En effet vous me faites rire avec "votre cout social"!!
Combien coute (en vie et en pognon)le tabac?
Combien coute (en vie et en pognon)le pinard?
Combien coute (en vie et en pognon)le sida?
.....................
Dois t on legiferer les comportements a risques?
Moi je dis que tant que l'on ne mets pas en danger autrui, les choix des gens devraient etre respecte.
En effet combien de gens meurts d'une chute de velo par ans (et qui auraient ete sauves par un casque.)
Je suis sur que statistiquement il y en a bien moins que les morts chez les pratiquants d'alpinisme, de ski HP, de base jump.. ou tout simplement de Kite surf vu que beaucoups ici semblent s'y adonner.
Doit on interdire toutes ses pratiques car statistiquement elles se montrent dangereuses?
On peux se demander ou se fixer une limite. On peux aussi se demander si cela ne creera pas une societe ou l'on pourra poursuivre pour tout et n'importe quoi: si la pratique etait dangereuse, pourquoi etait elle autorisee?
J'ai vraiment l'impression qe l'on va vers une societe ou les gens seront surproteges et guides tel un troupeau sans libre arbitre.
Enfin bon..
Ne decide pas de la facon dont je devrai agir et je n'essaierai pas de t'imposer la facon dont tu devrais agir.
Au yeux du grand public beaucoups de pratiques semblent inconscientes. Avec de l'experience on apprend a gerer les risques d'une pratique.
Devrait on creer une wax qui fond des qu'une certaine vitesse est atteinte et ainsi ralenti un ski?
"Moi je suis pour la ceinture NON obligatoire en voiture"
En effet combien de gens meurts d'une chute de velo par ans (et qui auraient ete sauves par un casque.)
"Je suis sur que statistiquement il y en a bien moins que les morts chez les pratiquants d'alpinisme, de ski HP, de base jump.. ou tout simplement de Kite surf vu que beaucoups ici semblent s'y adonner"
Pas tout à fait d'accord, il faut essayer de voir plus loin que le bout de son nez.
Jusqu'à il n'y a pas si longtemps je pensais egalement, que le fait de porter un casque ou de boucler sa ceinture tenait plus de la volonté personelle. Il n'en est rien, il faut savoir que chaque personne qui se flingue en vélo ou en bagnole represente, en plus du drame, un coup important pour la sociéte, que ce soit au niveau de l'assurance sociale ou des fonds des assurances. Cela rejaillit automatiquement sur les cotisations et autres primes que l'on reverse à nos assurances.
En consequence, payer pour des grosses buses qui n'ont rien fait pour que le pire n'arrive ça me fait CHIER....
En ce qui concerne le rapport entre le nombre de morts à velo et en Hp,alpi, base...
Il est environ de 1000 contre, en comptant extremement large, une 100 soit 10 fois plus....
D'autre part qq (Gabloup) avait evoqué la baisse de tva sur les equipemnts de securité, que ce soit à velo ou moto. Mais bon, l'état fait de "l'insecurité routiére" sont cheval de bataille sans s'en donner les moyens...
La fatalité ne se règle pas, seul l’Homme peut changer sa façon de faire. Comme il n’existe pas de solution toute faite, la meilleure qui a été trouvée c’est d’obliger ou d’interdire selon les cas parce que l’on est trop con pour le faire soi-même, pour prendre du recul par rapport à notre pratique, parce qu’avec l’habitude on perds nos repaires. Mais on sait que de toute façon certains n’en feront qu’à leur tête, ou parce qu’en bons rebelles de la société capitaliste et autoritariste, il ne faut surtout pas faire comme ces pôv’s cons qui avancent comme des moutons. Ces rebelles on les oublient, qu’ils gèrent eux-même leur vie s’ils n’y tiennent pas. Mais concentrons nous (ne soyons pas égoïstes!) sur la vie de ceux qui ne réalisent pas (oui personne n’est parfait) qu’ils mettent en danger leur vie et celles des autres, et qui savent oublier leur fierté pour concevoir la vie autrement. Si on arrive grâce à ces mesures, à sauver 1 vie, celle d’un enfant (qui lui souvent ne se rend pas compte de ses actes) ou celle d’un autre, s’il se rend compte que grâce à sa ceinture, à son Arva ou à son casque il est passé près de la mort sans la saluer et bien le pari sera gagné!!
