Ne t'inquiète pas, j'ai googlé. Les sites gratuits existent, et en plus, ce sont ceux des organisations gouvernementales, notamment américaines. Alors voilà ce que je trouve :
- les variations de la constante solaire sur un cycle (de 11 ans) sont de l'ordre de 0,1% ;
- les courbes dentelées que tu as mesurent le nombre de taches solaires. C'est un indicateur
grossièrement fiable. On sait en effet que la période dite du "minimum de Maunder" (1645-1715) correspond à une période froide, laquelle au passage s'unit à une autre période froide : le "petit âge glaciaire" a commencé avant, vers 1450 et s'est achevé vers 1850 (voir, par exemple, l'avancé puis le recul des glaciers de montagne). Mais
contrairement à ce que tu affirmes, les cycles de 11 ans ne correspondent à rien de tangible.
- les extrapolations sur des périodes plus longues sont faites d'après le taux de carbone 14 dans l'atmosphère, ce carbone étant fixé par les plantes. C'est un indicateur de l'activité solaire parce que c'est le flux de protons (vent solaire) que nous envoie le soleil qui produit le carbone 14. Encore que cela doit être nuancé car il n'y a pas de raison que des variations de température, qui font varier le taux d'oxygène 18 assimilé par les êtres vivants n'en causent pas pour le carbone 14. Passons là-dessus.
- les mesures de la "constante solaire" se font
dans l'espace et deux appareils différents (y compris des "jumeaux" de conception identique) montrent certes les mêmes variations, mais pas les mêmes valeurs. On n'a de toute façon de données que depuis 1978.
- On ignore encore
comment les (faibles) variations de la "constante solaire" ont un effet sur le climat, parce qu'on ne sait pas encore assez bien quels sont les mécanismes terrestres régulateurs ou aggravateurs des variations de température.
C'est autant controversé que l'influence du taux de CO2 !
Pour plus de précisions (en anglais, naturellement),
c'est ici que ça se passe (site de la NASA).
inscrit le 19/12/05
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