castor
castor

inscrit le 14/11/01
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(note aux modérateurs : je sais pas, personne a dit ce qu'on mettait dans la rubrique "carnets", alors moi je m'en sers pour mon carnet)

...

Calim
Calim

inscrit le 06/11/01
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oh tiens j'l'avais pas vu !!
castor
castor

inscrit le 14/11/01
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Calim je savais que t'y arriverais

au fait :
1/ pas la peine de se speeder, autant prendre son temps pour arriver à un truc qui plait (à soi d'abord, pour moi c'est ce qui est important ici).
2/ à la limite, je dis bien *à la limite* on peut commencer par le bout de la journée qu'on veut. On verra après pour les raccords.

Calim
Calim

inscrit le 06/11/01
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ouais genre celui qui ecrit la fin il fait "on reprend l'helico pour rentrer" et celui qui fait le debut 2 jours apres il dit "on se gele sous l'abribus" (-:

ca va etre bien les raccords (-:

Jibouille
Jibouille

inscrit le 26/02/03
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La fièvre monte. Le stress incontrolable du matin me prend. Je suis plus que pressé d'en découdre avec les cîmes enneigées. J'ai déa le masque collé sur la tête et la gore tex remontée jusqu'aux yeux alors que Dominique prononce une somme de mots incompréhensibles en touillant mollement son café bouillu. Je commence moi aussi à bouillir dans mon accoutrement d'Evrest Summiter assis sur le fauteuil du salon. Aussi je ne peux m'empécher de lancer une bordée d'injures à Dominiqe lorsqu'il entreprend de repasser son pantalon de snow, en attendant retrouver sa ceinture à clous.
C'est à ce moment là que la sonnerie a retentit : ..... à vous nobles skipasseurs!
Calim
Calim

inscrit le 06/11/01
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Ca y est, le petit dejeuner est deja avale. L'excitation monte. Tous mes actes sont precipites, minutes, comme si une vie dependait de ma rapidite. Je suis devant la porte, chaussures de ski aux pieds, skis a l'epaule, je gueule "Dominique !!". Il arrive, enfin on va pouvoir y aller.

On sort dehors, la neige qui recouvre le trottoir est epaisse, je me retourne vers Dominique le sourire jusqu'aux oreilles, les yeux brillants. Puis mon regard se focalise sur les pieds de dominique. J'eclate de rire. Le con, il est en chaussette dans la neige !

Le village est desert. Pourtant avec cette chute ca devrait attirer du monde. C'est notre jour de chance, la route est coupée. On a bien fait de monter la veille. Personne au telepherique, le bonheur. La neige absorbe tous les bruits, on entend juste le bruit de la cabine qui nous fait monter au 7eme ciel.


(mince salete de jibouille )

castor
castor

inscrit le 14/11/01
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Je me demandais si dominique allait être un monsieur ou une madame...


Calim
Calim

inscrit le 06/11/01
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c un mec ! le ski c un monde de mecs ! (-;
Calim
Calim

inscrit le 06/11/01
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et puis le heros c une fille puisque c'est moi quand je dis je d-:

Et je suis calim la heros ... cqfd.

t'as le droit de mettre des accents a mon texte (j'avais la flemme, j'ai pas les accents sur le clavier)

Jibouille
Jibouille

inscrit le 26/02/03
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ah ben voilà c'est malin, Calim!!!

comment qu'on fait maintenant? on suit quel texte ??? nan mais je vous jure!!!

castor
castor

inscrit le 14/11/01
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je voulais justement demander un truc...
Pour la cohérence du texte, est-ce que je suis autorisé à tailler comme un porc dans vos proses?

pasque je vais le faire...

après vous pourrez gueuler bien sûr. Je suis ouvert à la discussion...

Calim
Calim

inscrit le 06/11/01
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Quoi quoi il est pas coherent mon texte ??!! tu veux t'battre !

bon aller fait c'que tu veux , de toute facon tu t'en fous de notre avis hein

Jibouille
Jibouille

inscrit le 26/02/03
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de toute façon tout le monde s'en fout de nos texte pourris!
snif snif!
flippinchloe
flippinchloe

inscrit le 25/02/04
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ah non ! faut pas abandonner comme ça j'le trouve excellent ce texte... pour le moment c'est bien cohérent en plus !
Calim
Calim

inscrit le 06/11/01
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t'as qu'a ecrire la suite chloe (-:
flippinchloe
flippinchloe

inscrit le 25/02/04
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oue, j'y pense, j'y pense... ça va venir
Calim
Calim

inscrit le 06/11/01
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depeche toi j'ai plus rien a lire (-:
flippinchloe
flippinchloe

inscrit le 25/02/04
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je tenvoies ça ce soir ou demain
castor
castor

inscrit le 14/11/01
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te presse pas.