Bien sûr, à ces mesures il faudrait en ajouter d’autres comme le souligne "ak enemy", pour que tout le monde puisse avoir les moyens de se sauvegarder. C’est à nous ensuite de continuer le combat et de construire notre puzzle avec les pièces manquantes.
Se responsabiliser c’est adopter une attitude responsable, donc préventive et raisonnable...
Voilà j’ai fini de me croire le plus...
on pourrait étendre la vaste réflexion entamée ici jusque dans l'absurde : je suis sûr que (presque) personne ici ne réfute les campagnes entamées depuis Giscard par la Prévention routière ?!
donc de là, les législateurs (représentants du peuple, patati patata...) devraient-ils imposer leur vision de burocrate énarque sur le libre-arbitre de chaque conducteur français, qui après tout est apte à savoir s'il est raisonnable ou non de rouler à 180 ou 90 dans une telle portion de route, ou s'il peut prendre la route après avoir torché une pinte ???
certes tout cela est acquis et heureusement s'il fallait encore en rester aux 16000 (oui seize mille !) morts annuels sur nos routes pour moitié moins de conducteurs, avant les limitations de vitesse des années 70...
bon après je dis pas qu'il est nécessaire de légiférer sur tout, et je ne serais pas le dernier à monter au créneau s'il y avait une quelconque tentative incensée concernant la montagne, un des derniers espaces de liberté dans nos sociétés urbaines
mais le pb reste qu'en France, la peur du gendarme marche malheureusement bien mieux que toute prévention pour que les mentalités changent...
Meditons cela.
Pourquoi dans notre societe certains se croient toujours plus malins,plus forts,plus intelligents ,plus...,plus...,plus..... que d'autres, et veulent IMPOSER LEUR CHOIX au reste de la societe.
stylerider
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on ne veut pas interdire le vélo, seulement protéger les inconscients qui ne savent pas se protéger eux-mêmes...
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tu fais partie de ceux qui se croient les plus.....
es-tu toujours ds ta vie raisonnable...?balayes peut etre devant ta porte avant de vouloir balayer devant celle des autres,
ledahu
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voillà, le problème c'est qu'en vélo, on est beaucoup trop dépendant de paramètres extérieurs....
_____________________________________________bof qd je grimpe ou descends le galibier ma foi oui il y a qqmarmottes ou qqvaches....hé,hé quels parametres!
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En ski, on est plus ou moins isolé, alors qu'en vélo, particulièrement sur les routes proches des villes, on n'est pas à l'abri d'un chauffard, d'un banc de gravier, même d'un gros coup de vent ou d'une bordure.
_____________________________________________ha bon y'a persone sur les pistes..!! et HP justement parait que c'est dangereux car on est pas l'abri d'une coulée de neige,d'une avalanche, d'un arbre qui passe par là....
Et hop un casque pour tous les skieurs!!
Carole montillet n'avait-elle pas de casque?
Un cycliste qui se fait faucher par une voiture si il a le casque sort-il indemme,?ok ça peut limiter un peu les risques mais cela ne l'empechera pas d'etre handicape peut etre.
Les amateurs de compet, combien de ligaments croises petent dans une saison aussi bien en entrainement qu'en course?
Pourtant le slalom existe tjrs et les fix ds competiteurs sont serrees au max!! et hop une loi sur le serrage ds fix!!!!.
Excusez-moi suis chiant,non?
Finalement ns pourrions revenir au moyen age et etre cuirasses comme les chevaliers.
Nous serion bien protégés.Quoique sait on jamais y'aura bien un plus...... qui touvera une nouvelle loi
N'oublions pas
là où il y a la vie il y a la mort.
Excusez-moi suis chiant,non? d'autres diront qu'il est con!!! mais ceux là je les comprends ils sont plus....,plus....,plus....que moi.
Salut A+
Je crains que l'obligation du casque ne soit qu'une façon de donner l'impression d'agir en faveur de la sécurité des cyclistes, à peu de frais.
Pour moi, toute cette problématique rentre dans le cadre d'un rapport risque (ou prise de risque) sur contrainte; dans tous ces problèmes, il y a un facteur risque (dans ce cas, le facteur est "risque d'être sauvé par le port du casque en cas d'accident") et un facteur contrainte (dans ce cas, gêne occasionné par le port du casque.)
Examinons ces deux facteurs.
Je fais du vélo depuis une quinzaine d'années, dans tous les environnements (ville, campagne, route, chemin). En excluant les chutes lors de mon apprentissage et les années qui ont suivi (enfance), je n'ai jamais eu d'accident de vélo, jamais connu de chute, et, aussi loin que je puisse m'en rappeller, jamais été dans une situation ou le port du casque aurait eu la possibilité de me sauvé la vie.
