Un peu plus d'info aujourd'hui :
l'Est républicain du 14/03 disait: Un Vosgien tué par une coulée de neige
Un skieur hors-piste de 49 ans a été enseveli sous un mètre cinquante de neige, hier, dans le massif du Hohneck.
EPINAL. - Les hommes des pelotons de gendarmerie de montagne de Xonrupt-Longemer (Vosges) et de la vallée de Munster (Haut-Rhin) ont répondu dès 14 h, hier, à l'alerte donnée par les pisteurs-secouristes du domaine de ski de fond des Trois-Fours devant les appels au secours lancés par d'autres skieurs.
Un peu plus tôt, Catherine et Philippe Berbin, domiciliés à Etival-Clairefontaine, dans le secteur de Saint-Dié-des-Vosges, se livraient au ski hors-piste dans le secteur compris entre le Gaschney et le Schaefferthal. Une plaque de neige, rendue instable par l'abondance de l'enneigement et le redoux, s'est effondrée dans un couloir sur le versant alsacien. Elle a provoqué une coulée qui a entraîné Philippe Berbin dans son sillage. Celui-ci a fait une chute d'environ 350 mètres. Agé de 49 ans, il a été tué sur le coup.
Pour le localiser, les gendarmes ont fait appel à Pycik, le chien du peloton de surveillance et d'intervention de la gendarmerie de Cornimont-Travexin. Mais son intervention s'est révélée vaine. Le corps de Philippe Berbin a fini par être retrouvé deux heures après le début de l'intervention, grâce à des sondes. Il était enseveli au pied d'un arbre, sous un mètre cinquante de neige, sur le territoire de la commune de Stosswihr (68).
En revanche, son épouse est sortie indemne de cette coulée. Prisonnière du couloir de neige, elle a toutefois dû être hélitreuillée par l'hélicoptère spécialisé dans ce type d'exercice, pour être retirée de sa position. M. Berbin, père de trois enfants, travaillait en tant que technicien au sein de l'entreprise AOP de Raon-L'Etape. Sportif confirmé, il aimait énormément pratiquer le ski.
Cet accident rappelle toutefois la dangerosité du hors-piste. Même si le relief du massif vosgien n'a rien de commun avec celui des Alpes, les coulées de neige voire les avalanches n'y sont pas rares sous l'effet du redoux. Et la hausse annoncée du mercure, pour les prochains jours, va évidemment accélérer les risques. L'enquête a été confiée au PGM de Munster.
Lien vers l'article
J'étais au sommet du Honeck vers 15h00, je n'ai rien remarqué de spécial...
inscrit le 07/01/04
1551 messages