Calim > arto paasilina "le lièvre de vatanen". 3-4 roros, si t'es déçue je te rembourse.

Calim
Calim

inscrit le 06/11/01
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merci du conseil Castor, mais ouvrir un livre de poche au boulot ... je sais pas si t'as deja essaye mais moi je le tenterai pas (-:
flippinchloe
flippinchloe

inscrit le 25/02/04
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Voila ma modeste participation à cette journée de ski...z'avez le droit d'en enlever si ça ne plait pas. Voilà ce que ça donne.

"Je descend de la cabine suivi de Dominique, le bruit des chaussures de ski sur les grilles métalliques résonne dans ma tête. Nous attrapons nos skis avant que la cabine ne reparte avec, et nous commençons à avancer, tels deux zombies attirés par l’étendue de neige face à nous.

Les premiers rayons de soleil éclairent la vallée, le vent vient doucement souffler un peu d’air froid sur nos oreilles. Je me retourne, Dom, cet idiot lutte dans les escaliers pour décoincer son bâton, pris entre deux marches. Je pose alors mes skis en bord de piste. Ils s’enfoncent aussitôt dans vingt centimètres de poudreuse. Je prend une grande bouffée d’air frais, mon regard croise celui de Dom ; les mots sont inutiles. Et, les yeux pétillants, nous chaussons nos skis sans plus tarder. J’ajuste mon masque, je remonte la fermeture de ma veste jusqu’en haut, et c’est parti pour la première descente !

Les virages se succèdent les uns après les autres, laissant une trace impeccable derrière moi. J’ai l’impression de flotter sur un océan de sucre glace. La piste est presque déserte, il faut en profiter avant qu’elle ne se transforme en fourmilière. Au loin, on aperçoit un surfer tracer de belles courbes dans la poudreuse, puis il disparaît sous un nuage de neige.

Comme d’habitude, nous nous dirigeons vers le télésiège qui nous montera au sommet de la station. Les sièges sont encore gelés, mais la journée s’annonce plutôt bien. "


Jujuman séché
Jujuman séché

inscrit le 23/04/03
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Bon j'essaye, Castor je te donne tous les copyrights donc tu gères comme tu l'entends.

« Depuis le siège, nos yeux zyeutent les faces qui s’offrent à nous, nos doigts pointent dans toutes les directions, …, décidément la journée risque d’être trop courte. Dom s’emballe comme d’habitude, je ne sais pas si c’est le givre du siège qui l’a réveillé, mais il a rejoint mon niveau d’excitation. Nos envies convergent une fois de plus, partir avec ce type est pour moi un privilège.
Les derniers pylônes se font attendre, le garde corps relevé on trépigne, on gigote, … enfin on pose les spatules sur l’or blanc. Pas le temps de boire le café avec Adan, il nous fait un sourire depuis sa cabane, il a compris, c’est lui qui a fait la trace. On longe la crête en calant la Gore-Tex sous les sangles du sac, on replace le masque et bonnet, Dom se vante de pouvoir s’essuyer la « gniack » sur ses gants tout doux pour son tarin.
Nous y sommes la pente s’ouvre sous nos skis. On a beau l’avoir skié des fois et des fois elle nous paraît encore différente :
- « t’es sûr que c’est là ? »
- « ouais Dom’ regarde à droite c’est ta combe »
On est chez nous, on s’est approprié ce lieu, humblement bien sûr, mais ici on aimerait être les rois….
Qui ouvre ? On s’en fout, il y a de la place, on ne croisera pas nos traces.
Dom part à droite, je reste dans l’axe. Putain que la neige est bonne ! Froide et sèche, les gerbes volent sur les courbes que je marque avant l’appel d’une petite barre, je suis au ralenti pour retomber dans du coton. J’accélère, mes courbes se tendent, le terrain défile, et les cuisses brûlent, NAAAAANNNN,….. déjà en bas. Essoufflé comme un porc je regarde Dom’, tout sourire, qui contemple nos traces. Je me retourne, le salaud il a du encore bien envoyé…On éclate de rire, impossible d’en parler, il faudra l’écrire….
Plus bas la fréquence des perches aux passages de pylônes s’accélèrent,…, les vikings sont sortis de leurs Drakkars.
Et maintenant on va où ? »

