de retour de rando en vallée d'Ossau, pas de photos mais l'occasion de faire la part des choses concernant l'impact de l'ours...
et puis enfin un article objectif dans le sud ouest d'aujourd'hui sur les réintroductions.
pour ma part c'est sur le terrain que ca se passe au contact d'un sympathique vrai berger, pas ceux édulcorés qui se prétendent brut de ... et vous servent des scénars dignent du feuilleton catastrophe de M6 (ceux ou les fourmis prennet le dessus sur l'homme notemment...)
donc, rando à la cabanne de la Laiterine (via celle de Cujalat) entre vallée d'Aspe et Ossau, 2 bergers pour 2 cabannes différentes (Laiterine et Sesques) mais au coeur de la zone à ours du béarn (3 ours); le principal des pertes est imputé aux orages (source: le berger).
concernant la question de la prédation de l'ours, le berger l'a prise comme anecdotique.
j'avais presque honte de ma question quand j'ai demandé. réponse: ben, non on se protege on a les chiens" (plutot étonnant étant donné les bruits que certains laissent entendre!); le son de cloche serait le meme pour le berger de Sesques (1000 brebis d'après notre berger de la Laiterine).
à noter, l'impact de l'IPHB qui est percu de facon très positive (pour l'amélioration des conditions de vie mais aussi de protection des troupeaux avec la restauration de l'usage des pastous)
juste quelques chiffres relevés dans le sud ouest:
depuis 1996 date de réintroduction des 1er ours slovenes, 174 pastous ont été instalés dans les zones sensibles...
Les résultats d'une étude réalisée par l'ACP (Association pour la cohabitation pastorale) auprès de 37 éleveurs (est-ce le terme approprié?) de l'ensemble de la chaine pyrénéenne sont édifiants. Avant la mise en place des pastous, ces éleveurs perdaient au total, chaque année, 175 bètes sur les exploitations et 157 sur les estives.
Les chiens errants étainet les grands respônsables de ces partes, auxquelles il fallait ajouter des vols et seulemnt 10 prélevements attribués aux ours. Après la mise en place des chiens pastous, on est passé à 16 pertes sur les exploitations et à 116 sur les estives, dont 5 par les ours.
le propriétaire touche 305 euros pour nourrir son pastou sur l'estive.
1 groupement pastoral touche 385 euros par mois par berger employé sur une estive; si celui ci procède au regroupement nocturne du troupeau, la prime passe à 770 euros; si 1 second berger est necessaire, la zone étant difficile, le groupement percoit 1990 euros par mois pour les 2.
d'autre part, tout le matériel nécessaire aux bergers dans leur cabanne d'estives est héliporté gratuitement en début de saison (vérifié auprès du berger croisé pour ma part).
Les fromagerie des cabannes ont été rénovées et mises aux normes européennes sans que les éleveurs déboursent 1 cent, comme pour la descente hebdomadaire des fromages a dos de mules en haut béarn. Tout cela a été pris en charge à 100% grace au financement débloqués pour l'our. Comme les frais de téléphone portable ou de liaison radio avec la vallé.
on apporend encore que les clotures sont payées intégralement et qu'une prime de 765 euros est versée par saison pour l'utilisation de ces parcs de nuit.
et le redacteur de clore: Tout compte fait, les ours ne sont peut etre pas une si mauvaise affaire pour le pastoralisme pyrénéens...
les indemnités versées pour une brebis tuée par un ours:
-brebis laitiere de 1 à 7 ans en production: de 140 à 180 euros.
-brebis viande: de 120 à 168 euros.
-prime de dérangement: 115 euros.
->prix moyen sur le marché d'une brebis viande: 90 à 100 euros.
