karnaag (02 février 2009 17 h 17) disait:
Perso je ne suis jamais monté là haut, justement pour cette raison. Je me le garde pour plus tard, pour savourer tout le chemin parcouru d'ici là, quitte à le faire par une voie plus dure que la voie normale.
Oui mais ça, ça s'appelle tortiller du postérieur pour déféquer droit
Sérieusement, le gars qui veut faire le Mont-Blanc, qu'il le fasse, j'avais 18 ans la première fois que j'y suis monté, ça m'a mis une claque tellement c'était beau. Je ne faisais pas d'alpinisme avant et je n'en fais toujours pas maintenant, mais c'est pas grave, l'important c'est d'avoir apprécié cet instant ou tu sens plus que jamais la grandeur de la montagne.
Peu importe si tu es alpiniste chevronné ou juste amateur de belles randos, tu as le droit de faire le Mont-Blanc, même si tu ne compte pas faire de l'alpinisme ton violon d'ingres.
L'important, c'est:
Un, d'avoir la banane quand tu fais ta petite préparation physique avant les quelques semaines avant l'ascension.
Deux, d'avoir la banane lors de l'ascension.
Trois, d'avoir la banane quand tu es au sommet (et que tu cherche la station de ton enfance dans ce merveilleux paysage).
Et quatre, avoir la banane quand longtemps après tu te rappelle de tout ce chemin parcouru.
Et c'est ça qu'est bon, mais y'a pas besoin d'être un alpiniste chevronné pour ressentir ça, et ça même ma mère vous le dira. (Bon, ma tante quant à elle, a "généreusement" vomi sur tout ce qui bouge pendant la nuit passée aux Cosmiques, le mal des montagnes ça se contrôle pas...
)
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