castor
castor

inscrit le 14/11/01
2509 messages
Matos : 4 avis
ah oui, ça c'est bon ça Juju. J'incorpore dès que j'ai un peu de temps.
Jujuman séché
Jujuman séché

inscrit le 23/04/03
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Merci pour le compliment Castor. Je t'en retourne un : ton idée est excellent, en mixant tout ça, ça va ressembler à une journée de rêve...
zelride_2
zelride_2

inscrit le 06/06/04
91 messages
Je propose alors a dominique le couloir dont Luc ma parlé hier, il m'a dit que c'était un bon ride, assez intence...Le tout sans trace car personne ne connait, bon on est daccord, le telesieges nous remonte, nous voyions deja nos traces se perdre dans celles laisser par de nombreux vicking, z'auraient pas pu laisser cette foutue route fermée??On arrive enfin, je suis les instructions de luc, a droite du gros rocher, on remonte quelques métre et on debouche sur un suberbe couloir blanc, vierge...On echange un regard, sans voix devant cette petite merveille made in nature...J'ai presque envie de ne pas y toucher, le laisser viege, sans trace, d'un blanc regulier et beau sans retouche de l'être humain...Je me laisse enchantée par cette poésie, quand dominique casse ce moment fort en lancant de sa voix grave "bon, on est pas venu ici pour le regardé ce couloir, on y va??" Il y a des moment ou j'aimerais être seulle...Mais en même temps il a raison, l'attirance de la pente vierge et plus fort, je m'élance en premiére, je ressent une sensation m'enveloper, m'etouffer de bien être, c'est comme une droge, plus je prend du plaisir a m'enfoncée dans la pourdre fraiche, a tracées des courbes a enchainer des petits sauts plus je veut aller vite, avoir de plus en plus de plaisir...bientot la fin de ce ride exeptionnel, quand tout a coup, j'entend derriére moi un bruit sourd, une sorte de grondement, mon coeur s'accelére, la panique me gagne, pas le courage de me retourné pour voir ce qui nous arrive dessu, aller vite, plus vite, les cuisses en feu, mais il ne faud pas rallentir, vite, vite!!!Ma vie depend maintent de ma vitesse et de ma stabilité, j'ai deja beaucoup pencé a skier pour gagner sa vie, mais je ne pencé pas qu'un jour je devrait skier pour la sauver,me sauver...Notre vie on en a une seulle, c'est etrange comme on y est accrocher...Mais quesque la vie??Enfaite c'est la seulle choses qui nous appartient vraiment, la seulle chose qu'on ne veut pas perdre, sans elle on est rien, vraiment rien. Je me perd dans quelques penssées, c'est affollent comme on refflechit vite quand la mort vous rattrape, il y a certaines choses que j'aurai aimai comprendre avant, il est peu être trop tard pour comlprendre de quoi l'être humain depend: LA VIE et ce qui peut l'anneantir en quelques secondes...Une mort blanche, faite de neige, cette neige que j'ai tellement aimer, je veux vivre!


bon, c'est pas terrible, c'est long, il y a pleins de fautes mais tout ce que j'espere c''est que ca va vous faire refflechir...en tout cas c'est une trop bonne idée!!Si vous vouliez ecrire l'histoire d'une journée sublime, je serait pas facher que vous ne mettiez pas mon texte...et je voulait dire que le ski c'est pas un sport resservé au gars, MERDE!!!!!Les filles aussi on leurs places dans ce monde, j'espere que dans la suite LA heros s'en tire et dominique creve sous l'avalanche, car c'est un gars et il a pas pu skier assez vite pour y echaper et il a pas reflechit...excuser moi jsuis fatiguer...desolé!

