Age glaciaire en vue ça serait pour 2012 d'apres ce que j'ai pu comprendre....mais suis pas vraiment copain avec la langue de shakspeare....si des traducteurs devoués le souhaitent, je suis preneur de la traduction de ce texte en "vieux françois"
Michael qu'en penses-tu?
Enfin j'en sais rien du tout mais pourvu qu'il refasse froid (enfin pas trop non plus )
Spa encore gagné ça, hein !!
Pierro > moi je verrais ça d'un autre angle... "On" (= sur ce site en général...) se souci du réchauffement climatique de notre point de vue de skieur, de ce que va nous enlever niveau qualité de ski, durée de la saison, etc, et aussi quand meme au niveau ecosystème montagnard certe.
Mais faut avouer que y a quand meme plus grave conséquence pour certaines populations (Maldives, Bangladesh, etc...), ou c'est leur survie (mot un peu fort, disons leur mode de vie) qui sera alors en jeu....
Le réchauffement climatique, c'est un concensus scientifique global.
Après ça, il y a les thèses ponctuelles de Mr X ou de Mme Y qui viennent dire "oui mais age glaciaire", "oui mais arrêt du Gulf Stream (au passage, pour ceux qui comptent dessus: si ça a lieu, c'est prévu pour dans 150 ans), etc...
C'est un peu comme le 11.09, y'a le concensus global qui dit que c'est un attentat d'al quaida, et y'a les thèses annexes type Thierry Meyssan... Même constat pour l'homme sur la lune...
Alors bien sûr, on aimerait tous que le réchauffement, ce soit du bidon...
C'est vraiment pas la peine de jouer les sourds d'oreille en scrutant le ciel et en d'accorchant déseperément à la première thèse - fantaisiste ou pas - venue. Ce qui sauvera le réchauffement (à plus long terme que nos vies, malheureusment), c'est réduire les émissions de gaz a effet de Serre, à commencer par le C02... Et ça, ça commence par une prise de conscience individuelle...
Moi, ce que je constate, c'est qu'aujourd'hui, c'était la journée sans voiture. Je suis coursier à vélo à Genève, et j'ai rarement vu autant de voitures en ville...
Enfin, j'dis ça, j'dis rien..........
dernière version : septembre 2003
source : www.manicore.com - contacter l'auteur : jean-marc@manicore.com
Cela est parfaitement possible, et pourrait engendrer des répercussions majeures sur le climat des zones cotières proches des courants concernés. En effet, les "grands" courants océaniques ne sont pas indifférents aux conditions climatiques des zones qu'ils traversent, et nous savons par ailleurs, par l'étude du passé, que certains de ces courants sont bien moins stables qu'il n'y parait : le Gulf Stream, par exemple, a subi d'importantes modifications à de nombreuses reprises durant les 100.000 dernières années.
Il existe deux grandes catégories de courants marins :
La circulation océanique horizontale, notamment celle à grande échelle, qui est généralement mise en mouvement par les vents (Alizés, Cinquantièmes Hurlants, etc) comme par exemple le Gulf Stream ou le Courant du Labrador. C'est celle-là que l'on voit dessinée sur les cartes.
Les courants qui vont des profondeurs des océans vers la surface puis replongent vers les profondeurs. Ils sont mis en mouvement par des différences de température (l'eau froide est plus dense que l'eau chaude) et/ou de salinité (l'eau salée est plus dense que l'eau douce) entre les différentes couches de l'océan. Lorsque la circulation horizontale amène de l'eau dense au-dessus d'une couche qui l'est moins, l'eau de surface plonge alors vers les profondeurs et met en mouvement une telle circulation "verticale". Les courants les plus profonds de cette catégorie portent le nom de courants thermohalins (voir ci-dessous), et d'autres, qui vont un peu moins en profondeur, portent le nom de circulation thermocline. Il est facile de voir que l'on retrouve dans ces deux termes la racine "thermo", qui désigne la chaleur.