->indemnité manque à gagner: 10% valeur de la bète avec un minimum de 46 euos.
je vous fais grace de la réponse "parano-ésotérique" (extrait: l'opération ours n'est qu'un alibi pour que nous soyions rayé de la carte ) du porte parole de l'ASAP qui prone "l'enferment dans des parcs"
et puis enfin un article objectif dans le sud ouest d'aujourd'hui sur les réintroductions.
pour ma part c'est sur le terrain que ca se passe au contact d'un sympathique vrai berger, pas ceux édulcorés qui se prétendent brut de ... et vous servent des scénars dignent du feuilleton catastrophe de M6 (ceux ou les fourmis prennet le dessus sur l'homme notemment...)
donc, rando à la cabanne de la Laiterine (via celle de Cujalat) entre vallée d'Aspe et Ossau, 2 bergers pour 2 cabannes différentes (Laiterine et Sesques) mais au coeur de la zone à ours du béarn (3 ours); le principal des pertes est imputé aux orages (source: le berger).
concernant la question de la prédation de l'ours, le berger l'a prise comme anecdotique.
j'avais presque honte de ma question quand j'ai demandé. réponse: ben, non on se protege on a les chiens" (plutot étonnant étant donné les bruits que certains laissent entendre!); le son de cloche serait le meme pour le berger de Sesques (1000 brebis d'après notre berger de la Laiterine).
à noter, l'impact de l'IPHB qui est percu de facon très positive (pour l'amélioration des conditions de vie mais aussi de protection des troupeaux avec la restauration de l'usage des pastous)
juste quelques chiffres relevés dans le sud ouest:
depuis 1996 date de réintroduction des 1er ours slovenes, 174 pastous ont été instalés dans les zones sensibles...
Les résultats d'une étude réalisée par l'ACP (Association pour la cohabitation pastorale) auprès de 37 éleveurs (est-ce le terme approprié?) de l'ensemble de la chaine pyrénéenne sont édifiants. Avant la mise en place des pastous, ces éleveurs perdaient au total, chaque année, 175 bètes sur les exploitations et 157 sur les estives.
Les chiens errants étainet les grands respônsables de ces partes, auxquelles il fallait ajouter des vols et seulemnt 10 prélevements attribués aux ours. Après la mise en place des chiens pastous, on est passé à 16 pertes sur les exploitations et à 116 sur les estives, dont 5 par les ours.
le propriétaire touche 305 euros pour nourrir son pastou sur l'estive.
1 groupement pastoral touche 385 euros par mois par berger employé sur une estive; si celui ci procède au regroupement nocturne du troupeau, la prime passe à 770 euros; si 1 second berger est necessaire, la zone étant difficile, le groupement percoit 1990 euros par mois pour les 2.
d'autre part, tout le matériel nécessaire aux bergers dans leur cabanne d'estives est héliporté gratuitement en début de saison (vérifié auprès du berger croisé pour ma part).
Les fromagerie des cabannes ont été rénovées et mises aux normes européennes sans que les éleveurs déboursent 1 cent, comme pour la descente hebdomadaire des fromages a dos de mules en haut béarn. Tout cela a été pris en charge à 100% grace au financement débloqués pour l'our. Comme les frais de téléphone portable ou de liaison radio avec la vallé.
on apporend encore que les clotures sont payées intégralement et qu'une prime de 765 euros est versée par saison pour l'utilisation de ces parcs de nuit.
et le redacteur de clore: Tout compte fait, les ours ne sont peut etre pas une si mauvaise affaire pour le pastoralisme pyrénéens...
les indemnités versées pour une brebis tuée par un ours:
-brebis laitiere de 1 à 7 ans en production: de 140 à 180 euros.
-brebis viande: de 120 à 168 euros.
-prime de dérangement: 115 euros.
->prix moyen sur le marché d'une brebis viande: 90 à 100 euros.
->indemnité manque à gagner: 10% valeur de la bète avec un minimum de 46 euos.
je vous fais grace de la réponse "parano-ésotérique" (extrait: l'opération ours n'est qu'un alibi pour que nous soyions rayé de la carte ) du porte parole de l'ASAP qui prone "l'enferment dans des parcs"
inscrit le 30/10/03
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