Bonjour,
Le Japon, nous y allons skier tous les ans (Hokkaido, Hakuba, Myoko) ... sauf depuis 5 ans. Autant dire que le voyage était très attendu. A l'origine, le plan était Hakuba pour la dernière semaine de décembre mais les prévisions météo (douceur et pluie) nous promettaient la même galère que la dernière fois : domaines réduits et queues interminables. Alors nous avons réorienté le projet vers l'Hokkaido pour bénéficier de la garantie « froid ». Finalement et à quelques jours prêts, nous aurions pu avoir toute la neige qu'il faut dans le sud. Pas de regrets bien sûr, même si nous n’avons pas eu tant de neige que ça. On aura en revanche une météo correcte, sans grand vent ni grand froid.
Pour comparaison, le même endroit une semaine plus tard
Furano
Retour à Furano, déjà vue en 2015. une "grande" station dans l'intérieur, plus sec et froid. Neige correcte mais pas de poudreuse et une partie du domaine en attente d'ouverture, malheureusement la plus intéressante. Peu de monde, de bonnes infrastructures et un domaine que j'aime bien, le paysage et les pistes sont variés. Atmosphère noire et blanc typique de l’hiver japonais.
100% foret évidemment, comme tout le Japon d'ailleurs. Pour le *vrai* hors-piste, à voire ailleurs ou alors je suis trop vieux. Le ski en forêt peut faire très mal et j'ai déjà donne (au même endroit d'ailleurs).
Et enfin un panorama avec la sortie du soleil le dernier jour. Au loin, la chaine de l'Asahi-Dake, 2290m max.
Kiroro
Transfer de Furano à Otaru (ville moyenne a environ 40 kms de Sapporo). L'idée est de rester en ville et prendre la navette vers Kiroro, la grosse station moderne du coin, mais un peu loin au milieu de la montagne (pas de village). Manque de pot, il fallait réserver cette navette et tout est full une semaine à l'avance. Reste le taxi (cher) ou skier ailleurs. Chance : Otaru est à la fois à la mer et à la montagne, avec plusieurs petites stations au bord de la ville.
Otaru Tenguyama vu depuis la gare. 400m de dénivelé, un téléphérique et deux télésièges.
Asarigawa Onsen
Complètement en dehors des circuits du tourisme international, mais au bout de la ligne de bus #13 (à Otaru on va au ski comme on va au taf). Ici, pas d'Australiens équipés comme pour faire de l'héliski en Alaska mais beaucoup d'écoliers. Bref, la colline des locaux, comme il y en a des centaines au Japon.
Le pied des pistes / location / billetterie / restau
Et la neige tombe à toutes altitudes (heureusement, le pied des pistes est à 150m !). Par contre, c'est beaucoup plus petit (~10 pistes) ...
... et les 4 remontées sont d'époque. Du deux places qui se traine, un peu comme les Pyrénées de ma jeunesse mais sans les barres de sécurité. Et c’était fun, grâce à la bonne poudre qui tombait à gros flocons.
Pour finir, quelques éclaircies et ski avec vue sur la mer, ce qui est assez unique.
Pratique
On voyage simple et pas cher mais sans se gêner pour autant.
- Argent : la carte passe de mieux en mieux (avec des frais à pleurer) mais ça reste le pays du cash.
- Transport : pas envie de conduire à gauche sur la neige et de toutes façons, je n'ai pas de permis valable au Japon (c'est compliqué. Les transports en commun sont évidemment super ponctuels, moins cher que la voiture et confortable avec wifi et tout et tout.
- Logement : le point vraiment cher par rapport à la France. Pas d'apparts pied des pistes ici, mais les mini hôtels à la japonaise. C'est à dire une chambre (parfois avec lit, sinon tatami - futon) et douches communes.
- Bouffe : les japonais ne mangent pas du wagyu ou des sushis tous les jours, on a fait donc comme eux. Plats à réchauffer pris au Lawson ou 7-Eleven du coin ou bien petit resto a nouilles ou curry. Pique-nique dans les salles hors sac comme tout le monde entre onigiris (blocs de riz emballes avec un truc dedans) et distributeur de boissons chaudes (partout !)
- Covid : 3 vaccins ou PCR, à uploader sur un site web avant de partir. Les masques / gestes barrières sont pris au sérieux et avec discipline, on est au Japon (ils n'ont pas attendu le Covid du reste). Faites comme eux. Et d'autant plus que la population est vieille, y compris active. Les perchistes à Asarigawa sont tous dans la soixantaine voire plus.