Panorama simplifié des différents courants se produisant entre la surface et les couches plus ou moins profondes de l'océan, avec les durées de cycle (c'est à dire le temps approximatif qu'il faut à une molécule d'eau pour se retrouver au même endroit, après avoir fait un tour complet). "Zone Photique" est la zone qui est traversés par la lumière (à peu près les 100 premiers mètres d'épaisseur). Source : GIEC, 1996
L'un de ces courants est particulièrement important pour l'océan mondial : il s'agit de la plongée des eaux en mer de Norvège, durant l'hiver. Les eaux de surface qui remontent l'Atlantique par le biais du Gulf Stream se chargent en sel, à cause de l'évaporation (une partie de l'eau évaporée retombe sur l'océan, bien sur, mais une autre partie retombe sur les continents et n'est restituée que "plus tard"), et deviennent plus froides, chacun de ces phénomènes contribuant à les rendre plus denses.
Au moment de l'hiver près du Pole Nord, une partie du sel contenu dans l'eau de mer qui gèle pour former la banquise est expulsé et renforce encore la salinité de l'eau de mer qui ne gèle pas, laquelle se met alors à être tellement dense qu'elle "plonge" vers les profondeurs.
Le point capital, c'est que les courants de surface de l'océan mondial et cette plongée des eaux dans la mer de Norvège sont interconnectés : ce courant thermohalin sert de "moteur" à la circulation océanique globale, ce qui est illustré par le petit graphique ci-dessous.
Ce schéma représente la circulation océanique mondiale, qui brasse entre elles les eaux des différents océans du globe et des diverses couches de l'océan.
Il n'y a que deux endroits au monde où s'effectue la formation d'eaux profondes : pour l'essentiel dans la mer de Norvège, près du Groenland, et pour une petite partie près de l'Antarctique, dans un endroit appelé Mer de Wedell.
Image reprise de "Système Terre", d'Ichtiaque RASOOL, Collection Dominos, Flammarion, 1993
Or ces courants verticaux (on parle aussi de courants convectifs) sont très sensibles à des petites variations locales de température. Par exemple, l'une des premières étapes du phénomène El Niño est un réchauffement modeste (2 ou 3°C) de la température de surface du Pacifique Est, et cela suffit pour affecter significativement la circulation thermocline à cet endroit là, avec des répercussions importantes sur les ressources en poissons et des répercussions majeures sur le climat des pays Andins.
Incidemment, augmenter la température de surface de 2 à 3°C sur une zone du Pacifique suffit aussi pour engendrer des catastrophes diverses à des milliers de km de là, ce qui illustre toute la difficulté qu'il y a à prévoir précisément l'ampleur et la localisation des conséquences dans le cadre du réchauffement climatique en cours.
Pour en revenir aux courants, une perturbation de la circulation thermohaline pourrait se produire à l'avenir. En effet, nous avons vu que :
le réchauffement sera particulièrement marqué près des pôles, et concernera donc la mer de Norvège de manière significative, or si l'eau s'y réchauffe en surface elle deviendra moins dense,
il faut que de la banquise se forme pour libérer un surplus de sel augmentant brusquement la densité de l'eau de surface, or si la formation de banquise devient de plus en plus difficile il n'y aura plus de sel supplémentaire disponible,
le changement climatique devrait se traduire par une augmentation de la pluviométrie aux hautes latitudes (notamment dans le Nord de l'Europe et du Canada), ce qui va provoquer un apport d'eau douce dans l'Atlantique Nord qui ne sera peut-être pas compensé par l'évaporation supplémentaire, l'ensemble pouvant diminuer la salinité et donc la densité de l'eau de surface sous ces lattitudes.
Ces trois phénomènes pourraient atténuer, ou supprimer, la plongée des eaux en mer de Norvège, et déstabiliser par la suite l'ensemble de la circulation mondiale.
Evolution simulée du flux nord atlantique (appelé overturning en Anglais, et qui se mesure en Sverdrups (du nom d'un pionnier du domaine), en abrégé Sv ; 1 Sv = 1.000.000 m3/s), selon les modèles (dont les sigles - barbares ! - sont en légende), pour une concentration en CO2 dans l'atmosphère atteignant 720 ppmv en 2100, avec une élévation de température moyenne de 2,5 °C à la fin du XXIè siècle - ce qui est plutôt dans le bas de la fourchette). Le flux actuel est de 25 Sv environ, ce qui signifie qu'avec ce scénario d'émission les différents modèles prédisent une diminution de la circulation Nord Atlantique de 0 à 60%.
