Un air plus propre favorise le réchauffement global
lundi 10 septembre 2007 par Jsf
Un air plus propre favorise le réchauffement global Une étude montre que moins de particules de polluants dans les airs signifie que les températures pourraient augmenter (Christian Science Monitor) Peter N. Spotts 27 décembre 2005
De nouvelles mesures des minuscules particules dans l’atmosphère terrestre contiennent un message qui donne à réfléchir : tous ces efforts difficilement accomplis pour réduire la pollution de l’air pourraient involontairement accélérer le réchauffement global.
Le résultat : il est probable que la planète se réchauffera davantage et plus rapidement que ce que les projections actuelles suggèrent, d’après une équipe de scientifiques anglais et états-uniens.
Le groupe a produit les estimations les plus précises jusqu’à maintenant sur la façon dont les minuscules particules, connues sous le nom d’aérosols, pourraient affecter le climat mondial. Les aérosols, qui incluent les polluants, ont un effet de refroidissement sur l’atmosphère, et les travaux de l’équipe suggèrent que l’effet de refroidissement est puissant - presque aussi puissant que les estimations supérieures du Groupe d’Experts Intergouvernemental sur l’Évolution du Climat (GIEC).
Ainsi, la présence déclinante d’aérosols signifie que les températures moyennes globales pourraient augmenter plus rapidement qu’estimé précédemment et atteindre le sommet des projections pour la fin du siècle.
Ces estimations varient actuellement entre 2.7 et 7.9 °F, dépendant sur la façon dont les émissions de gaz à effet de serre et d’autres facteurs agissent dans les années à venir.
Les résultats, publiés dans l’édition de ce mois de Nature, impliquent "un réchauffement atmosphérique futur plus important que celui actuellement prédit, alors que les émissions d’aérosols continuent à décliner", suggère l’équipe, menée par Nicolas Bellouin du Bureau Météorologique Britannique à Exeter.
Les aérosols se produisent naturellement par la poussière des déserts ou du sel de mer soufflés par le vent et par les émissions des volcans. Ils proviennent aussi du brûlage des combustibles fossiles. Mais les scientifiques avaient du mal à discerner le rôle précis des aérosols sur l’affectation du climat.
Le GIEC a essayé d’obtenir une vision plus claire de l’impact des aérosols depuis au moins 10 ans, "mais les résultats se sont toujours présentés comme incertains", dit James Coakley, un scientifique de l’atmosphère de l’Université d’Oregon à Corvallis. Ces dernières recherches, montrant un effet important de refroidissement des aérosols et une faible marge d’incertitude, représentent "un avertissement. Le dossier sera controversé".
Ces recherches arrivent au moment où la communauté internationale essaye de trouver les mesures collectives à prendre pour combattre le réchauffement global après 2012, quand la première période d’engagement du protocole de Kyoto prendra fin.
La plus grande part de ce que les scientifiques comprennent sur les effets des aérosols sur le climat provenait des modèles informatiques. Alors que les nouvelles études ont utilisé les données des satellites Terra et Aqua de la NASA combinés avec les mesures au sol et à partir d’avions. Les satellites donnent la quantité globale d’aérosols dans l’atmosphère, alors que les autres mesures aident à établir la gamme de dimension des particules et leurs propriétés réflectives. Elles aident également a donner des estimations sur les terres, où les capteurs des satellites ont des difficultés.
Mais les mesures de l’effet "direct" des aérosols sur le climat ne racontent pas l’histoire complète des aérosols, note Coakley. Les particules ont aussi des effets indirects.
Tout d’abord, elles peuvent agir comme graines pour la formation de nuages. Ensuite, leur taille peut aider à déterminer si les nuages sont plus efficaces pour piéger la chaleur ou pour réfléchir la lumière solaire dans l’espace. Et la suie de carbone, qui provient des carburant fossiles brûlés inefficacement, peut réchauffer l’air environnant, le desséchant et supprimant la formation des nuages.
Il faudra probablement attendre jusqu’à ce que deux nouveaux satellites, Calipso et Cloudsat, rejoignent Terra et Aqua l’année prochaine pour démêler ces effets secondaires importants et les prendre en compte dans les estimations, dit Coakley.
Source : CBS News cbsnews.com via chemtrails-france.com
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