Stylerider
Stylerider

inscrit le 11/04/02
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Pour l'instant on s'y croit vraiment, ça me donne envie.. j'espère ne pas louper la suite

...
La réponse ne vient pas. Je regarde Dom, accoudé sur ces bâtons. La bouche béate et le regard pendu dans le vide, il semble perdu dans ses pensées. Mais sans même me retourner, je sais déjà ce qui l’hypnotise à ce point. Suspendu au fond du cirque qui nous entoure, semblant déchirer l’harmonie des montagnes aux formes arrondies qui se succèdent à ces côtés, le Pic des Rapines, puissant roc granitique impose sa silhouette majestueuse aux regards hébétés des citadins. Son versant nord-ouest qui s’expose à nous, est aujourd’hui je crois encore plus beau que les autres jours. Pourtant cette face on la connaît bien, mais jamais encore nous ne l’avions trouvée aussi enneigée. La neige soufflée par le vent s’y élève en tourbillons. Les rayons du soleil qui se réfléchissent sur les cristaux ainsi soulevés provoquent une pluie d’étoiles qui passent devant nos yeux comme semblant vouloir nous inviter à avancer vers cet immense eldorado.

Je sais que Dominique en veut plus, il sait aussi que je sais. Mon ventre gargouille, je ne sais pas si c’est cette saleté de café qui passe de travers ou la pression de mon corps, impatient de pouvoir s’exprimer dans la splendeur de la face qui nous attend. La montée depuis le col n’est pas très longue, mais la descente qui s’offre à nous prévoit d’être sublime...

(c’est à placer n’importe dans la suite du texte... pratique !)

Stylerider
Stylerider

inscrit le 11/04/02
2238 messages
ah oups! croisure de post... bon tu arrangeras tout ça dans un ordre cohérent castor
castor
castor

inscrit le 14/11/01
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ouais, merci pour le taf les amis

et je pense à un truc important dans une narration : le non-dit. i.e. ce que dit le texte implicitement. par exemple "couloir secret", par opposition à "un couloir que personne connait" (je prends cet exemple sans une once de critique, juste pasqu'il m'a choqué). important, le non-dit. A méditer.

Bon, je verrais ce WE pour rajouter tout ça, je sens que je vais suer...

Julien 2
Julien 2

inscrit le 04/12/02
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Castor: Dis donc tu dois pas seulement construire des barrages avec ces hisoires de non-dit.
castor
castor

inscrit le 14/11/01
2509 messages
Matos : 4 avis
biiip, nous avons un gagnant
Queyrassette
Queyrassette

inscrit le 14/03/04
488 messages
Je ne savais pas que les skipasseures avec quelques talents d'écrivains...
Julien 2
Julien 2

inscrit le 04/12/02
680 messages
Voir les carnets Queyrassette, y a plein de chose à lire et à écrire. www.skipass.com/carnets
castor
castor

inscrit le 14/11/01
2509 messages
Matos : 4 avis
modif du lundi.

Y'a peut être encore des fautes, ou des tournures qui ne collent pas. C'est collaboratif, n'hésitez pas si vous voulez changer quelque chose, ou même si vous sentez que quelque chose ne va pas...

Calim
Calim

inscrit le 06/11/01
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incoherence : les skis du heros se transforment en planche (-:
une...ange
une...ange

inscrit le 18/04/04
1338 messages
Bon, l'idée m'a franchement séduite, mais chuis pas convaincue d'avoir le talent nécéssaire pour rivaliser avec nos écrivains en herbe(et même si j'avais le talent,il me faudrais pas mal de temps pour que l''inspiration se pointe,et je me retrouverais en bas des pistes que déjà Dom et [le héros] seraient rentrés chez eux(facheux...)).
Donc,ben peut-être que je m'essairai à cet exercice de style,mais euh...demain,là chuis HS... ;-)
une...ange
une...ange

inscrit le 18/04/04
1338 messages
bon,j'me lance,advienne que pourra,et euh,d'avance,pardon pour les fautes incohérences ou idées de merde qui pourront se glisser là par la suite...


"Putain...qu'est ce qui se passe? Pourquoi cette subite vibration, quelle est donc cette sensation étrange venant de l'intérieur de mes jambes? Non, ce n'est pas possible, pas aujourd'hui, pas ici... Je n'arrive plus à contrôler mes skis... A quoi ils jouent ces deux là?
Jusque là obnubilés la trajectoire optimale à suivre, mes yeux se penchent vers la poudreuse et là... La douleur surgit, foudroyante, éprouvante... Elle s'amplifie peu à peu. Il faut que je résiste! Rhaaaa, faites que ça cesse, cette douleur, ça va me rendre fou. Soudain, je sens mes pieds, mes jambes et mes bras faillir. Mon coeur bat la chamade, il faut que je contrôle ces deux bout de polyuréthanne recouvert de paraffine et cerclés de métal, mon seul lien avec cette peuf, douce, légère et cruelle à la fois.