Source : Climate Change 2001, the scientific Basis, GIEC
Y at-t-il vraiment un risque sérieux de ralentir ou supprimer la circulation dans l'Atlantique Nord ? Eh bien nous ne pouvons exclure cette éventualité, car de tels phénomènes se sont produits à de très nombreuses reprises durant la dernière ère glaciaire, ainsi que pendant la dernière déglaciation (le dernier épisode de ralentissement de la circulation s'est produit il y a 8.000 ans, quand la déglaciation avait déjà commencé depuis plus de 10.000 ans).
La cause de ces épisodes passés a le plus souvent été une gigantesque débâcle d'icebergs au Groenland et sur la Canada actuel (d'où leur survenance en période glaciaire) qui a amené une quantité considérable d'eau douce dans l'Atlantique, ce qui a arrêté la plongée des eaux de la mer de Norvège pour les raisons exposées plus haut. Le dernier épisode (-8.000 ans) a eu une cause un peu différente : le déversement dans l'Atlantique d'un immense lac d'eau douce situé sur le continent Nord Américain, lac d'eau douce qui était probablement une partie des eaux de fonte de la calotte qui recouvrait le Canada lors de la dernière glaciation (calotte appelée Laurentide).
Dans tous les cas de figure l'enchaînement a été le même : un apport d'eau douce supplémentaire sur l'Atlantique Nord empêche la formation d'eaux profondes, ce qui, par contrecoup, provoque un très fort ralentissement du Gulf Stream, car cette circulation thermohaline (la plongée des eaux) sert de "pompe aspirante" et attire les eaux de surface tout au nord du bassin Atlantique. Ce ralentissement du Gulf Stream a a son tour engendré une baisse massive des températures en Europe et sur la côte Est des Etats-Unis (5 à 6°C de baisse de la moyenne annuelle), survenue en quelques décennies seulement. Ces phénomènes ont reçu le nom de "surprises climatiques" et ont profondément déstabilisé les conditions de vie sur les deux rives de l'Atlantique.
Variations rapides de température mises en évidence durant les 100.000 dernières années et explications. Source : E. Bard, Climate Shock: Abrupt Changes over Millennial Time Scales, Physics Today, décembre 2002 (article relativement accessible pour un profane, donc hautement recommandé à toute personne intéressée sur le sujet).
La courbe du haut (Johnsen & al., 2001) montre la température moyenne de l'air au Groenland reconstituée à partir de la proportion d'oxygène 18 ou de deutérium dans la glace (des explications peuvent se trouver sur une autre page de ce site web). Elle met en évidence des variations de 15 à 20 °C de la température moyenne au-dessus du Groenland. Les réchauffements brutaux sont appelés événements de Dansgaard-Oeschger, du nom des scientifiques qui les ont découverts.
La courbe du mileu (Bard & al., 2000 ; Pailler & Bard, 2002) montre qu'au même moment des variations de 5 °C ou plus de la température moyenne de surface de l'Atlantique Nord sont survenues ; les épisodes de refroidissement s'appellent des événements de Heinrich. Les températures sont reconstituées à partir de la conformation de certaines molécules - les alkénones - trouvées dans les sédiments marins, et qui proviennent d'algues ayant vécu en surface. Il se trouve que les liaisons chimiques de ces molécules sont différentes selon la température de l'eau de mer dans laquelle vivaient les algues ; l'analyse de ces laisons permet donc de reconstruire la température de surface de l'eau dans le passé.
