d'oeil sur les Gastlosen, les petites dolomites Suisses. Seul le Vanil de l'Ecri tout proche au sud (2375m) cache un poil la vue sur la suite de la chaîne qui se prolonge avec la Poite de Paray, le Vanil Carré puis la pointe de Cray avant de plonger sur Montbovon.
Pour la descente, impossible de tirer directement direction Château d'Oex à cause d'une falaise continue à mi-hauteur du Vanil Noir sur tout le flanc sud-est. Il faut faire un grand détour par la combe des Marrindes (cabane CAS/Pro natura). De là, on descend au bout de la vallée qui relie Château d'Oex à Charmey.
Il est plus intéressant de remonter un bout depuis la combe des Marrindes peu après la cabane (^100m) par un sentier dont le début est très dur à trouver (carte obligatoire, voir plus loin) qui reste en balcon au-dessus de cette petite vallée, sentier qui se transforme en chemin et que l'on peut suivre jusqu'à Paray-Doréna, refuge situé juste sous le flanc SE escarpé du Vanil Noir dont j'ai parlé avant. De là, il reste v700m jusqu'à Châteux d'Oex (plusieurs variantes de descente possible).
Perso j'ai été contraint d'écourter un peu la rando; j'ai quitté ce sentier en balcon au lieu dit "Les Bimis" pour descendre par un autre sentier raide et peu marqué mais très bien tracé (conçu) sur la vallée des Ciernes Picat (Auberge). En rejoingant la route il reste à descendre 2 bonnes heures dessus pour rejoindre la gare de Flendruz, sur le tracé du MOB. Un peu chiant en temps normal (cela dit, joli et sans trafic) mais dans mon cas c'était le moins pire.
Détail utile à signaler: de Grandvillard aux Ciernes Picat, abscence TOTALE de pannaux de signalisation jaune de randonnées!!!! C'est la première fois que je vois ça. Les sentiers sont certes toujours balisés, mais il n'y a strictement aucune indication aux intersections, c'est n'importe quoi!!! Carte au 1:25'000 indispensable. Je sais pas si c'est à cause de la réserve? M'enfin 2/3 panneaux de rando, c'est pas ça qui va bousiller la nature, quand-même...
Météo: Beau mais avec voiles d'été qui gâchent la visibilité. Plus de nuages élevés en fin de journée (j'ai terminé à 20h30 quand-même :-/).
Monde: Beaucoup sur le secteur de la réserve (une bonne vingtaine de voitures sur le parking de Bounavaux), mais la plupart ne montent pas juqu'au Vanil Noir, se contentant de passer le col direction les Marrindes. Quand-même deux-trois personnes au sommet.
Niveau faune, c'est la fête des la première rando! Croisé une bonne trentaine de bouquetins, dont une douzaine au col entre les deux Vanils, peu farouches.
Bilan, une très belle rando, en tous cas en théorie.
En pratique, j'ai commis deux erreurs que j'ai amèrement regrettées: ne pas avoir essayé mes nouvelles chaussures de marches avant de faire 9h d'entrée, et avoir oublié de prende des medic's contre mes maux de tête occasionnels. Résultat, des cloques hyper douloureuses dès la première heure de marche (je vous laisse imaginer les 8 suivantes) et une migraine de chien depuis le sommet et pour toute la descente... Un calvaire comme rarement!!
Kandersteg Allmenalp-First-Elsighorn-Frutigen Elsigbach, ~5h45 temps indiqué, ^1170m, v1100m (1723-2550-2280-2320-2045-2340-1795m)
La rando prévue était plus courte, sans le détour par l'Elsighorn (4h15) qui n'est pas vraiment sur le parcours.
Départ de Kandersteg par le magnifique TPH 8 bien old school de l'Allmenalp, sans cabinier bien sûr et avec un tracé ahurissant (à la descente, plongée brutale depuis une falaise haute de 250m avec cascade juste en-dessous, magnifique).
Vu depuis cet alpage (bistrot), le sommet du First n'est pas très impressionnant; c'est sur l'autre versant qu'il ressemble plus à une montagne.
