trek nepal/tibet : numerique ou argentique ?

La photo old school, avec des antiquités, c'est sympa, je pratique aussi mais c'est quand même assez spécial. Ca demande une bonne habitude, de bonnes bases techniques et une bonne dose d'intuition...comme avait tout bon photographe des années 70 qui se respecte. A tester impérativement avant le depart ! La cellule a main n'est pas indispensable mais elle fait staïle...
Et meme si le boitier fonctionne sans piles, la fiabilité d'un ancetre n'est pas toujours au top (le T90 est superbe mais plus reparable et vieillit pas toujours tres bien a fuir sauf pour collection, c'est un EOS en plus vieux), sans compter que ce materiel est souvent assez lourd car bien construit en métél et tout...
Les optiques CAnon FD sont souvent bonnes, le SSC est un revetement multicouche qui ameliore contraste et resistance aux reflets parasites, c'est le top chez Canon de ces années là. Bon rapport qualité prix pour ces "vieilleries", la qualité optique est souvent au niveau des optiques modernes.
Pour un voyage lointain, un bon boitier argentique moderne genre EOS 33, est plus "confortable", plus léger, la mesure de lumiere plus fiable, le flash intégré bien pratique, le moteur sympa, l'autofocus indispensable surdes sujets en mouvements etc... Quelques dizaines de pellicules diapos, deux jeux de piles et on tient un mois sans soucis. Un compact genre olympus Mu2 a pas cher en plus permet d'assurer des photos de qualité en cas de pépins, ou de photographier discret si besoin est.
Pour les objectifs, un zoom 28-70 peut faire la majorité des images, j'utilise un Tamron 28-75 2,8 dont le rapport qualité-poids-prix est excellent (400 euros) et la grande ouverture tres confortable.
Ne pas negliger le 50 1,8 (100 euros) pour les photos d'interieur, les portraits et un tele, genre 200 2,8 ou 70-200 4 (on parle toujours Canon EOS): dans l'Himalaya, les grosses montagnes sont souvent loin, et elles paraissent bien riquiqui en grand angle ou au zoom a 70... Mes plus belles photos du tour du Manaslu ont ete souvent realisées faites au 300 4 IS ! Alors n'oubliez pas le tele !

Concernant le numerique, je serais assez dubitatif, cependant sur les itineraires frequentés comme le tour des Annapurnas (un lodge toutes les demi heures), on doit trouver du courant assez facilement, voire acheter des piles normales si l'appareil a le grip qui va bien. Au fin fonds du Tibet ca risque d'etre plus dur et je ne pense pas que beaucoup de reflex numeriques tiennent la semaine sans rechargement. Encore qu'avec quielques batteries bien chargées en rab et sans utiliser l'ecran arriere ni l'IS, on doit pouvoir survivre.

Dans tous les cas, je prendrai un compact argentique de qualité en boitier de secours !

Bonne balade...