La 3è courbe partant du haut (Thouveny & al.) montre que la plupart de ces variations de température sont concomittantes d'une accumulation sur le fond de l'océan de sédiments "détritiques glaciaires" (pics vers le haut), lesquels viennent des continents. Ces sédiments "détritiques glaciaires" sont des petits cailloux qui se sont incrustés sous les glaciers du Groenland ou du Laurentide (une énorme calotte glaciaire qui reposait sur ce qui est maintenant le Canada) et qui sont restés "collés" au moment ou les extrémités de ces glaciers ont expulsé des icebergs vers l'océan. Ces "petits cailloux" sont ensuite tombés sur le fond de l'océan au fur et à mesure que les icebergs fondaient. En dehors des débâcles glaciaires, la quantité d'icebergs expulsés est moindre, et donc cette espèce de sédiments se dépose en moins grandes quantités sur le fond de l'océan.
La courbe du bas de l'ensemble ci-dessus (Shackelton & al., 2000) montre que la ventilation (c'est à dire l'apport d'oxygène) de l'océan Atlantique profond aux époques de ces débâcles a fortement diminué (pics vers le bas). Cette ventilation est reconstituée en analysant les proportions respectives de carbone 12 et carbone 13 dans les sédiments, sachant qu'en fonction de la teneur en oxygène dans l'eau le métabolisme de petits animaux marins profonds (les foraminifères benthiques) privilégie plus ou moins le carbone 13 dans la formation de leur coquille. Cette diminution de la ventilation suggère un ralentissement de la circulation océanique profonde (celle qui suit la formation d'eaux profondes), précisément à l'origine de l'apport d'oxygène dans les fonds.
Cette courbe (Sanchez & al. 2000) montre que les baisses de température de l'eau de surface, liées aux événements de Heinrich (ceux là qui sont produits par les débâcles massives d'icebergs), se retrouvent aussi sur les continents (par exemple H4 aux alentours de -38.500 ans, ou H5 aux alentours de -48.000 ans, aussi visibles sur la figure précédente). Les pollens de l'époque (trouvés dans les sédiments lacustres, c'est à dire prélevés au fond des lacs) ont très rapidement changé de nature (espèces tempérées <-> espèces "steppiques") en réponse à ces modifications brusques du climat.
La diminution rapide - pouvant aller jusqu'à la disparition - des espèces tempérées en place est clairement visible à la suite du refroidissement.
Si nous résumons tout ce qui précède, la conclusion est la suivante : à l'avenir, l'augmentation probable de la pluviométrie et de la température sur l'Atlantique Nord pourrait amener une telle "surprise", avec, dans un contexte de réchauffement global de la planète, une baisse brutale - et peut-être catastrophique - des températures en Europe et sur la rive Est de l'Amérique du Nord.
Un exemple de conséquence de la déviation d'un courant marin (le Gulf Stream).
***
Mais le ralentissement des courants marins convectifs pourrait avoir une deuxième conséquence très désagréable : comme ce sont eux qui ramènent des profondeurs les sels minéraux indispensables à la croissance du plancton végétal (que l'on appelle le phytoplancton), qui démarre la chaîne alimentaire marine, et que ce sont aussi ces courants qui amènent l'oxygène dans les fonds des océans, où ils permettent la vie, leur ralentissement pourrait affaiblir toute la vie marine en général, laquelle n'a pas nécessairement besoin de cette contribution additionnelle de notre part !
Prélèvements (à gauche) et biomasse restante (à droite) dans l'Atlantique Nord, reconstitués pour 1900, 1950 et 1999 à partir de 23 modèles différents. Sans avoir eu besoin de changer le climat, nous avons divisé la biomasse marine par 10 en un siècle. Pas mal....
Source : Science, 1999
En savoir plus sur les "surprises" : la page du site Edusol
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Par contre ça fait trop flipper tes dernières lignes.
Car plus de sels minéraux plus de planctons donc plus de vies marines .
Ne lisez pas ça le soir vous aller faire des cauchemards.
En tout cas, j'ai bien rigolé devant l'affollement des gens hier soir, ca m'a meme permis de sortir de cours a 16h30 ...
Tout le monde etait affolé, pire que pendant l'hiver quand il neige ...
D'ailleurs vivement, l'hiver pour une bonne poilade devant l'hystérie des gens quand il tombe 5cm de neige ...
Alalala, si tout fermait quand il neige en Alsace, j'aurais raté pas mal d'heures de cours avant de déménager ...
inscrit le 28/02/02
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