La montée se fait tout-du-long dans de l'alpage, mi-caillouteux à la fin, en pente croissante mais sans aucun passage impressionnant. La montée en elle-même n'a rien d'extraordinaire, mais c'est la vue qui vaut le coup, notamment en face sur le lac d'Oeschinen qui se dévoile au fil de la montée surplombé par son cirque de montagnes et glaciers.
Arrivé au sommet du First (2549m) -aucun rapport avec le First au-dessus de Grindelwald- , la vue bascule sur la vallée d'Adelboden sur l'autre versant avec en fond les Alpes Vaudoises. Au sud, les premiers 4000 des Alpes Bernoises, et donc le lac d'Oeschinen à l'est. Je me souviens plus si on voit aussi le lac de Thoune ou si c'est seulement depuis l'Elsighorn...
La descente se fait dans la cuvette d'Elsigalp et son petit lac (petite station de ski), d'abord assez raide (sur-équipé) puis plus facile. Le sentier normal descend en zig-zag sur le lac, mais il est plus intéressant de faire un détour vers le nord par Stand et le Golitschehöri (col) avant de descendre direction Elsigenalp.
Une fois la partie raide descendue et la cote 2045m atteinte, j'ai tiré plein nord sur l'arrivée d'un petit TK (sentier indiqué sur carte mais plus visible) pour rallonger un peu la rando et monter à l'Elsighorn, sommet situé sur la même chaine que le First (chaine qui encadre la vallée de Kandersteg à l'ouest), mais plus au nord. Le sommet parait proche et facile mais il faut quand-même remonter ^300m. Un peu avant le sommet on rejoint le sentier habituel qui monte directement depuis l'arrivée du TPH d'Elsigbach, apparament habituellement très fréquenté (3 traces). Au sommet (2341m) on gagne un peu de vue au Nord sur le lac de Thoune.
Descente par ce même sentier dont je viens de parler jusqu'au sommet du TPH d'Elsigbach (100m au-dessus du TPH quitter les indications et la route pour viser le chalet du pt 1896 et descendre le sentier non-indiqué mais bien visible plein ouest, ça évite les lacets de la route).
Rajouter 45min pour redescendre à pieds sans le TPH. Retour à Frutigen en bus.
A noter que le domaine skiable de Frutigen-Elsigbach vient de constuire une petite retenue d'eau en vue d'installer des canons à neige (tranchées déjà en cours).
Bilan, belle rando pas trop difficile ni trop longue.
Pas mal de monde par contre (car station-à-station, courte distance) mais raisonnable.
Temps mitigé, brumeux le matin, nuageux en début d'après-midi puis se découvrant vers 4h.
Pas de bestioles cette fois.
Visperterminen (Giw)- Gebidum - Gamstal - Glishorn - Col du Simplon, temps indiqué ~10h, ^1700m, v1660m (1960-2325-1360-2525-2000m)
Très grosse rando, peut-être la plus éprouvante que j'aie faite, probablement parce que ^765m sont hors-sentier.
Départ depuis le sommet du TSD2 Visperterminen - Giw (ouvert en été) par un chemin d'exploitation bien rébarbatif mais court, jusqu'au lac de Gebidum, tout près du Gebidum Pass (seul accès carrossable vers le Gamstal et voie classique de rando vers le col du Simplon), environné de plusieurs 4000m; le site est magnifique. Un sentier nouvellement créé monte vers le sommet proche de Gebidum (station radio-TV) où la vue est encore plus belle (a noter un TPH de service interdit au public qui monte depuis la vallée du Rhône ^1670m en une fois, pour une longueur d'environ 3km).
Le sentier descend ensuite agréablement plein Nord d'abord sous ce TPH puis en sous-bois direction NE pour atteindre successivement les clairières de Wyssi Flüe puis Äntsch. Prendre ensuite le sentier direction sud qui longe en balcon le torrent du Gamsa, dans le sauvage Gamstal. On franchit le torrent au débit assez impressionnant sur un nouveau pont, avant d'entammer la montée vers le Glishorn.