Je tourne légèrement la tête pour tenter d’apercevoir Dom à travers ce rideau de particules neigeuses... Rien, pas l'ombre d'un Dom. J'essaye alors d’appeler, mais je ne peux pas, aucun son ne s'échappe de ma bouche. Devant cette singulière solitude, je lâche prise, je me sens tomber lourdement dans cette blancheur infinie. J'ai la tête qui tourne, je ne peux plus distinguer le monde qui m'entoure tellement j'ai de brouillard dans les idées. J'ai juste un pressentiment... Une impression de fin, mais aussi d'échec. Ben merde quoi, je voulais lui montrer de quoi je suis capable à ce Dom, il m'énerve le grand champion. J'aurais voulu lui prouver que moi aussi, j'étais digne de skier parmis les grands... Mais était-ce le cas?
J'essaie de rassembler mes idée, il faut que j'arrive en bas...
Je jette un regard furtif, histoire de me repérer, je n'ai aucune idée de la durée de ma chute, mais j'ai dû en faire du chemin, parce que là, je reconnais rien de ce qu'on a entrevu avec Dom jusqu'à présent. Où suis-je?
Soudain, une idée me traverse l'esprit...

une...ange
une...ange

inscrit le 18/04/04
1338 messages
Je tiens à remercier Oulabop pour son aide sans laquelle mon texte serait truffé d'incohérences notoires(et de belles fautes d'orthographe...). Disons qu'il à limité la casse ;-).

Voila,en espérant que ça vous plaise (castor, si tu le met pas,j'en ferais pas une maladie, rassure toi ;-))

Voila,sur ce... Encore merci à Oulabop pour son aide précieuse, et bravo à Castor pour son idée originale et plaisante!

Oulabop
Oulabop

inscrit le 14/11/03
13K messages
Merci, l'ange, mais je crois que t'en fais un peu trop dans tes remerciements.
une...ange
une...ange

inscrit le 18/04/04
1338 messages
Si peu...

Faut bien flatter l'égo de l'homme pour que celui ci soit productif(mais là,je m'égare du sujet principal... ).

Jujuman séché
Jujuman séché

inscrit le 23/04/03
59 messages
Dis-moi Castor la journée est loin d'être terminée et semble longue à venir... Autoriserais-tu qu'on continue à nouveau même si la personne à déjà participée ?
castor
castor

inscrit le 14/11/01
2509 messages
Matos : 4 avis
j'autorise car je suis magnanime
et surtout pasque ce serait dommage de s'arrêter là...
Jujuman séché
Jujuman séché

inscrit le 23/04/03
59 messages
Quel seigneur ce Castor.
Je proposerai un truc prochainement, pour l'instant un peu taquet au niveau du boulot...Enfin bon en même temps je bloque sur skipass...
le Lyonnais
le Lyonnais

inscrit le 25/09/01
414 messages
Matos : 2 avis
La première descente de la journée, c’est toujours un plaisir paradoxal: trop excité par ce qui va venir, les yeux encore enflés de fatigue, et les articulations légèrement figées. La deuxième, déjà plus de tonus mais de toute façon, à ce moment de la journée on fait pas du ski pour du ski : on skie pour rejoindre la pente qui nous a empêché de dormir hier. 20 fois je me suis imaginé la descente, chaque virage, la courbe autour du sapin, le rocher où on se fait des vols un peu fat, une petite ligne entre 2 rochers et la cassure de pente qui décolle bien. J’avais beau me dire qu’il fallait dormir, je ne suis pas assez fort en yoga pour contrôler mon esprit à ce point. La sensation de manque augmente au fur et à mesure que la future dose approche.
On s’était déjà faits 3 itinéraires assez « dré dans l’pentu » lorsqu’on arrive en haut de ce lieu qui m’a tenu éveillé jusque tard dans la nuit. Quand j’étais gamin, elle me faisait rêver cette pente. Mes parents m’interdisaient de la faire, alors je la descendais en rêve seulement. Ca doit être pour ça que je lui voue un culte, parce qu’elle est même pas extraordinaire.
Je commence mes virages, comme dans le scénario de mes rêves, persuadé que si il y avait un bon cameraman, ça pourrait faire un segment dans une production de Poor Boyz. Suffisamment de vitesse pour faire voler la neige, mais pas trop sinon on place que cinq courbes. A gauche, quelques sapins donnent une touche de verdure. En bas, loin, des nuages tapissent la vallée. A droite, une falaise qui longe ma pente. Derrière moi, Dom qui me beugle quelque chose. Il a rien com…
…Hallucinant...
Un gars vient de balancer un énorme backflip de la falaise à ma droite. Vingt mètres et je suis même pas marseillais. Ca doit être Romain Maitre, c’était comme dans son run de malade du freeskiing world tour à Snowbird. Et puis d’abord, comment il a fait pour venir de là, les martiens l’ont déposé ? Possible, c’est à peine humain ce qu’il vient de faire. Et en plus à la réception j’ai eu l’impression qu’il n’a même pas besoin de plier les genoux pour amortir, le dénivelé fait tout le travail. Sans compter que ce barjoe vient de dépuceler la fin de mon run.
Avec mes potes on fait souvent les malins du genre « j’suis un ancien de la montagne, tu sais petit, sois humble envers la montagne ». Là, je crois que je viens d’apprendre quelque chose : l’humilité, ça fonctionne aussi envers soi-même…
Et moi qui
le Lyonnais
le Lyonnais

