La distance focale reelle est celle qu'on lit sur l'objo
Et elle ne varie pas en fonction de la taille de l'image
Et elle ne varie pas en fonction de la taille de l'image
Ouatitm disait:Je veux bien te faire plaisir et acquiescer à tout ce que tu as dit, sauf pour ceci. Je m'explique : le terme "distance focale" est un abus de langage (un de plus). On devrait dire (et je m'efforce de le faire, ayant la chose à enseigner) : longueur focale.
la distance focale exprimée en mm est la distance entre la lentille de l'objectif et le plan du capteur ou de la pellicule
Ouatitm disait:Tu te galvaudes. La longueur focale est, à la rigueur, la distance entre le foyer et le plan principal image, lequel peut se trouver n'importe où.
Ce qui voudrait signifier que l'image est créée à 2 mm du foyer optique ( que j'appellais lentille, mais le terme est faux ) de celui-ci, non ? Quelle soit ensuite transportée via un dispositif afocal de 17,5mm ou 2 mètres ne change rien à cela.
C'est vrai ou je me galvaude ?
thebustre disait:Seul cas où c'est rigoureusement vrai : une lentille plan-convexe, la surface convexe étant du côté du foyer. La distance se mesure alors à partir du sommet de cette surface convexe.
la distance focale, à part avec une seule lentille, ne se mesure pas du plan ou il y a l'image à la dernière lentille
Ouatitm disait:Soyons rigoureux :
Est-ce que ce tu appelles plan principal image est le point nodal, Mr Moot ?
thebustre disait:Certes, ils sont meilleurs, mais les verres ont fait beaucoup de progrès aussi, ainsi que l'utilisation des surfaces asphériques, plus faciles à fabriquer de nos jours. Anciennement (il y a à peine plus de vingt ans !), ces surfaces étaient usinées et retouchées à la main. D'où un emploi parcimonieux, dans des optiques de très haut de gamme. Quant aux verres, ceux dits "extra-low dispersion" ont remplacé la fluorite (encore utilisée, et donnant toujours des résultats supérieurs à ceux des verres) dont le coût est prohibitif et qui est assez fragile. Restent ainsi quelques "vieux tromblons" de légende qui en contiennent, par exemple le Canon FD 300 mm f/2,8 - L.
d'ailleurs les zooms de maintenant ne sont calculés qu'avec des ordinateurs, personne ne s'amuserait à calculer ça à la main maintenant
et je dis bien maintenant, quoiqu'on en dise, les zooms de maintenant sont largement meilleurs qu'avant, ce qui en fait, ne contribue pas forcément à la qualité de l'image ... au contraire, l'image perd rapidement son âme à cause de perfection ...
thebustre disait:(1) -> pas du tout. Je connais assez bien les logiciels de CAO optique (ZEMAX est le plus connu), on y entre toutes les caractéristiques, et ça calcule l'effet. Après, il y a des aides à l'optimisation, avec la possibilité de définir les marges de manœuvre, les "fonctions de mérite", les "budgets d'erreur".
les types de lentilles à employer pour des contraintes données sûrement en fait (1)
l'ordi simule ce que l'objectif donnera (aurait dû donner ? )
les lentilles asphériques ne sont fabricables (et implantables) que grace à l'ordi
certains problèmes ne sont pas résolvables analytiquement (2)
thebustre disait:Mouais, c'est à moitié vrai : anciennement, on contrôlait les objectifs et pour les modèles vraiment spéciaux, faits à l'unité (par exemple, les grandes lunettes astronomiques), on asphérisait les surfaces à la main jusqu'à ce que le résultat soit parfait, sans calcul préconçu.
je n'ai jamais dit que l'informatique avait inventé de nouveau type d'objo hein ... juste qu'ils sont bien meilleurs qu'avant et pas qu'à cause des nouveaux verres
thebustre disait:Il faut nettement moins que ça, et on peut éviter de s'empêtrer dans les développements limités (ce que pourtant la plupart des bouquins montrent, comme quoi on peut écrire des bouquins sur un sujet que l'on ne maîtrise pas réellement). À bas les méthodes de bourrins !
en partant de la formule de Snell-Descartes, redémontrer les formules de conjugaisons
vous avez 1h
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