D'autre part, une statistique au niveau Genevois à montré récemment que 7 morts/an pourraient être évitées si tous les cyclistes portaient un casque. Sachant que le nombre de cyclistes en ville de Genève est considérable, le nombre de 7 morts, bien que regrettable, est très faible... Rien à voir, en comparaison, au nombre d'accidentés de la route... Ce qui permet de dire déjà qu'une comparaison avec la ceinture de sécurité n'a pas lieu de se faire.
Passons maintenant au facteur contrainte... Et là j'en appelle à ceux qui ont déjà roulé un minumum d'une heure de suite à vélo en plein été et sur un terrain accidenté.
Pour moi en tout cas, la contrainte "porter un casque" est énorme, et l'ayant porté à plusieurs reprises (dans des cas ou je jugeais le facteur risque élevé), je me considère suffisement placé pour en décider.
Les inconvénients sont nombreux: inconfort direct procuré par le casque (poids, enserrage de la tête, enfin bref simple "contact"), inconfort indirect (auto-cuiseur redoutable au cas où le soleil tape dessus, entrave à la respiration lors d'un effort soutenu, insectes qui peuvent s'y coincer, impossibilité de le porter suivant la coiffure arborée, aspect esthétique rebutant (bien sûr cette contrainte est très fable en regard du facteur risque même réduit, on est bien d'accord), et, dans un autre registre, encombrement très problématique (lorsque vous descendez en ville en vélo pour un trajet de nécéssité par exemple, que faites-vous du casque?? Bien trop encombrant à garder à la main, remplit un sac à dos à lui tout seul... Essayez de vous trimballer en ville avec un casque toute une journée, vous verrez, je l'ai fait).
On peut encore signaler les inconvénients d'ordre économique (prix d'achat), de pratique (prendre du temps pour penser au casque, sortir le casque de son rangement, le mettre, etc)...
Pour ma part, les seuls inconvénients d'inconfort et d'encombrements sont largement suffisants pour rendre le rapport risque/contrainte ridiculement faible.
Pour reparler de l'exemple de la ceinture de sécurité, les contraintes sont dans ce cas là très nettement plus limitées... inconfort largement inférieur, encombrement nul, ceinture toujours "en place", à disposition sans action préalable...
On se rend donc compte que le rapport risque/contrainte est dans ce cas très nettement plus élevé! Partant de là, je choisis personnellement de porter la ceinture, contrairement au casque à vélo (sauf en certaines occasions).
Ce choix n'est bien sûr pas définitif est pourra évoluer, à cause de plein de paramèters! (arrivée de responsabilités sociales -> facteur risque augmenté, nouvelle technologie de casque -> facteur contrainte diminué...)
Tout ça pour dire que d'après moi, on ne peut pas réduire le débat à un problème liberté individuelle VS responsabilité collective, car le degré d'étendue du problème est trop vaste pour être traîté de cette manière!!
Pour prendre un dernier exemple, immaginez une personne qui trébuche en marchant sur le trotoir et qui se fracasse la tête sur le coin à angle droit dudut trotoir. Faut-il dans ce cas décider d'arrondir tous les bords de trotoirs pour éviter ce genre d'accident??
L'exemple prête à rire, mais c'est pourtant exactement la même problématique!!!
On ne peut pas décider de réduire TOUS les risques existants, sans quoi l'être humain resterait purement et simplement enfermé perpetuellement dans une bulle asceptisée, ses fonctions vitales sous le contrôle d'une machine...
Toute la discussion se porte sur ce rapport risque/contrainte, et pour moi ce rapport est actuellement largement trop faible pour que j'opte pour le port du casque.
le poid du casque est negligeable,c'est qd meme pas un casque integral!pour l'avoir porte en compet et a l'entrainement,j'ai jamais eu de pb cervicaux!
pour ce qui est de l'effet autocuiseur,c'est relatif.la seule gene reelle ressentie par grande chaleur est au niveau des coussinets,qui sont en contact avec la peau,c'est vrai que ca peut etre irritant(le port du bandana regle ce pb).mais au niveau du crane,niet.
pour les pb respiratoires,jamais ressenti,suffit de regler correctement les sangles.
franchement,le port du casque est obligatoire pour les scooter et les motos,et personne ne crie au scandale...y'a qd meme,dans notre pays,des libertes plus importantes a defendre...
y'avait quand même eu outre-Alpes, dans le pays de Berlusconi, une mini-insurrection lorsque le port du casque avait été rendu obligatoire, car ça occasionnait un décoiffage intempestif peut apprécier des amateurs de gomina italiens
monde superficiel quand tu nous tiens~~~~~~
Casque y font là?
