Ca me fait d'autant plus flipper que des conneries comme ça arrive fréquemment mais pas jusqu'aux décès (infos de coetquidan, école St Cyr).
Hommage aux victimes et bon rétablissement pour les blessés.
l'interview du gradé responsable de la troupe en question, qui n'etait evidement pas sur le terrain....
"il n'y avait pas d'avis de tempete donc aucune raison d'annuler l'exercice, sinon evidement que j'aurais donné l'ordre qu'ils fassent demi tour"
en gros il faut attendre deux morts et (je crois)sept blessés grave, pour que ce con..nard a kepi decide qu'effectivement les conditions sont un peu limite...
gros con qui ne veut pas passer pour un faible qui aurait pitié de ses hommes
aupres de ses superieurs
idem les gradés presents sur le terrain qui n'ont pas de leur propre chef annuler l'exercice... imaginez le scandale de refuser de continuer et annuler un exercice en desobeissant a un orddre dans une carriere d'officier... impossible.. et voila le resultat.
l'enquete donnera les raisons reelles ou "officieles" mais les raisons ne devraient pas etre trop eloignées de ca...
Pierre Desproges
Sinon, bien que Desproges disait aussi qu'on peut rire de tout, je pense pas que ca soit le moment et l'endroit là
Le moindre skieur HP qui se crach en montagne tout de suite c'est un proces à charge: inconscient, assasin il fait prendre des risques aux secouristes...
on fait temoigner des mecs qui vont dans ce sens et l'affaire est ficellée que le mec soit un crac en montagne expirementé ou pas n'a aucune importance.
Par contre hier les excuses pleuvaient, hommes rompus à ce genre d'entrainement, meteo pas si defavorable que ca, choix du parcours en fonction des risques... et temoignages de complaisances, que des militaires on est jamais si bien servi que par soi meme.
J'en ai marre de ces moralisateurs qui se croient assez compétents pour juger tous les accidents qui se passe en montagne sur de simples infos médiatiques trés loin d'être objectives !! Et qui en balancent encore plus quand il s'agit de l'armée...
J'espere que vous aurez le même raisonnement si un jour vous déclenchez un accident, ce que je ne souhaite pas. Et ne me dites pas que vous n'avez jamais fait tomber quelqu'un sur les pistes ...
Je suis trés loin de connaitre la montagne, mais je sais qu'elle est imprévisible et dangeureuse, alors je ne me permet pas de juger sur des infos trés vagues et orientées...
*** à toutes les victimes de la montagne, évitables ou non
M.
J'ai passé douze mois avec eux 6eme BCA conclusion: niveau de ski des gradés tout a fait moyen (ca doit passé partout et ca passe pas plus.) Connaissance du milieu ca depends des mecs, dans tous les cas aucune approche pedagogique de la montagne, uniquement sportive.
Quand à leur soit disant temps passé en montagne tu as tout faux les sorties sont pas si nombreuses que ca et ce traduisent surtout par des simulations de combats.
Gros defaut des militaires en montagne, l'honneur, ca les empechent d'etre humble et de faire demi-tour quand cela devient necessaire. C'est redibitoire en montagne.
Ceci etant la mission d'un chasseur alpin c'est le combat et pas la ballade en montagne. Il sont formés pour ca. Ne pas confondre chasseurs alpins et PGHM.
Je ne cherche pas a debattre de la competence de l'armee, qui est aussi humaine que celle civile. Un uniforme ne rend pas forcement bete!!!!!
Un nouveau drame vient de frapper les armées françaises. Moins d'un mois après le crash d'un avion de transport militaire sur un sommet de l'Ariège et la mort de ses sept passagers, c'est une fois encore à l'entraînement et en montagne que sont morts hier deux jeunes élèves officiers de Saint-Cyr.
