prochain mois = 10 novembre / 10 décembre
L s prévisions sur une courte échéance sont déjà souvent aléatoires, même si les certitudes sont de mise sur 2 jours au-delà c’est parfois peu crédible. Alors que dire sur les prévisions saisonnières ? Comment certains modèles peuvent ils imaginer la dynamique de tel ou tel anticyclone. Si les prévisions ont fait d’énormes progrès il y a encore du travail sur quelque chose qui semble bien nous échapper et ce n’est peut être plus mal. Preuve en est, je vous invite à consulter les prévisions saisonnières de Météo France et vous vous apercevrez que les prévisionnistes ne se mouillent pas vraiment.
A coté de modèles hyper perfectionné, il y a la méthode d’observations, celle utiliser encore par certains organismes de recherche.
Nous pouvons alors essayé d’interpréter sur l’éventuel mois à venir qui nous attend. Pour la part j’écarte immédiatement m’hypothèse d’une période froide ce qui d’ailleurs n’est pas espérer pour l’économie de montagne. J’oriente ma supposition, terme judicieusement employé, vers une période très hétérogène globalement douce sans excès et de très bref coup de froid. Du côté de la pluviométrie, pas de situation durable, une très grande hétérogénéité en raison de hautes pressions jamais très loin sans vraiment être installées sur la France
Les hivers très rigoureux de façon durable, sont marqués par la présence d’un anticyclone sur l’Europe continentale qui engendre sur la France de l’air très froid et lourd. Une situation néfaste pour les montagnes en raison de l’importante sécheresse que provoque cette situation mais aussi des inversions thermiques. Il faut donc regarder la source des masses d’air. A ce jour, la réserve d’air froid sur la Scandinavie est quasi absente, les températures sur la mer Baltique comme au nord de la Russie sont anormalement élevées parfois jusqu’à 4° au dessus de la normales climatiques. Bien que ses masses d’air soient plus froides que celles que nous connaissons, leur intensité s’appauvrit avec leur parcours continental, dans l’immédiat il ne faut donc pas encore s’attendre à un froid rigoureux à venir. Cette situation peut bien sur se modifier, mais les historiques ne vont pas vraiment dans ce sens.
Autre source de froid, le flux de nord, qui n’apporte pas de froid aussi intense en plaine que l’air continental en raison de la plus forte humidité de cet air polaire océanique. La encore, ce n’est pas pour aujourd’hui que l’on va observer une virulente descende d’air froid et neigeuse. D’une part car les températures au delà du 50° parallèle sont bien élevées en ce moment et paradoxalement les températures de l’eau de mer plus fraiche que l’année dernière par exemple. Plus le contraste est important et plus les précipitations ont de chance d’être intense (c’est un peu plus compliqué. Souvenez vous lorsqu’une descente d’air froid s’opère vers la méditerranée encore chaude, c’est ce contraste qui occasionne une forte pluviométrie sur le sud, ajoutée au relief.
Bref, pour un flux de nord ce n’est pas gagné, et ce genre d’épisode durable est relativement rare.
En revanche la persistance d’un flux océanique s’envisage avec beaucoup plus de sérieux étant donné l’extrême stabilité des hautes pressions sur ces 3 derniers mois. Certes une dynamique est toujours présente mais jamais réellement durable, argument assurément insuffisant mais qui porte a croire à un flux océanique durable tantôt anticyclonique tantôt dépressionnaire
Quelques idées en vrac sans fondement, a suivre
L s prévisions sur une courte échéance sont déjà souvent aléatoires, même si les certitudes sont de mise sur 2 jours au-delà c’est parfois peu crédible. Alors que dire sur les prévisions saisonnières ? Comment certains modèles peuvent ils imaginer la dynamique de tel ou tel anticyclone. Si les prévisions ont fait d’énormes progrès il y a encore du travail sur quelque chose qui semble bien nous échapper et ce n’est peut être plus mal. Preuve en est, je vous invite à consulter les prévisions saisonnières de Météo France et vous vous apercevrez que les prévisionnistes ne se mouillent pas vraiment.
A coté de modèles hyper perfectionné, il y a la méthode d’observations, celle utiliser encore par certains organismes de recherche.
Nous pouvons alors essayé d’interpréter sur l’éventuel mois à venir qui nous attend. Pour la part j’écarte immédiatement m’hypothèse d’une période froide ce qui d’ailleurs n’est pas espérer pour l’économie de montagne. J’oriente ma supposition, terme judicieusement employé, vers une période très hétérogène globalement douce sans excès et de très bref coup de froid. Du côté de la pluviométrie, pas de situation durable, une très grande hétérogénéité en raison de hautes pressions jamais très loin sans vraiment être installées sur la France
Les hivers très rigoureux de façon durable, sont marqués par la présence d’un anticyclone sur l’Europe continentale qui engendre sur la France de l’air très froid et lourd. Une situation néfaste pour les montagnes en raison de l’importante sécheresse que provoque cette situation mais aussi des inversions thermiques. Il faut donc regarder la source des masses d’air. A ce jour, la réserve d’air froid sur la Scandinavie est quasi absente, les températures sur la mer Baltique comme au nord de la Russie sont anormalement élevées parfois jusqu’à 4° au dessus de la normales climatiques. Bien que ses masses d’air soient plus froides que celles que nous connaissons, leur intensité s’appauvrit avec leur parcours continental, dans l’immédiat il ne faut donc pas encore s’attendre à un froid rigoureux à venir. Cette situation peut bien sur se modifier, mais les historiques ne vont pas vraiment dans ce sens.
Autre source de froid, le flux de nord, qui n’apporte pas de froid aussi intense en plaine que l’air continental en raison de la plus forte humidité de cet air polaire océanique. La encore, ce n’est pas pour aujourd’hui que l’on va observer une virulente descende d’air froid et neigeuse. D’une part car les températures au delà du 50° parallèle sont bien élevées en ce moment et paradoxalement les températures de l’eau de mer plus fraiche que l’année dernière par exemple. Plus le contraste est important et plus les précipitations ont de chance d’être intense (c’est un peu plus compliqué. Souvenez vous lorsqu’une descente d’air froid s’opère vers la méditerranée encore chaude, c’est ce contraste qui occasionne une forte pluviométrie sur le sud, ajoutée au relief.
Bref, pour un flux de nord ce n’est pas gagné, et ce genre d’épisode durable est relativement rare.
En revanche la persistance d’un flux océanique s’envisage avec beaucoup plus de sérieux étant donné l’extrême stabilité des hautes pressions sur ces 3 derniers mois. Certes une dynamique est toujours présente mais jamais réellement durable, argument assurément insuffisant mais qui porte a croire à un flux océanique durable tantôt anticyclonique tantôt dépressionnaire
Quelques idées en vrac sans fondement, a suivre
inscrit le 08/06/07
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