inscrit le 25/09/01
414 messages
Matos : 2 avis
(suite) Et moi qui pensais faire le malin sur le forum de skipass avec mes photos à 2 francs…


Il manquait une ligne, je sais plus copier coller...
Voila ma collaboration, ca peut aller un peu n'importe ou, mais plutot le matin je dirais.
Bonne continuation en tout cas!

pelloboy
pelloboy

inscrit le 29/01/04
639 messages
Non stop arreter je me meure, mais c'est quoi ces mecs qui se permettent de nous faire baver alors qu'on est que en septembre.bon je me calme, meme si j'apporte pas ma contribution c'est trop une bonne idee de faire ca,les gens vous avez un tres bon style d'ecriture, chapeau j'attends de voir la fin.
Calim
Calim

inscrit le 06/11/01
13K messages
up

bon castor qu'est ce que tu fous !!
Lily
Lily
Statut : Confirmé
inscrit le 03/03/03
9097 messages
Et à la fin, il meurt le(a)(es) héros ??? ;)
Qui s'y colle pour la fin ?

D'ailleurs, je participerais bien...
d'la_fraiche
d'la_fraiche

inscrit le 17/01/02
6313 messages
Calim (31 décembre 2004 14 h 08) disait:

bon castor qu'est ce que tu fous !!

je crois qu'il a une these a passer ... une broutille quoi ;)
l'inconnu
l'inconnu

inscrit le 16/02/02
202 messages
eh ben qu'il se dépêche de la passer sa thèse, on veut la suite nous! :)
2keyz
2keyz

inscrit le 16/12/03
969 messages
Matos : 3 avis
Entrée en matière: Nous sommes à la Clusaz, dans le chalet de mon meilleur ami. Lorsque l'on regarde par la fenêtre, l'on voit Balme et la piste du Fernuy.

