c'est vrai que le retard au déclenchement sur les numériques "compact " est pénible...
Un truc qui marchais avec mon vieil Ixus (aujourd'hui défunt), c'était de le passer en mode rapide et de faire une pré mise au point (déclencheur enclenché à moitié) : dans ce cas, le déclenchement était presque immédiat lorsque j'enfonçais complètement le déclencheur (à condition d'être resté semi-enclenché bien sûr ce qui demande un peu de doigté et un sujet à distance prévisible).
Ca donnait des résultats potables, même en action.
Ensuite, faut bien se dire que 500 euros investis dans un appareil numérique te cantonnent à une utilisation loisir. Pour le même prix en argentique, tu as du matos reflex très correct.
Quel que soit le niveau de gamme, considère qu'il faut mettre 4 à 5 fois plus chers dans un numérique pour obtenir l'équivalent en qualité d'un argentique!
Mais ce n'est ni la même utilisation, ni le même plaisir. C'est un choix personnel.
Si la qualité d'image, la rapidité et le contrôle sont importants pour toi, bref si tu veux faire de la photo, l'argentique est préférable. Si en revanche, tu recherches l'équivalent d'un compact APS au niveau qualité mais en beaucoup plus cher , le numérique va très bien et offre du coup tous les avantages qu'on connait (plus de pellicules, plus de délais, visionnage instantané etc etc)
Si tu veux faire de la photo d'action en numérique, pouvoir controler tous tes paramètres comme sur un reflex traditionnel, avec une qualité d'image très proche des meilleurs argentiques, il faut alors se tourner vers du matos semi-pro ou pro.
L'addition devient alors absurde si tu n'as pas soit une justification professionnelle soit une situation très confortable et une réelle passion pour la photo.
Pour les pros, ce type d'appareil est une aubaine puisqu'il permet de s'affranchir des délais de développement, optimisant au maximum la chaine de production, avec une qualité d'image au top ce qui ne gache rien.
De plus en plus de photographes pros, dans ceux que je connais dans le monde de la montagne, ont franchi le pas et ne jurent plus que par le numérique. Pour eux, c'est vite rentable.
Pour prendre mon exemple, je suis à la limite (je ne vis pas de mes images mais les utilise beaucoup sur skipass) mais me rendre compte qu'il me fallait 2 à 3 semaines au retour d'un évènement pour publier un reportage en raison des délais de développement, du scan (le tout à insérer dans un planning chargé) m'a fait franchir le pas très récemment. La dia devenait trop frustrante.
Il m'aura quand même fallu la perspective d'un gros trip photo de 2 semaines fin janvier pour me convaincre totalement : je me voyais mal rentrer avec 40 pellicules à développer, trier et scanner pour finalement pondre un reportage 3 mois après. Deja ça en rentabilise un bout.
Bon, j'arrête de raconter ma vie
G
ps : on va peut être l'ouvrir ce forum spécial photo
inscrit le 18/04/01
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