Les deux soldats, d'origine togolaise et nigérienne, sont morts de froid au cours d'un stage d'aguerrissement organisé par le centre d'instruction et d'entraînement au combat en montagne (CIECM) de Barcelonnette (Alpes-de-Haute-Provence). Membres d'un groupe de 90 élèves officiers, tous issus des rangs de l'Ecole spéciale militaire (ESM) de Saint-Cyr-Coëtquidan, ils effectuaient un exercice dans le secteur du col de Restefond. Ils devaient passer la nuit de lundi à mardi à plus de 2 500 mètres d'altitude, dans des igloos qu'ils devaient eux-mêmes construire. Une pratique courante au cours des entraînements en montagne. Mais, surprise par de fortes chutes de neige, une section de trente élèves s'est trouvée en difficulté.
Selon l'armée de terre, l'officier instructeur a constaté un degré d'humidité trop élevé à l'endroit prévu pour bivouaquer et a demandé l'autorisation de passer la nuit dans des baraquements militaires situés au col de Restefond. L'autorisation obtenue, il a mené sa section vers ce refuge, mais n'a pu passer le col, les conditions météorologiques, extrêmement dégradées rendant la progression trop dangereuse. La section a alors dressé un bivouac de fortune sur place. Les élèves officiers ont constaté le décès d'un de leurs camarades durant la nuit.
Les secours ont été aussitôt alertés. Mais, compte tenu des conditions difficiles, ils n'ont pu utiliser leurs hélicoptères et sont parvenus aux soldats hier matin à cinq heures trente. Les premiers soins ont été donnés sur place, mais trop tard pour deux des élèves officiers. Les victimes et sept de leurs camarades, deux Africains et cinq Français, victimes de gelures, d'épuisement ou d'hypothermie sévère, ont été évacués hier. L'état des blessés, parmi lesquels deux jeunes femmes, n'inspirait pas hier de crainte majeure, a précisé l'armée de terre.
Un tel drame n'est jamais arrivé à Saint-Cyr. Il est d'autant plus inattendu que les hommes étaient encadrés par des officiers ayant les mêmes qualifications qu'un guide de haute montagne civil. «Ces instructeurs sont au top niveau, ils connaissent parfaitement la région et ne sont sûrement pas partis sans l'équipement nécessaire», soulignait hier un officier supérieur.
De surcroît, les élèves officiers devaient être en parfaite condition physique. Tous âgés de 20 à 23 ans, ils avaient précédemment effectué des stages tout aussi éprouvants. L'une des victimes était le fils du chef d'état-major général des armées du Togo, le général Zaccharie Nandja. Le ministère de la Défense va procéder à des investigations et le parquet de Marseille a ouvert une information judiciaire pour «homicides et blessures involontaires».
Je ne sais pas si ils devaient y aller ou pas. Je ne juge pas leurs actes comme je ne juge jamais des responsabilitées d'un accident en montagne. La mort fait partie des risques et je l'admet.
Ce qui est tres agaçant c'est la difference de traitement de l'info. Un groupe de momes part dans une avalanche on voit sur toutes les teles et les unes de journaux le guide avec les menottes.
Un accident arrive a des militaires on à juste les commentaires de porte parole de l'armée.
Si ils s'agissaient bien de st cyrien l'encadrement etait assuré par des chasseurs alpins.
Je répond au cynisme de l'armée par l'humour cynique. Même si l'état d'esprit à saint Cyr n'est certainement pas aussi misérable que pendant le service militaire dans certains régiments que je ne nommerais pas.
et puis se fouttre en montagne dans de tels conditions alors que Michael3600 nous avait prévenu 5 jours avant, c'est qu'on le cherche un peu non ?
2 personnes sont décédées ... paix à leur âme !
Apres l'armée, dieu. Mais c'est le sabre et le goupillon ici.
c'est vrai que pour les pauvres africains que l'on à mis dans cette galere le sabre et le goupillon ca fait partie de leur histoire!
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Je pense pas qu'ils fassent ca pour le plaisir, c'est tous des professionels et ce n'est pas des civils ce qui change beaucoup la vision des choses.
Alors petit sondage combien d'entre nous ce croyant autorisé à parler du fonctionnement interne de l'armée on fait partie de celle-ci?
Je liste:
Sraight-Down
...
ensuite?
Et toi tu as vecus beaucoup d'autre chose pendant douze mois 24/24 H.? moi pas!
Moi j'ai fais ma journée d'appel alors je peux parler ou la fermer?
inscrit le 12/06/00
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