Chiccoman (06 février 2009 14 h 51) disait:
ils visaient, entre autres, Zizou qui est Marseillais de naissance ou bien Djorkaeff, Desailly, Thuram, Trezeguet, Henry...
crois-moi c'est plus que comparable
au passage, malgré mon admiration pour Guivarc'h, je pense qu'on peut dire qu'il ne fut pas un des artisans principaux de la victoire
Tu ne m'as pas compris je crois.....je ne discute pas du fait que les skieurs nés italiens le soient ou pas, tout comme je ne discute pas le fait que quand on nait en Bretagne on est francais. Ca c'est un fait.
Maintenant la Bretagne a été acquise de force, donc tu n'as pas le "choix" d'etre francais. La plupart des joueurs "de couleur" (je déteste cette expression) ont en général des parents non francais....même si beaucoup viennent de pays colonisés.
Tout ça pour dire que Zizou ou Guivarch (auteur ou non je m'en fout
) sont tous les deux aussi francais l'un que l'autre à mes yeux (n'en déplaise à JM), mais la question est que si la Bretagne n'avait pas été annexée (et francisée) de force Guivarch n'aurait pas joué pour l'équipe de France.....
Petit rappel (oui je sais Wikipedia c'est pas l'objectivité incarnée):
Moyen-Age
À partir du XIe siècle, la région fut sous le pouvoir temporel des princes-évêques de Trente et Brixen et elle devint progressivement germanophone. La tutelle du Saint Empire restant lointaine et indirecte. Le concile siégeant à Trente en 1545 illustre le pouvoir temporel et spirituel des souverains.
Du XVIIIe siècle au début du XXe siècle
Cette situation fut remise en cause avec les conséquences de la Révolution française au début du XIXe siècle. Les guerres napoléoniennes et la dissolution du Saint-Empire romain germanique marquèrent le rattachement de la région à l'empire autrichien des Habsbourg. Pendant cette période, le nationalisme tyrolien se réveilla, face à l'occupation franco-bavaroise. Andreas Hofer réussit à unifier le patriotisme et fait figure de héros de l'indépendance.
Cependant, après la chute de l'empire napoléonien, le Trentin italophone commença a développer une agitation politique propre à cette période de printemps des nationalités, l'unification à l'Italie devenant un sujet polémique largement utilisé en politique italienne par les tenants de l'irrédentisme.
La Première Guerre mondiale et l'engagement hésitant de l'Italie au coté des Alliés décida du sort de la région. Les
revendications territoriales de l'Italie firent partie des promesses faites au gouvernement de Rome en échange de sa contribution dans le conflit.
En 1919, avec le traité de Saint-Germain, le Trentin (WelschTirol) et le Tyrol méridional (SudTirol), appelé Haut-Adige furent cédés par l'Autriche à l'Italie.
Période fasciste
L'arrivée de ces territoires coïncida avec la prise du pouvoir par le gouvernement fasciste.
L'effacement de la minorité germanophone fut mise en place de manière systématique. Plus tard, après l'Anschluss, l'Italie signa un accord avec l'Allemagne nazie pour régler la question. La frontière du Brenner fut reconnue par les deux parties.
La population germanophone ayant le choix entre l'exil ou l'assimilation forcée. La première solution ne vit pas le jour avec l'arrivée de la Seconde Guerre mondiale. En 1943, après le débarquement allié en Sicile, la région fut occupée par les Nazis qui la renommèrent « Alpenvorland ».
Recherche d'un statut
La capitulation de l'Allemagne en 1945 marqua le retour de l'Italie. Les germanophones demandèrent un rattachement à l'Autriche. En 1946 Vienne et Rome parvinrent à un accord qui reconnaissait l'autonomie de la région, en matière linguistique et scolaire. Cependant ce statut parut rapidement insatisfaisant. Les années 60 furent marquées par des attentats contre les symboles et contre les forces de l’ordre de l'État italien. En 1961, l'Autriche saisit l'ONU afin d'obtenir un meilleur traitement des habitants germanophones. Le recours au terrorisme sapa toute avancée juridique. Il fallu attendre 1971 pour obtenir une solution au contentieux par la signature d'un arrangement (Pachetto) entre Rome et Vienne, allant beaucoup plus loin
Alors c'est sur quand on obtient des territoires par la force et qu'on bousille une culture c'est facile de la marginaliser et d'en faire une minorité. D'ailleurs ce salopard de Facho en a fait de même dans le Val d'Aoste!
Alors même si "le plus grand" skieur de l'histoire italienne est de Bologne (tu me diras Cuche est bien du Jura
), cela n'empeche que cette région a probablement rapporté le plus de médailles à l'Italie....et pourtant ce n'est qu'une partie des Alpes Italiennes....
inscrit le 28/10/07
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