Tout avait pourtant bien commencé... Beau temps, assez froid, l'ouverture du sommet annoncée pour 10h30 (après plus de 10 jours de fermeture... ) Dans la première benne, il y a notamment Erhard Lorétan (14 x 8000 à son actif, excusez du peu) et son accolyte Pierre Morand dit Pomel. Respect! Il y a aussi un gars avec des Gladiator, avec qui j'ai discuté un peu.
Je regrette vite de ne pas avoir pris mon appareil (première et dernière fois de la saison, promis!) quand je vois Lorétan et ses compagnons dans les couloirs sous le TPH (couloirs dont je rêve depuis longtemps)... Tout d'abord le premier, juste à l'arrivée du TPH, puis le second, sous le sommet, avec une variante pour le duo Lorétan-Pomel dans un mini couloir de 3-4m de large, facilement 50°, et de la neige bien glacée, puis le couloir Nord, ils ont tout écumés... Hallucinant! Je regrette aussi de ne pas être avec facialbelch, hors de question de s'y aventurer seul, et j'ai quand même pas osé demandé à Lorétan si je pouvais les accompagner. Je l'appelle même 2 minutes avant qu'il commence son cours pour lui dire de courber le lendemain matin, car les couloirs sont enfin en conditions, qu'il faut y aller... Tant pis pour aujourd'hui, je me contenterai de tracer la combe du sommet et la combe des dieux, et c'était déjà pas mal, même si je voyais d'autres skieurs s'engager dans les couloirs et que j'avais un petit goût amer dans la bouche... Jusque là tout va toujours bien.
C'est à 12h30-13h00 que survient le drame, une coulée importante vient de se produire dans le couloir sous le sommet, il y a quelqu'un de blessé! Les pisteurs s'activent vite autour de la victime, heureusement pas ensevelie, et qui sera finalement héliportée à Berne.
En remontant au sommet, j'aperçois depuis le TPH, un ski planté dans le milieu de couloir, là où est passée la coulée, c'est un Gladiator...
On constate aussi que le gars a dévalé bien 300m de dénivelation, passant heureusement entre les rochers... Il n'y a pas de cassure, on suppose donc que le gars s'est fait emporté par son slough. Personne n'a vu ce qu'il s'est passé, il faudra attendre pour connaître le fond de l'histoire.
Bilan: heureusment plus de peur que de mal puisqu'il n'y a que deux vertèbres fracturées (pas des vertèbres à complication), il pouvait bouger les pieds, il s'en sortira.
D'après Lorétan en personne, le gars était un excellent skieur et connaissait très bien les couloirs...
Voilà, toute cette histoire m'a quand même pas mal refroidi...
Je regrette vite de ne pas avoir pris mon appareil (première et dernière fois de la saison, promis!) quand je vois Lorétan et ses compagnons dans les couloirs sous le TPH (couloirs dont je rêve depuis longtemps)... Tout d'abord le premier, juste à l'arrivée du TPH, puis le second, sous le sommet, avec une variante pour le duo Lorétan-Pomel dans un mini couloir de 3-4m de large, facilement 50°, et de la neige bien glacée, puis le couloir Nord, ils ont tout écumés... Hallucinant! Je regrette aussi de ne pas être avec facialbelch, hors de question de s'y aventurer seul, et j'ai quand même pas osé demandé à Lorétan si je pouvais les accompagner. Je l'appelle même 2 minutes avant qu'il commence son cours pour lui dire de courber le lendemain matin, car les couloirs sont enfin en conditions, qu'il faut y aller... Tant pis pour aujourd'hui, je me contenterai de tracer la combe du sommet et la combe des dieux, et c'était déjà pas mal, même si je voyais d'autres skieurs s'engager dans les couloirs et que j'avais un petit goût amer dans la bouche... Jusque là tout va toujours bien.
C'est à 12h30-13h00 que survient le drame, une coulée importante vient de se produire dans le couloir sous le sommet, il y a quelqu'un de blessé! Les pisteurs s'activent vite autour de la victime, heureusement pas ensevelie, et qui sera finalement héliportée à Berne.
En remontant au sommet, j'aperçois depuis le TPH, un ski planté dans le milieu de couloir, là où est passée la coulée, c'est un Gladiator...
On constate aussi que le gars a dévalé bien 300m de dénivelation, passant heureusement entre les rochers... Il n'y a pas de cassure, on suppose donc que le gars s'est fait emporté par son slough. Personne n'a vu ce qu'il s'est passé, il faudra attendre pour connaître le fond de l'histoire.
Bilan: heureusment plus de peur que de mal puisqu'il n'y a que deux vertèbres fracturées (pas des vertèbres à complication), il pouvait bouger les pieds, il s'en sortira.
D'après Lorétan en personne, le gars était un excellent skieur et connaissait très bien les couloirs...
Voilà, toute cette histoire m'a quand même pas mal refroidi...
inscrit le 12/02/05
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