Par Marc Beaugrand-Champagne
Lorsque le conseiller municipal de la Coalition Démocratique (CDM-ME) Marvin Rotrand a suggéré en mai dernier à la ville de Montréal d'adopter un règlement imposant le port du casque à tous les cyclistes, le gouvernement provincial ne cachait plus son intention d'en faire de même. Au début de juin, nous apprenions qu'une commission municipale penchait du même bord.
Plusieurs, dont le MàB, Vélo-Québec et la Ontario Cyclists Coalition s'y sont opposés.
Pour les uns, la question était : «Comment un mouvement présumément de gauche peut-il tomber dans le panneau de l'industrie de la sécurité plastique?» D'autres se disaient qu'il est temps que des politiciens politiquement corrects s'engagent sans compromis dans la noble tâche de protéger les gens contre leurs propres bêtises.
Ce qu'il y a de bien dans cette question, c'est qu'on peut être ou contre, ou pour, pour un paquet de bonnes raisons. Comme, dans le temps, la ceinture de sécurité des automobilistes. Ou aujourd'hui, le droit de respirer de l'air non nicotisé.
Qui passe en premier, l'individu irresponsable, l'enfant abandonné, l'imbécile mal informé, l'entreprise créatrice d'emplois, l'idéologie politique, l'état-providence, le power-trip des automobilistes, l'exploitation des masses, la masse crânienne ou le styrofoam moulé peint alu avec une fine barre bleue dans le sens du vent ?
Les fonctionnaires ont raison de vouloir justifier leur emploi. Les gouvernements fédéral, provincial et municipal canadiens ont raison de vouloir sauver 84 vies humaines annuellement. Les fabricants de vouloir créer des emplois. Les mères de vouloir protéger leur progéniture. Les ti-gars de vouloir ressembler à Greg Lemond. Et Rotrand d'aller chercher des votes pas chers.
Bon. Il meurt 400 000 personnes par jour, dont les trois quarts sont des enfants dont le seul prix du casque les aurait sauvés de la faim ou de la maladie. Mais ne mêlons pas les choses. On parle de droits individuels, de société «civilisée», d'assurances et d'actuariat. Un point c'est tout.
On citera 67 études pour, 42 contre, ou vice versa. En 1993, la Consumer Product Safety Commission (CPSC) américaine publiait des statistiques révélant que sur les 600 000 accidents impliquant des cyclistes, les blessés se retrouvaient à 71% chez les garçons de moins de 15 ans.
La moitié de leurs blessures touchent la tête ou le visage et 53% se produisent sur les voies publiques. Le plus grand nombre de morts se trouve chez les 10-14 ans. Tant que les fabricants voudront mouler du styrofoam et de l'opinion publique, il ne sera pas question d'éducation populaire, de sensibilisation du public ou de formation systématique. Ce serait trop évident.
Vaut mieux prendre une bonne respiration et faire le décompte de 10 bonnes raisons pour s'y opposer, jusqu'à ce que les politicounes se mettent à comprendre.
Anti-casque «Top Ten»
10
La prétention des fabricants de casques que le port du casque sauve des vies n'a jamais été effectivement prouvée. Les lois forçant les cyclistes à porter le casque, telle qu'adoptées en Australie en 1990 et en Nouvelle-Zélande en 1994 n'ont pas réduit les blessures graves ou fatales. Au contraire, dans les deux pays, il y a beaucoup moins de cyclistes et les effets bénéfiques sur la santé de la population et la qualité de l'environnement ont conséquemment diminué.
9
Le test de certification des casques, tel qu'élaboré par la CSA (Canadian Standards Association) spécifie qu'un casque doit protéger des effets d'un impact de moins de 20 km/h, ce qui équivaut à tout genre de chute. Les casques ne sont pas faits pour protéger les cyclistes lors d'un impact avec une automobile. À plus de 20 km/h, les recherches démontrent que tout impact est fatal. Incidemment, la plupart des fabricants avertissent leur clientèle que si on échappe un casque, on doit l'échanger.
