Bon on reprend tout...
on m'a mis le doute sur la réelle formation des glaciers actuels. Après moultes recherches, il s'avère que
m. n'avait pas si tort (excuse moi) et que j'ai finalement pas tout à fait raison. je m'était jamais posé de questions sur ce détail qui me semblait évident... ça m'apprendra!
L'emplacement de nos glaciers dateraient donc bien du Moyen-Age...
extrait de cette page assez intéressante (elle reprend scientifiquement ce que j'ai pu lire un peu partout mais dans les bouquins): http://www-lgge.ujf-grenoble.fr/~annel/Documentaire/Variations/VariaHome.html#EresGlaciaires
...assez régulièrement, malgré des périodes de recul, le volume des glaces a augmenté pour atteindre un maximum il y a environ 20000 ans. C'était l'époque de l'homme de Cro-Magnon.
Puis soudain, en moins de 10000 ans, toute cette glace disparaît. La déglaciation se réalise en deux temps : assez lentement (de -18000 à -15000 ans), le quart des glaces fond ; puis la fusion s'accélère il y a 14500 ans et, en dépit d'un coup de froid et d'une réavancée des glaciers de montagne il y a environ 12000 ans, les dernières traces de calotte glaciaires américaine et européenne disparaissent il y a 7000 ans. Cette déglaciation est un phénomène extrêmement brutal ; à certaines époques, le niveau des mers est monté de plus de un centimètre par an. La calotte nord-américaine semble s'être en partie disloquée sous forme d'icebergs et, dans certaines régions, le front du glacier a parfois reculé de plusieurs kilomètres par an.
L'interglaciaire actuel:
Pendant cette période, le climat a également connu des fluctuations mais d'amplitude bien moindre que celles des grandes glaciations. Cependant, les fluctuations de ces époques moins lointaines sont mieux documentées, en particulier pour toute la période historique pour laquelle il existe des témoignages sur les événements inhabituels qui ont marqué ou modifié la vie des populations. Les premières véritables observations scientifiques sur les glaciers ont débuté il y a deux siècles environ.
LA PÉRIODE HISTORIQUE:
Avant les années 1500, les glaciers des Alpes (ou d'ailleurs) ne font pas parler d'eux : probablement devaient ils être très réduits. C'est ce qui ressort de quelques traditions orales, et surtout de l'existence de passages de vallées à vallées par des cols qui seraient infranchissables aujourd'hui par des voyageurs non alpinistes. Il semble donc que tout le Moyen-Age ait bénéficié d'un climat assez doux, ou assez sec.
Le petit âge de glace:
Mais brusquement, à partir des années 1550, les glaciers font irruption dans les vallées en ruinant les pâturages et les champs les plus proches, détruisant même des habitations : La Mer de Glace et les glaciers d'Argentière et des Bossons descendaient jusque dans la vallée de Chamonix, au grand dam des montagnards qui s'en plaignaient notamment auprès des percepteurs de l'époque, surtout à partir des années 1600.
C'est ainsi que les glaciers entrent dans l'histoire, et que débute la documentation directe de leurs variations.
Ainsi, dans le massif des Ecrins, le pré de Madame Carle, belle prairie de fauche du XVIème siècle, située vers 1850 mètres d'altitude, est totalement dévastée par les avancées des glaciers Blanc et Noir réunis, et par les débordements de leurs torrents émissaires. Il en est de même tout le long des Alpes, où les montagnards subissent des désagréments variés, avec de nombreuses ruptures de lacs glaciaires.
De 1550 à 1820, ce petit âge de glace s'étend sur 3 siècles en présentant de nombreux maxima, dont celui de 1820 qui termine la période. Il se caractérise dans le paysage glaciaire principalement par de grandes moraines qui enserrent les langues terminales actuelles.
Cette époque, correspondant à moins d'un degré de baisse de température, est visible près de tous les glaciers actuels : en Europe, au Groenland, Amérique du Nord ou du Sud, Asie, Nouvelle Zélande, ... Depuis, la tendance générale est au recul glaciaire, parfois entrecoupées de brèves avancées.
Depuis le début de l'interglaciaire (il y a environ 8000 ans), il y a eu de nombreux autres "petits âges de glace", car des coupes effectuées dans des grandes moraines montrent une succession de sols fossiles emprisonnés par recouvrement à chaque occupation nouvelle.
inscrit le 20/04/03
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