Le sentier balisé continue à remonter le torrent en direction du fond de la vallée; le quitter à l'altitude le 1520m pour un sentier non-indiqué mais bien visible qui s'embranche à gauche et monte vers le groupe de chalets de Drilärchu. Une fois là-bas commence la montée hors-sentier vers le Glishorn. On croise bien de temps un temps un semblant d'ancien sentier, mais trop peu visible pour arriver à le suivre. Montée donc à vue direction NE à travers le sous-bois entrecoupé de chaos de pierres jusqu'à atteindre un replat où on trouve trois cahuttes de pierre en ruine sous le sommet du Glishorn, un peu plus haut que la lisière des arbres (2200m). La montée se termine sur une pente herbeuse bien raide en direction du sommet, qui n'a l'air de rien d'ici mais qui surplombe Brig de près de 2000m sur son versant nord.
Peu avant le sommet on rejoint le sentier balisé qui monte depuis la vallée du Rhône (Gamsen).
Au sommet (2525m); la vue porte aussi bien sur les Alpes Bernoises (glacier d'Aletsch, Finsteraarhorn...) que valaisannes (Weisshorn, chaine des Mischabel, Weissmies...).
Le sentier descend ensuite sur le versant Est. On prend ensuite un sentier en balcon direction Sud qui longe l'Ärezhorn puis le Tochuhorn. Au passage d'un petit col en contrebas du Tochuhorn on découvre la vallée du Simplon et la route qui serpente vers l'Italie. Il reste encore v500m de descente, que l'on termine au bord des petits lacs qui environnent le col du Simplon.
Un rando donc assez éprouvante, dans un paysage assez varié mais avec une vue magnifique sur les 4000 du Haut-Valais, particulièrement avec la météo de ce mardi, où les derniers nuages qui s'accrochaient aux plus hauts sommets se déchiraient peu à peu au fil de la journée. La visibilité était d'ailleurs nettement meilleure que ces derniers jours.
Température bien fraiche!
Très peu de randonneurs dans le coin (pas de station aux environs), j'en ai croisé 3 de la journée je crois !!
Vu encore 2 marmottes, un chamois et une biche.
La région du col du Simplon est superbe, autant pour de courtes ballades en boucle autour du col (plein de lacs et ruisseaux) que pour des plus longues, vers la vallée de Zermatt/Saas ou alors vers l'Italie ou le Binntal.
Ve 6 Août: Villa-Col de Torrent-Sasseneire-Lac de Lona-Bendolla (-Grimentz): temps indiqué ~6h30, ^1540m, v1170m (1740-3255-2640-2670-2110m)
Je crois que c'est mon plus haut sommet atteint en rando en été. On a pas vraiment l'impression que le Sasseneire est à plus de 3000 vu du fond du Val d'Herens; il ne se détache que peu de la crête qui sépare le val d'Herens du val d'Anniviers (bon, il faut dire que tous les cols qui travesent sont déjà à 2900...)
Départ de Villa, le plus haut village accessible en car postal.
La montée se déroule en trois paliers: un premier assez raide dans les paturages, par les Mayens de Cotter (couper l'itinéraire balisé à la cote 1940m pour un sentier s'embranchant à droite; raccourci), un deuxième qui traverse un replat et un petit étang d'altitude avant de monter un bout à flanc de pente direction Est, puis enfin un troisième palier court mais raide à nouveau, en zig-zag serrés jusqu'au col du Torrent.
v50m sous le col, prendre un sentier à gauche (non-indiqué) qui monte vers le Sassenaire, encore ^400m plus haut que la bifurcation.
Au cours de la montée, à chaque fois qu'on croit apercevoir le sommet, un autre sommet apparait derrière!! Le sentier est un peu aérien par endroits, mais sans plus.
Au sommet (3254m), je serais bien incapable de vous décrire le paysage, vu que les nuages m'ont accompagné dans la montée et n'ont pas voulu me laisser seul au sommet
Je suppose qu'on y voit tout le val d'Herens et le val d'Anniviers, avec les deux lacs des Autannes et de Moiry en enfilade, et les 4000 qui ne manquent pas autour.