8
En 1992, la British Medical Association a fait des recherches exhaustives sur les accidents à bicyclette. Cette association médicale constatait que globalement, les années de vie gagnées par l'exercice cycliste étaient beaucoup plus considérables que les années perdues par les blessures et les morts dans une proportion de 20 pour 1. Cette étude démontrait que les lois imposant le casque ont un effet négatif sur les coûts du système de santé publique. En conséquence, l'association a voté contre le port obligatoire du casque, une recommandation retenue par le gouvernement britannique qui a abandonné son projet de loi.
7
Quelque 80 000 Canadiens meurent de maladies du coeur chaque année; plus de 30 000 succombent aux symptômes causés par la cigarette. Selon le Conseil canadien de la santé, plus de 600 personnes meurent à la suite d'une chute (autre qu'à vélo) alors que moins d'une centaine meurent dans des accidents de vélo. Il y a systématiquement plus de morts sur l'eau qu'à vélo. Preuve, s'il en fallait, que le cyclisme est beaucoup plus sécuritaire qu'on peut le croire.
6
Pour chaque cycliste qui meurt d'un impact à la tête, on dénombre 14 automobilistes ou piétons qui succombent à une blessure à la tête. Plus de 50% de toutes les blessures au cerveau proviennent non seulement du cyclisme mais de l'utilisation de l'automobile. Une loi qui ne s'adresserait qu'aux cyclistes serait discriminatoire et ferait fi des droits de la personne. Sinon, pourquoi ne pas obliger les automobilistes à porter le casque ?
5
Les lois sur le casque portent préjudice aux familles pauvres dont le seul mode de transport est la bicyclette. Dans le secteur Plateau Mont-Royal/Centre sud, 56% des familles n'ont pas de voitures. Le coût des casques en forcerait plusieurs à faible revenu à abandonner ce mode de transport non polluant et silencieux.
4
La sécurité à vélo est beaucoup plus qu'une affaire de casque. Les divers paliers de gouvernement doivent plutôt se pencher sur des mesures pour empêcher les accidents par la mise sur pied de programmes incitatifs tels l'apaisement de la circulation, une signalisation efficace et des mesures prônant l'éducation et la formation de cyclistes compétents plutôt qu'utiliser la collusion avec les principaux intéressés (fabricants et autres Garneau) et l'imposition d'un nième interdit.
3
Avant que le ministre Brassard (Transports) et le Conseil de ville de Montréal tentent de faire adopter loi et règlement, ils devraient tenter d'amoindrir les deux principaux facteurs de mécontentement des Montréalais qui sont la circulation automobile et la pollution de l'air. Or les seules solutions à ces facteurs sont l'apaisement de la circulation et l'utilisation non politisée de la bicyclette.
2
Nos voisins de l'Ontario ont failli se faire passer une loi semblable mais lorsque la population et les députés ont pris connaissance de l'envers de la médaille, le gouvernement a amendé son projet pour n'obliger que les enfants à porter le casque. Sur la douzaine d'états américains ayant adopté une loi sur le port du casque, aucun n'a réussi à l'imposer à toute la population. La limite d'âge des lois s'étend de 12 à 17 ans.
1
Alors que des douzaines de villes nord-américaines s'organisent pour rendre la vie plus facile aux cyclistes (Vancouver, Edmonton, Phoenix, San Francisco, Santa Cruz, entre autres, donnent l'accès à tous les transports publics en tout temps, installent des supports sur les bus et construisent des gares intermodales vélo/bus, vélo/train) et que des douzaines de villes européennes viennent de tenir en mai une nième conférence «Villes sans voitures» (dont 52 villes font partie), ici au Québec, on se met des bâtons dans les roues.
SAAQuez-nous patience !
Paru dans le journal Le Monde à Bicyclette, Vol XXI no 2, Été-automne 1996.
Mémoire sur le port du casque
No 785
ASSEMBLÉE NATIONALE
CONSTITUTION DU 4 OCTOBRE 1958
DOUZIÈME LÉGISLATURE
Enregistré à la Présidence de l'Assemblée nationale le 10 avril 2003.
PROPOSITION DE LOI
visant à rendre le port du casque obligatoire pour les cyclistes.
(Renvoyée à la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République, à défaut de constitution d'une commission spéciale dans les délais prévus par les articles30 et 31 du Règlement.)
PRÉSENTÉE
par M. Jean-Paul BACQUET
et Mme Sylvie ANDRIEUX-BACQUET,
Députés.
Sécurité routière.
