Bonjour
Voici ce que tous les détracteurs attendent, des prédictions météorologiques pour la prochaine saison hivernale.
Je me suis dis est ce que cette année je tente ou pas ? Et finalement comme elles n’étaient pas loin de la réalité l’année passée, je me suis dis pourquoi pas !
Attention
L’objectif est de définir des grandes lignes du prochain hiver à l’échelle saisonnière, c'est-à-dire de décembre à février. Je trouve ridicule de faire de la prévision saisonnière mois par mois, dans ce cas la c’est de la prévision mensuelle et la fiabilité est mince. De plus, je ne suis pas sur que la circulation atmosphérique prenne en compte le calendrier des humains. Un petit exemple, il y a deux ans, je crois où nous avions battu des records de froid un 1er mars, du coup on a parlé dans les médias de printemps incroyablement froid, imaginez un instant que le record fut enregistré le dernier jour de février, ça aurait tout foutu en l’air ! En conclusion, des petites boutades sur l’interprétation de la météo par les hommes, il y en a des pages, à croire que cela les agace de ne pas maîtriser le temps qu’il fait et pourquoi pas celui qui passe.
Le flux dominants
Pour ma part et ce n’est que personnel, nous pouvons faire un premier point à partir de 3 processus. La dynamique de la dépression islandaise, la fréquence des situations anticyclonique à caractère continental et la fréquence des phénomènes de fortes précipitations dans le monde méditerranéen (ces derniers sont issus d’une longue dynamique atmosphérique basée sur de nombreux indicateurs pertinents : températures de l’eau de mer, variation de pression etc&hellip
Que moins que l’on puisse dire c’est que pour l’instant l’anticyclone thermique continental tarde à prendre naissance. Ces deux dernières années, ils nous influençait dès le début de l’automne sans presque nous lâcher jusqu'au printemps d’où une sécheresse persistante (peu de neige en haute montagne, absence de flux d’ouest humide) et des températures fraîches voir froides).
Depuis le mois de septembre les descentes d’air froid issu des hautes latitudes sur le proche Atlantique sont quasi continues. Ce processus induit le passage régulier de perturbations plus ou moins actives sur l’ouest de la France, se déplaçant vers l’est en fonction de la position des hautes pressions
L’anticyclone est à une position normale pour la saison, ni trop haute en latitude comme les deux dernières années où ils nous engendrait un flux d’est et venait rejoindre son petit frère scandinave. Du coup, les hautes pressions océanes suivent le passage des perturbations, le tout dans une ambiance très douce logiquement expliquée par le flux d’ouest (attention à ne pas faire l’amalgame entre la douceur persistante et le réchauffement climatique !).
Enfin, les épisodes de fortes précipitations sur le bassin méditerranéen sont en cours, on en dénombre 4 depuis le début de l’automne et le mois de novembre n’est pas encore passé. Ceci évoque une importante capacité des perturbations à se charger en humidité au dessus de la mer et des descentes d’air froid rapides vers le golfe du Lion.
En conclusion
En conclusion je crois personnellement, sans en être sur mais je pense qu’il y a de grandes chances que cela se produise, que cet hiver viendra en rupture avec celui des deux années précédentes. Nous devrions continuer dans cette optique de flux océanique doux et humide entrecoupés de courtes périodes anticycloniques. Les températures devraient rester conforment voir plus douces que les normales saisonnières avec un nombre de jour de gel beaucoup moins important que l’an dernier. En revanche, la variation des températures pourra être importante sur une courte période, douce à l’avant des perturbations et fraîches après ces dernières. Nous ne devrions pas parler de sécheresse, même si les régions les mieux loties seront le grand ouest, le massif central et le sud ouest. Avec un foehn souvent présent sur les Alpes du nord
En montagne
Un enneigement médiocre en haute montagne, et des hauteurs irrégulières à basse altitude en partie du au froid qui a maintenu au sol toutes les précipitations neigeuses (nombre de jour de neige très faibles sur tous les massifs), telles étaient les conditions des 2 derniers hivers, voir des 5 derniers hivers pour la haute montagne.
Le flux de sud-ouest ne devrait pas être favorable à la moyenne montagne, en revanche au dessus de 1800 m la situation en milieu d’hier pourra être particulièrement intéressante. En dessous, le manteau devrait jouer au yoyo, fonte puis chute de neige devraient se succéder.
Nous en reparlerons certainement au cours de l’hiver, attendons de voir. Si ces conditions se confirment cela pourra être un très bon hiver pour tout le monde avec des précipitations pouvant réapprovisionner les sols et nappes et de la neige indispensable aux glaciers
Voici ce que tous les détracteurs attendent, des prédictions météorologiques pour la prochaine saison hivernale.