La seule descente possible par sentier repasse par le col du Torrent, mais on peut couper ce détour en plongeant dans un pierrier dir. Est entre le sommet principal et le "deuxième sommet" directon col de Torrent.
J'ai opté pour ce parcours-là en m'étant aperçu qu'il n'y avait pas de bus avant 17h au barrage de Moiry (ma destination initiale; en fait c'est faux, il y a des bus-navettes des RM en plus des cars postaux).
Ayant l'intention de rejoindre Bendolla, le détour par le col du Torrent et Moiry était un peu long.
J'ai donc coupé ensuite via le basset de Levron directement vers le Lac de Lona, tout en hors-sentier mais très agréable, car au pierrier initial (avec des bonnes chaussures et la pente adéquate on peut descendre quasiment en glissant dans le pierrier, j'ai découvert ça cette année) a succedé plusieurs névés de bonne taille qui m'ont quasiment ammené sans effort au lac de Lona!
De là, il ne reste plus qu'1h25 sur un joli sentier en balcon en direction de la gare supérieure de la télécabine Grimentz-Bendolla.
J'ai d'ailleurs pu constater une nouvelle fois le scandaleux état du domaine skiable de Grimentz, qui contraste bien avec la beauté du village.
Des remodellages massifs sur presque toutes les pistes (heureusement le rengazonnement a pris -en bas en tout cas-) qui se voient à des km à la ronde. Scandaleux, surtout pour une petite station comme ça avec un tel cachet.
Le temps était pas trop mauvais au départ, avec juste quelques nuages élevés sur les sommets. Le temps s'est couvert au fil de la montée, avant de se redégager au col de Torrent, ce qui m'a incité à poursuivre jusqu'au Sassenaire... Mais il s'est totalement rebouché le temps que j'arrive en haut.
Evidemment une fois à Bendolla, retour du beau temps...
Beaucoup de monde sur la montée du col de Torrent. Normal, c'est un classique, qui plus est depuis peu sur le parcours du Tour du Cervin.
Par contre, dès le Sassenaire, plus un chat!
C'est fou, autant les gens sortent en HP sans arrières-pensées en hiver, autant en été on voit extrêmement peu de randonneurs qui sortent des itinéraires balisés. Et je parle même pas d'aller hors-sentiers!
Bizarre non?
Pas vu beaucoup de bêtes sauf une marmotte aux abors du sommet du Sassenaire, et un troupeau de vaches d'Herens sous le col de Torrent (magnifiques, ces vaches!)
Les Haudères-Ferpècle-Glacier du Mont-Miné et retour; temps indiqué 4h25; ^530m, v530m (1450-1980-1450m)
Petite rando de récup' en ce jour qui fut le plus beau (météorologiquement parlant) des 3.
La montée vers Ferpècle (petit barrage; l'eau du lac alimente le lac des Dix, comme celle de beaucoup d'autres retenues dans le Haut-Valais) peut se faire sur les deux rives du torrent.
Le sentier balisé commence sur la rive gauche puis passe sur la droite.
Perso je recommande de rester tout du long sur la rive droite (le premier sentier -deux variantes- n'est pas indiqué mais bien visible) sauf depuis Salay où on peut repasser rive gauche pour éviter de monter le dernier bout sur la route, ou alors tout du long sur la rive gauche, à condition d'aimer les trips camel-trophy.
En effet, le sentier est magnifique, mais fermé depuis Lothar en 1999 (en guise d'explication, ils ont mis un panneau piétons interdit surplombé d'un autre panneau... chutes de pierres!, alors qu'il n'y a pas une seule falaise dangereuse au-dessus du sentier... N'importe quoi, comme d'habitude.)
Enfin bref le sentier est abandonné par les randonneurs et bien envahi par la végétation (et les arbres renversés au début).