Ce matin le réveil sonne. D'abord une première fois, puis une seconde. Là je me dis:
_ Il neigeait hier soir. Si les doux flocons de neige ont continué leur chute toute cette nuit, on va manger de la poudre. Cela justifie l'effort de s'extraire du lit tout chaud, pour aller tirer le rideau.
Le rideau s'ouvre, et là comme par magie, l'ogre à peine réveillé se trouve éblouit. En effet ces yeux encore accoutumés à la douce obscurité de la nuit n'arrive pas à rester ouvert devant cet éclat de lumière si puissant. On pense d'abord qu'il fait mauvais, le pessimisme l'emportant. Puis peu à peu, c'est la joie qui monte: Il fait grand beau, le balcon du chalet témoigne d'une nuit placée sous le signe du Saint cristal de neige. Un bon mètre de fraîche est tombé.
D'un coup telle l'étincelle, mon cerveau sort du brouillard matinal. Il faut réveiller tous les zouaves qui continuent à dormir. Alerte générale, je me rue dans la cuisine, prend la première casserole qui me tombe sous la main, et monte d'un trait les escaliers menant au second. Armé de ma bassine en cuivre et de ma cuillère en bois, je commence mon récital. Les yeux des zouaves s'ouvrent progressivement, ils savent !!! Quand le bruit de la casserole retentit, cela signifie qu'une bonne journée s'annonce. Alors comme synchronisés, les ogres se lèvent machinalement, tous en même temps. Me voilà rassuré, mon cerveau cherche alors dans le capharnaüm de mes pensées, l’étape suivante. Ah oui le ptit’ déjeuner. Au menu, comme à l’accoutumée, des crêpes, enfin ce que Thomas aura bien voulu laisser de pâte… Heureusement ce matin là, je ne serai pas obligé de descendre dans le garage glacé pour prendre les ingrédients nécessaires à la rallonge de la pâte, Tom n’avait apparemment qu’un maigre appétit, oh grand merci !!! Le fainéant qui n’avait rien rangé des ustensiles de cuisine, m’aura aujourd’hui rendu service. Je commence mes tournées de crêpes. D’un coup, Cyril telle une tornade débarque dans la cuisine, la vue du balcon, l’aura sûrement motivé plus que nécessaire. Il commence sa préparation des chocolats chauds agrémentés de Génépi, et d’ingrédients dont lui seul a le secret. D’autres prennent leur douche, pendant que l’ami Ninus racle aimablement les semelles de nos skis, tout en rangeant les peaux dans nos sacs à dos respectifs. Le ptit’ déjeuner est avalé d’un trait, soudain le bruit du moteur diesel froid résonne, la voiture commence à chauffer. Moi l’homme organisé qui rangeait son plan de cuisine, se voit obligé de descendre ses skis au pas de course dans le coffre. Ils sont déjà tous là, casqués, chaussés, bref équipés, et moi qui suis encore en chaussette. Je suis l’éternel retardataire, et pourtant celui qui se lève le premier. L’ensemble de mon équipe tente une aide à l’habillage, je reçois mon pantalon dans le coin de la gueule, mon casque atterrit brusquement sur mon crâne, ma veste descend seule les escaliers qui mène au garage. Enfin au grand damne de mes coéquipiers, je suis prêt. Pas trop tôt diront certains. Bref, nous fermons le chalet, la voiture commence son périple jusqu’au massif de Balme. Il est encore tôt, le parking est vide. A peine la voiture arrêtée, quatre portes claquent, un coffre s’ouvre, des paires de skis, des bâtons, des sacs à dos, des chaussures de skis, des pelles, en jaillissent.
Rapidement nous sommes tous prêt. Pour commencer on s’échauffera sur la glacière, et plus particulièrement sur le téléski de Torcher, qui nous permet de rester chaud. Après quelques descentes, on file sur le télécabine du Fernuy, qui nous amène à la bonne hauteur. Là commence l’aventure. Après une bonne traversée, nous montons en peau en direction de la Porte. C’est beau, la neige poudreuse ralentit notre ascension, mais rien que d’imaginer la descente, notre entrain l’emporte. Après une heure de marche, nous arrivons enfin. Cela fait cent fois que je monte ici, mais je suis toujours comme un gamin devant le bateau de pirate playmobil le jour de noël : excité. Là pour une fois je suis le premier prêt, et de manière égoïste, je pars le premier « dré dans la pente ». Une seule chose à dire, je suis comme porté par des ailes sur un nuage coton, je flotte. C’est doux, c’est léger, c’est jouissif. Mes petits scratch BC taillent la fraîche, les virages s’enchaînent. Chaque cassure est propice au 3-6, que je ne réussi pas à chaque tentative, mais que je suis le seul à passer. Les autres sont admiratifs, et moi je le suis de même devant trois gaillards descendants plein but, effectuant leurs virages simultanément. Chaque virage provoque une gerbe de neige, absolument magnifique en ce doux matin de Janvier. La luminosité est splendide, je suis en extase. Les dits gaillards arrivent à ma hauteur, et comme par automatisme, je tourne la tête à l’opposé, quand le nuage de neige m’engloutit. Les salauds, je suis blanc, mon visage est humide, mais plus je mange de neige, plus je suis content. La fin de la descente, chacun ski comme il l’entend, certains à tombeau ouvert criant « red ski show team, si tu freines t’es mort », pendant que d’autres avec plus de modération savoure les derniers mètres. Nous ne perdrons rien. Arrivé en bas, nous sommes tous rouges, la poudre nous a vivifié le visage, est malgré le bronzage, nous sommes écarlates. Cyril sort son petit remontant, une fiole de Galliano. Une gorgée pour chacun suffira à nous motiver, direction la voiture, la matinée s’achève, il est temps de manger.