Je me suis dis est ce que cette année je tente ou pas ? Et finalement comme elles n’étaient pas loin de la réalité l’année passée, je me suis dis pourquoi pas !
Attention
L’objectif est de définir des grandes lignes du prochain hiver à l’échelle saisonnière, c'est-à-dire de décembre à février. Je trouve ridicule de faire de la prévision saisonnière mois par mois, dans ce cas la c’est de la prévision mensuelle et la fiabilité est mince. De plus, je ne suis pas sur que la circulation atmosphérique prenne en compte le calendrier des humains. Un petit exemple, il y a deux ans, je crois où nous avions battu des records de froid un 1er mars, du coup on a parlé dans les médias de printemps incroyablement froid, imaginez un instant que le record fut enregistré le dernier jour de février, ça aurait tout foutu en l’air ! En conclusion, des petites boutades sur l’interprétation de la météo par les hommes, il y en a des pages, à croire que cela les agace de ne pas maîtriser le temps qu’il fait et pourquoi pas celui qui passe.
Le flux dominants
Pour ma part et ce n’est que personnel, nous pouvons faire un premier point à partir de 3 processus. La dynamique de la dépression islandaise, la fréquence des situations anticyclonique à caractère continental et la fréquence des phénomènes de fortes précipitations dans le monde méditerranéen (ces derniers sont issus d’une longue dynamique atmosphérique basée sur de nombreux indicateurs pertinents : températures de l’eau de mer, variation de pression etc&hellip
Que moins que l’on puisse dire c’est que pour l’instant l’anticyclone thermique continental tarde à prendre naissance. Ces deux dernières années, ils nous influençait dès le début de l’automne sans presque nous lâcher jusqu'au printemps d’où une sécheresse persistante (peu de neige en haute montagne, absence de flux d’ouest humide) et des températures fraîches voir froides).
Depuis le mois de septembre les descentes d’air froid issu des hautes latitudes sur le proche Atlantique sont quasi continues. Ce processus induit le passage régulier de perturbations plus ou moins actives sur l’ouest de la France, se déplaçant vers l’est en fonction de la position des hautes pressions
L’anticyclone est à une position normale pour la saison, ni trop haute en latitude comme les deux dernières années où ils nous engendrait un flux d’est et venait rejoindre son petit frère scandinave. Du coup, les hautes pressions océanes suivent le passage des perturbations, le tout dans une ambiance très douce logiquement expliquée par le flux d’ouest (attention à ne pas faire l’amalgame entre la douceur persistante et le réchauffement climatique !).
Enfin, les épisodes de fortes précipitations sur le bassin méditerranéen sont en cours, on en dénombre 4 depuis le début de l’automne et le mois de novembre n’est pas encore passé. Ceci évoque une importante capacité des perturbations à se charger en humidité au dessus de la mer et des descentes d’air froid rapides vers le golfe du Lion.
En conclusion
En conclusion je crois personnellement, sans en être sur mais je pense qu’il y a de grandes chances que cela se produise, que cet hiver viendra en rupture avec celui des deux années précédentes. Nous devrions continuer dans cette optique de flux océanique doux et humide entrecoupés de courtes périodes anticycloniques. Les températures devraient rester conforment voir plus douces que les normales saisonnières avec un nombre de jour de gel beaucoup moins important que l’an dernier. En revanche, la variation des températures pourra être importante sur une courte période, douce à l’avant des perturbations et fraîches après ces dernières. Nous ne devrions pas parler de sécheresse, même si les régions les mieux loties seront le grand ouest, le massif central et le sud ouest. Avec un foehn souvent présent sur les Alpes du nord
En montagne
Un enneigement médiocre en haute montagne, et des hauteurs irrégulières à basse altitude en partie du au froid qui a maintenu au sol toutes les précipitations neigeuses (nombre de jour de neige très faibles sur tous les massifs), telles étaient les conditions des 2 derniers hivers, voir des 5 derniers hivers pour la haute montagne.
Le flux de sud-ouest ne devrait pas être favorable à la moyenne montagne, en revanche au dessus de 1800 m la situation en milieu d’hier pourra être particulièrement intéressante. En dessous, le manteau devrait jouer au yoyo, fonte puis chute de neige devraient se succéder.
Nous en reparlerons certainement au cours de l’hiver, attendons de voir. Si ces conditions se confirment cela pourra être un très bon hiver pour tout le monde avec des précipitations pouvant réapprovisionner les sols et nappes et de la neige indispensable aux glaciers
inscrit le 19/12/05
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