Il est malgré tout encore visible et suivable sans trop de problèmes, orties exceptées (pas trop encore, j'ai passé en short sans trop de souffrances!)
Arrivé au niveau du barrage et du lac, il ne faut pas hésiter à continuer encore un bout jusqu'au bas du glacier (panneau) parce que le panorama depuis le barrage ne casse rien. Le mieux, au prix d'un détour, est de monter à l'aller pars le sentier direction Bricola/refuge de la Dent Blanche, puis de prendre ensuite à droite un sentier presque à plat qui suit grosso-modo la cote 2000m juste au-dessus de la vallée. On débouche par ce moyen dans la magnifique cuvette du fond de la vallée de Ferpècle, dans laquelle aboutissent les deux glaciers du Mont-Miné et de Ferpècle.
Pour accéder au pied du glacier du Mont-Miné (grotte d'ou s'écoule l'eau de fonte, visible de loin), il faut revenir sur ses pas pour passer une passerelle un peu plus bas.
On peut aussi envisager de traverser les deux torrents, mais là c'était impossible à pied sec, voire même impossible sans danger au moment où j'y étais.
Beaucoup de monde sur place, qui montent en voiture jusqu'au barrage et font le dernier bout à pied jusqu'au bas du glacier.
C'est vrai que l'endroit vaut le coup.
Arolla-Col de Riedmatten-Barrage de la Grande Dixence; temps indiqué 6h; ^915m, v550m
Un classique parmis les classiques.
Le col de Riedmatten est célèbre d'une part parce que c'est l'un des seuls passages entre le Haut Val d'Herens et le val des Dix, d'autre part parce qu'il est emprunté par la patrouille des glaciers.
La montée traditionnelle vers le col se fait sur le flanc Sud-Est de la montagne d'Arolla; pour ma part, pour éviter un peu la foule, je suis monté par un sentier d'abord dans la forêt au Sud-Ouest d'Arolla, puis le long du TK principal, et enfin dans une petite combe où passe une piste juste au sud du téléski, avant de rejoindre le sentier normal juste au-dessus de l'arrivée de celui-ci.
La deuxième partie de montée commence doucement puis monte crescendo, pour terminer très raide jusqu'au col de Riedmatten, magnifique passage très étroit entre deux pans de montagne.
Le vue se dégage sur le val des 10 et la longue langue du glacier de Cheillon, avec la cabane des dix au fond. Le Mont-Blanc de Cheillon surplombe le fond de la vallée.
La descente direction val des Dix est encore plus raide et impressionnante!! Avec le terrain mouillé c'était assez délicat.
A noter qu'il existe un deuxième passage tout proche du col de Riedmatten, le Pas de Chèvres, moins raide (et légèrement plus bas) que le col de Riedmatten côté Arolla, mais qui nécéssite le franchissement d'une barre rocheuse côté val des Dix (passage en échelle assez impressionnant vu de loin!).
Pas mal de gens font d'ailleurs le circuit Arolla-Riedmatten-Chevres-Arolla.
Une fois la partie raide rescendue, on débouche dans un vaste pierrier qui borde la langue à moitié recouverte du glacier de Cheillon. Un embranchement indiqué permet de rejoindre la cabane des dix en travesant le glacer (et ensuite p.ex. de revenir sur le lac par le versant Ouest de la vallée). Perso je suis resté sur le versant Est qui longe la vallée en direction du lac des dix, en tardant à descendre. Ce n'est qu'aux abords du lac qu'il commence à descendre franchement, avant de passer sur la nouvelle passerelle qui franchit le torrent provenant du glacier de Cheillon.
A noter que l'anciennne passerelle de Cheillon, très impressionnante (plus de 100m de long, 40m au-dessus du torrent) n'existe plus, j'en ai fait m'amer constat.
En effet, j'ai quitté le balisage peu avant la nouvelle passerelle pour suivre l'ancien sentier qui y descend... et je me suis retrouvé le bec dans l'eau (du lac des dix).
