Le bilan de l’hiver 2006/2007 en France vient de tomber (rappelons que l’hiver commence climatiquement parlant le 1er décembre et se termine le 28 février), et confirme ce que l’on craignait.
Cet hiver est finalement le plus doux depuis 1950 en France, c'est-à-dire depuis la date à partir de laquelle on dispose d’un réseau de relevés suffisamment dense. Grosso modo, le plus doux jamais relevé donc.
MF :
Avec une température moyenne supérieure de 2,1 °C à la normale saisonnière*, l'hiver 2006/2007 (décembre 2006 à février 2007) est le plus chaud observé en France depuis 1950. Il devance ainsi les hivers 1989/1990 et 1974/1975 pour lesquels les températures avaient dépassé de 2,0 °C cette même normale.
Si la température moyenne de décembre n’a été finalement que légèrement supérieure à la normale (+0,4 °C), celles des mois de janvier et février l’ont chacune dépassé de 3.0 °C. Le mois de janvier 2007 se situe de ce fait au second rang des mois de janvier les plus chauds en France pour la période 1950-2007, derrière janvier 1988 (+3,1 °C). Le mois de février 2007 se situe quant à lui au cinquième rang derrière février 1990 (+4,5 °C), février 1966 (+3,5 °C), février 1995 (+3,2 °C) et février 2002 (+3,1 °C).
Cet hiver, les températures sont restées très fréquemment supérieures aux valeurs saisonnières, le pays ne connaissant que deux épisodes de fraîcheur relative durant la seconde quinzaine de décembre et la dernière semaine de janvier. La douceur a été particulièrement remarquable les 18 et 19 janvier où des records ont été battus en de nombreuses régions, notamment en ce qui concerne les températures de fin de nuit.
Ce diagnostic global sur la France masque toutefois des disparités régionales importantes. C'est dans le nord-est du pays que les températures moyennes hivernales ont été les plus remarquables, dépassant la normale de près de 3 °C. Par contre, elle n'ont été que très légèrement supérieures aux valeurs saisonnières dans le sud-ouest.
Cet hiver remarquablement doux fait suite à un automne 2006 exceptionnellement chaud, jamais observé au cours de la période 1950-2006 et sans doute même jamais vécu depuis plusieurs siècles.
Concernant les prochains mois, les modèles de prévisions saisonnières annoncent un printemps plus chaud que la normale saisonnière.
*Normale établie pour la période 1971-2000
Le seul petit épisode de froid de l'hiver s'est produit les 23 et 24 janvier, où d’abondantes chutes de neige se sont même produites sur près de la moitié du pays, et notamment dans le centre (45 cm à Guéret). Le 25 au matin on relevait :
-15°C à Saint-Yan
-14°C à Clermont-Ferrand, Le Puy-en-Velay
-13°C à Epinal
-12°C à Nevers
-11°C à Vichy, Grenoble, Bâle-Mulhouse
-10 °C à Strasbourg, Luxueil, Ambérieu
-9°C à Guéret, Dijon, Besançon, Langres, Belfort, Colmar
-8°C à Caen
Deux épisodes de douceur remarquables :
-les 18 et 19 janvier, avec comme dit MF des records de Tn (13° à Paris notamment)
-du 15 au 17 février, avec par exemple 18° à Auxerre, 23° à St Etienne, Gourdon, Biscarosse, Albi, 25° à Perpignan le 16 ; 18° à Paris le 17.
Cet hiver fait suite à l’automne le plus doux de l’histoire, qui lui-même faisait suite au deuxième été le plus chaud jamais enregistré. La question du réchauffement se pose de plus en plus. D’ailleurs, à Paris, la moyenne des températures maximales a augmenté de 1°7 depuis 1987, preuve que l’îlot de chaleur urbain n’est pas le seul responsable.
Pour l’enneigement, on fera le bilan à la fin du mois d’avril.
Cet hiver est finalement le plus doux depuis 1950 en France, c'est-à-dire depuis la date à partir de laquelle on dispose d’un réseau de relevés suffisamment dense. Grosso modo, le plus doux jamais relevé donc.
MF :
Avec une température moyenne supérieure de 2,1 °C à la normale saisonnière*, l'hiver 2006/2007 (décembre 2006 à février 2007) est le plus chaud observé en France depuis 1950. Il devance ainsi les hivers 1989/1990 et 1974/1975 pour lesquels les températures avaient dépassé de 2,0 °C cette même normale.
Si la température moyenne de décembre n’a été finalement que légèrement supérieure à la normale (+0,4 °C), celles des mois de janvier et février l’ont chacune dépassé de 3.0 °C. Le mois de janvier 2007 se situe de ce fait au second rang des mois de janvier les plus chauds en France pour la période 1950-2007, derrière janvier 1988 (+3,1 °C). Le mois de février 2007 se situe quant à lui au cinquième rang derrière février 1990 (+4,5 °C), février 1966 (+3,5 °C), février 1995 (+3,2 °C) et février 2002 (+3,1 °C).
Cet hiver, les températures sont restées très fréquemment supérieures aux valeurs saisonnières, le pays ne connaissant que deux épisodes de fraîcheur relative durant la seconde quinzaine de décembre et la dernière semaine de janvier. La douceur a été particulièrement remarquable les 18 et 19 janvier où des records ont été battus en de nombreuses régions, notamment en ce qui concerne les températures de fin de nuit.
Ce diagnostic global sur la France masque toutefois des disparités régionales importantes. C'est dans le nord-est du pays que les températures moyennes hivernales ont été les plus remarquables, dépassant la normale de près de 3 °C. Par contre, elle n'ont été que très légèrement supérieures aux valeurs saisonnières dans le sud-ouest.
Cet hiver remarquablement doux fait suite à un automne 2006 exceptionnellement chaud, jamais observé au cours de la période 1950-2006 et sans doute même jamais vécu depuis plusieurs siècles.
Concernant les prochains mois, les modèles de prévisions saisonnières annoncent un printemps plus chaud que la normale saisonnière.
*Normale établie pour la période 1971-2000
Le seul petit épisode de froid de l'hiver s'est produit les 23 et 24 janvier, où d’abondantes chutes de neige se sont même produites sur près de la moitié du pays, et notamment dans le centre (45 cm à Guéret). Le 25 au matin on relevait :
-15°C à Saint-Yan
-14°C à Clermont-Ferrand, Le Puy-en-Velay
-13°C à Epinal
-12°C à Nevers
-11°C à Vichy, Grenoble, Bâle-Mulhouse
-10 °C à Strasbourg, Luxueil, Ambérieu
-9°C à Guéret, Dijon, Besançon, Langres, Belfort, Colmar
-8°C à Caen
Deux épisodes de douceur remarquables :
-les 18 et 19 janvier, avec comme dit MF des records de Tn (13° à Paris notamment)
-du 15 au 17 février, avec par exemple 18° à Auxerre, 23° à St Etienne, Gourdon, Biscarosse, Albi, 25° à Perpignan le 16 ; 18° à Paris le 17.
Cet hiver fait suite à l’automne le plus doux de l’histoire, qui lui-même faisait suite au deuxième été le plus chaud jamais enregistré. La question du réchauffement se pose de plus en plus. D’ailleurs, à Paris, la moyenne des températures maximales a augmenté de 1°7 depuis 1987, preuve que l’îlot de chaleur urbain n’est pas le seul responsable.
Pour l’enneigement, on fera le bilan à la fin du mois d’avril.
inscrit le 08/06/05
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