Le Japon, nous y allons skier tous les ans (Hokkaido, Hakuba, Myoko) ... sauf depuis 5 ans. Autant dire que le voyage était très attendu. A l'origine, le plan était Hakuba pour la dernière semaine de décembre mais les prévisions météo (douceur et pluie) nous promettaient la même galère que la dernière fois : domaines réduits et queues interminables. Alors nous avons réorienté le projet vers l'Hokkaido pour bénéficier de la garantie « froid ». Finalement et à quelques jours prêts, nous aurions pu avoir toute la neige qu'il faut dans le sud. Pas de regrets bien sûr, même si nous n’avons pas eu tant de neige que ça. On aura en revanche une météo correcte, sans grand vent ni grand froid.
Pour comparaison, le même endroit une semaine plus tard
Furano
Retour à Furano, déjà vue en 2015. une "grande" station dans l'intérieur, plus sec et froid. Neige correcte mais pas de poudreuse et une partie du domaine en attente d'ouverture, malheureusement la plus intéressante. Peu de monde, de bonnes infrastructures et un domaine que j'aime bien, le paysage et les pistes sont variés. Atmosphère noire et blanc typique de l’hiver japonais.
100% foret évidemment, comme tout le Japon d'ailleurs. Pour le *vrai* hors-piste, à voire ailleurs ou alors je suis trop vieux. Le ski en forêt peut faire très mal et j'ai déjà donne (au même endroit d'ailleurs).
Et enfin un panorama avec la sortie du soleil le dernier jour. Au loin, la chaine de l'Asahi-Dake, 2290m max.
Kiroro
Transfer de Furano à Otaru (ville moyenne a environ 40 kms de Sapporo). L'idée est de rester en ville et prendre la navette vers Kiroro, la grosse station moderne du coin, mais un peu loin au milieu de la montagne (pas de village). Manque de pot, il fallait réserver cette navette et tout est full une semaine à l'avance. Reste le taxi (cher) ou skier ailleurs. Chance : Otaru est à la fois à la mer et à la montagne, avec plusieurs petites stations au bord de la ville.
Otaru Tenguyama vu depuis la gare. 400m de dénivelé, un téléphérique et deux télésièges.
Asarigawa Onsen
Complètement en dehors des circuits du tourisme international, mais au bout de la ligne de bus #13 (à Otaru on va au ski comme on va au taf). Ici, pas d'Australiens équipés comme pour faire de l'héliski en Alaska mais beaucoup d'écoliers. Bref, la colline des locaux, comme il y en a des centaines au Japon.
Le pied des pistes / location / billetterie / restau
Et la neige tombe à toutes altitudes (heureusement, le pied des pistes est à 150m !). Par contre, c'est beaucoup plus petit (~10 pistes) ...
... et les 4 remontées sont d'époque. Du deux places qui se traine, un peu comme les Pyrénées de ma jeunesse mais sans les barres de sécurité. Et c’était fun, grâce à la bonne poudre qui tombait à gros flocons.
Pour finir, quelques éclaircies et ski avec vue sur la mer, ce qui est assez unique.
Pratique
On voyage simple et pas cher mais sans se gêner pour autant.
- Argent : la carte passe de mieux en mieux (avec des frais à pleurer) mais ça reste le pays du cash.
- Transport : pas envie de conduire à gauche sur la neige et de toutes façons, je n'ai pas de permis valable au Japon (c'est compliqué. Les transports en commun sont évidemment super ponctuels, moins cher que la voiture et confortable avec wifi et tout et tout.
- Logement : le point vraiment cher par rapport à la France. Pas d'apparts pied des pistes ici, mais les mini hôtels à la japonaise. C'est à dire une chambre (parfois avec lit, sinon tatami - futon) et douches communes.
- Bouffe : les japonais ne mangent pas du wagyu ou des sushis tous les jours, on a fait donc comme eux. Plats à réchauffer pris au Lawson ou 7-Eleven du coin ou bien petit resto a nouilles ou curry. Pique-nique dans les salles hors sac comme tout le monde entre onigiris (blocs de riz emballes avec un truc dedans) et distributeur de boissons chaudes (partout !)
- Covid : 3 vaccins ou PCR, à uploader sur un site web avant de partir. Les masques / gestes barrières sont pris au sérieux et avec discipline, on est au Japon (ils n'ont pas attendu le Covid du reste). Faites comme eux. Et d'autant plus que la population est vieille, y compris active. Les perchistes à Asarigawa sont tous dans la soixantaine voire plus.
Message modifié 1 fois. Dernière modification par m.stephvn, 03/01/2023 - 10:52
inscrit le 08/12/15
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