Pensez-vous qu'ils auraient pu poser un panneau ou une simple indication "pont détruit", ou un truc du style?? Que nenni! Certes le balisage dirige vers le nouveau sentier (mais quand on voit l'absurdité de certains balisages, perso je préfère souvent faire confiance à ma carte), mais l'ancien est bien visible, on y voit bien les anciennes balises, et le pont est encore sur les cartes les plus récentes...
Quelle bande d'abrutis, désolé!
Enfin bref, v200m ^200m pour un petit détour forcé qui n'a pas été inutile puisqu'il m'a permis pour la première fois de voir des Edelweiss et des marmottes en grand nombre, étonnées de voir encore un randonneur ici.
Enfin, en guise de dessert, il reste à longer tout le lac des dix sur un sentier caillouteux jusqu'au barrage, ce qui prend quand-même pas loin de deux heures!
Mais avec un lecteur-MD dans le sac, ça passe très vite!
Je vous raconte pas le pied intégral que c'est de longer ce lac dans lequel se mirent des 4'000m avec dans les oreilles l'"aria di mezzo caraterre" (je doute que quelqu'un connaisse, m'enfin bon!)
Pour terminer comme d'hab, le point météo-fréquentation-bestiaux.
BEAUCOUP de monde. Normal, c'est dimanche, c'est les vacances, et c'est un itinéraire classique.
M'enfin la montagne est vaste, toute foule qu'il y a, ça dilue quand-même.
Peu d'animaux sur le parcours, mais toutes les marmottes attendaient sur le fameux sentier en cul-de-sac vers la passerelle détruite de Cheillon (a ce propos, je cherche des infos; quand et comment a-t-elle disparu, pourquoi ne l'a-t-on pas reconstruite au même endroit?)
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Ah oui, encore une chose importante, un grand coup de chapeau à la station d'Arolla, avec un domaine skiable très très peu remodellé! Ca change de Grimentz, c'est magnifique! Et pourtant le domaine est situé entre 2000 et 3000m, c'est pas que du gazon !
J'ai fait aujourd'hui au départ des Fers et en boucle. Les fers -> lac des mayens -> tour d'ai ->lac des mayens -> tour des mayens -> (passage à environ 40 minutes du sommet de tour de famelon) -> les fers.
Je pense que les 3 tours sont faisables sur la journée, par contre la montée sur le mont d'or ca doit être limite.
En fait en plus de la dénivelée il y a surtout des longues traversées.
Pour beaucoup de ces sommets tu reparts aussi d'assez bas.
Je sais pas ou t'en est sur ce projet...
Sans le raccourci, en se basant sur les temps de cartes, il faut compter 9h depuis le Col des Mosses, avec 2080m de dénivellé montant.
Une grosse rando, mais jouable quand-même je pense!
A noter que le sentier qui monte au Mont-d'Or depuis le col des Mosses a disparu des cartes depuis quelques années; suivant l'état de la végétation ça peut augmenter un peu la difficulté.
Le problème c'est que certains de ces sentiers traversent plus ou moins à plat sur d'assez longues distances, voir remontent un peu, ou redescendent un peu.
C'est aussi par endroits un peu le bordel pour savoir ou passer, parfois plusieurs sentes, voir qui se perdent au milieu des lapiaz.
C'est aussi mieux d'éviter par temps humide surtout pour la tour du mayen.
Tu calcules combien de temps le sommet de la tour du mayen et le sommet de la tour d'ai en passant par derrières les tours et par la via ?
Pout 'aider un peu je peux te donner mes temps de montée.
J'ai mis environ 50 minutes du lac des mayens au sommet de la tour d'ai. Le sentier grimpe bien tout le long, peu de traversées.
J'ai mis 1 heure du lac des mayens au sommet de la tour de mayen, mais avec une assez longue traversée dans la partie inférieure.
Pour la via ferata, tu l'as déjà faite?
Perso j'ai pas encore une grande expérience de ça, j'ai faite que celle du Rübli à Rougement.
Bon c'est vrai que le raccourci n'en vaut pas la peine dans cette rando je pense.
Ca fait pas mal de temps que j'avais reperé cette rando qui offre des vues splendides sur le lac.
Départ du sommet des Rochers de Naye en direction du Jardin Alpin puis du Col de Chaude (accessible en voiture). De là, le sentier redescend un peu puis longe le flanc de la Pte d'Aveneyre avant de remonter pour passer le Pertuis d'Aveneyre et offir une vue sur le lac de l'Hongrin.
Un raccourci permet de monter directement au sommet de la Pte d'Aveneyre depuis le col de Chaude, mais le sentier (dont la partie sommitale figure encore sur les anciennes cartes) a complètement disparu, rendant la montée dans les hautes herbes trés éprouvante.
Le sentier suit ensuite la crête jusqu'à la pointe de Malatrex. Le parcours est majestueux et offre de multiples vues sur le Léman. Le summum est atteint à la Pointe de Malatrex qui plonge sur le lac (premier sommet rencontré dans le prolongment du bout du lac). Rien que pour cette vue et ce bout de sentier la rando vaut vraiment le coup. (possibilité de monter à Malatrex depuis Roches par un sentier dans la vallée de l'Eau Froide aussi).
Plusieurs parcours possibles ensuite pour redescendre dans la vallée de l'Hongrin; perso j'ai suivi la route forestière vers la ferme de l'Ortier, puis le chemin qui descend sous celle-ci en direction de Grand Ayerne où on peut traverser le ruisseau.
On emprunte ensuite un bout de route militaire (possibilité de couper) jusqu'au replat du Lac Rond et du Lac Pourri, où la montée sérieuse jusqu'au col sous la Tour d'Aï (sommet d'un TSF2) s'amorce.
La vue sur la Tour d'Aï et du Mayen depuis "derrière" est d'ailleurs encore plus impressionnante que depuis la Berneuse!
Arrivé au col, il reste à redescendre sur le lac d'Aï et de remonter un court bout jusqu'à la Berneuse, sommet de la TC qui descend à Leysin.
A noter que cet itinéraire traverse le champ de Tir de l'Hongrin, dont la traversée est fréquemment interdite en semaine (se renseigner).
Les sentiers que j'ai pris sont tous balisés, cependant le bout Pte d'Aveneyre-Pte de Malatrex est très peu marqué (malgré un balisage récent; curieux) et le bout Grand Ayerne-Col (sous la Tour d'Aï) n'a pas été rebalisé depuis plus de 10 ans (y'a encore l'ancien balisage orange) et a disparu des panneaux jaunes récents (bizarre; apparament on veux éviter que les randonneurs passent dans le champ de Tir).
Jusqu'à la ferme de Lioson le sentier est pourtant toujours très bien marqué, mais il disparait par endroits entre Lioson et le sommet du col.
Pas trop de monde rencontré sur le parcours; un peu quand-même entre entre les Rochers de Naye et Malatrex.
Beau temps, assez frais et venté (agréable), avec petits nuages élevés mais bonne visibilité.
Vu quelques chamois de loin en contrebas de la Pte d'Aveneyre (sur l'ancien sentier dont je parle plus haut)
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J'ai encore vu le tracé de la Via Ferrata de la Tour d'Aï; elle a l'air sympa (pas artificielle comme pas mal de Via Ferrata récentes; elle suit une vire), assez difficile par rapport à celle de Rougemont.
Je sais pas si ils louent ou prêtent un baudrier au sommet de la TC comme à Rougemont; j'ai pas pensé à demander.
Sinon, pas trop de remodellage sur Leysin, sauf sur de toutes petites sections (sommet de la Berneuse direction Lac d'Aï et piste de redescente).
Le Pipe "solide" est effectivement assez moche... Heureusement le gazon a commencé à repousser dessus, mais bon...
marc (14 juillet 2005 21 h 28) disait:
La haute cime c'est de la randonnée mais il faut déjà un pied sur, surtout au dessus du col des paresseux.
Depuis le col de susanfe c'est une sentre qui monte dans des bancs de shistes délités et du pierrier.
Vue magnifique depuis le sommet.
inscrit le 22/10/01
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