EXPOSÉ DES MOTIFS
Mesdames, Messieurs,
Avec 25 millions de Français adeptes réguliers ou occasionnels du vélo, la pratique du cyclisme tend à occuper une place de plus en plus grande dans le quotidien de nos concitoyens. Le vélo, au-delà d'une simple motivation ludique ou sportive, devient un système de transport à part entière pour 16,6 % des cyclistes qui y voient une alternative quotidienne à d'autres modes tels la voiture ou les transports en commun.
Comme tout mode de transport, le cyclisme pose toutefois un problème grave de sécurité routière, comme l'indiquent les chiffres dramatiques recensés en 2000 : 255 morts, 6 250 blessés.
Le développement des pistes cyclables, et plus généralement l'amélioration des conditions de sécurité, n'a toutefois pas entamé la gravité des accidents dont sont victimes les cyclistes. Les chutes constituent la cause essentielle des accidents et dans un tiers des cas, la tête est touchée, cette part pouvant atteindre, voire dépasser les 50 % pour les enfants de moins de dix ans. Les conséquences de blessures peuvent être fatales ; d'ailleurs, les trois quarts des morts du cyclisme succombent en fait à un traumatisme crânien.
Face à cette situation, le port du casque apparaît comme le seul outil de protection simple et efficace des cyclistes dans la prévention des chocs mortels. Alors que le port du casque réduit considérablement la gravité des traumatismes crâniens, et ce pour un coût et un inconfort réduits, seuls 8 % des Français déclarent en porter un régulièrement.
Certains pays ont déjà décidé de réagir à cette situation, tels le Canada, la Suède, la Belgique ou l'Espagne, en rendant obligatoire le port du casque, à des degrés certes divers selon les situations. A son tour, la France ne peut plus se contenter de restreindre l'obligation du port du casque aux compétitions amateurs ou d'en promouvoir la simple utilisation. Les pays qui ont rendu le port du casque obligatoire connaissent en effet une diminution notable des décès suite aux chutes sur la tête : à Hallifax, au Canada, une étude publiée en mars 2002 a démontré que l'adoption de cette loi a permis de réduire de moitié en un an le nombre de traumatismes crâniens.
Afin que notre pays puisse à son tour connaître de telles évolutions favorables, il convient de franchir une nouvelle étape dans la prise en compte active de la sécurité des cyclistes et de rendre le port du casque obligatoire pour tous les cyclistes, quel que soit le cadre dans lequel le vélo est utilisé (sport, tourisme, loisir, professionnel...).
De plus, si la réglementation impose le port du casque lors des compétitions cyclistes, il est connu que cette mesure est respectée dans les compétitions amateurs, mais malheureusement insuffisamment chez les professionnels. Les décès accidentels récents de Fabio Casartelli lors du Tour de France en 1995 et d'Andrei Kivilev lors du dernier Paris-Nice nous rappelle cruellement les risques du métier de cycliste professionnel et la nécessité de mesures de prévention.
M. Jean-Marie Leblanc, directeur du Tour de France et du Paris-Nice, a d'ailleurs déclaré à la suite du dramatique accident que la réglementation n'étant pas suffisante, il serait souhaitable que la loi s'empare de ce problème.
Pour toutes ces raisons, je vous demande, Mesdames, Messieurs, d'adopter la présente proposition de loi.
PROPOSITION DE LOI
Article 1er
Le port d'un casque de protection lors de tout déplacement à bicyclette est obligatoire.
Article 2
Le port du casque est obligatoire pour toutes les compétitions cyclistes et le non-respect de cette mesure sera sanctionné par une exclusion immédiate du coureur.
N° 785 - Proposition de loi de M. Jean-Paul Bacquet visant à rendre le poert du casque obligatoire pour les cyclistes
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© Assemblée nationale
"dans les deux pays, il y a beaucoup moins de cyclistes et les effets bénéfiques sur la santé de la population et la qualité de l'environnement ont conséquemment diminué."
et
"les années de vie gagnées par l'exercice cycliste étaient beaucoup plus considérables que les années perdues par les blessures et les morts"
Ca peut paraitre contestable, mais je suis persuadé que si le port du casque est rendu obligatoire, le vélo va perdre énormément de son caractère "facile d'utilisation, naturel" d'utilisation et va réduire très fortement la proportion de cyclsites, surtout occasionnels.
J'en reviens à cette histoire d'encombrement: pensez-vous que quelqu'un qui a l'habitude de se rendre en voiture sur son lieu de travail ou au centre ville pour des courses diverses va franchir le pas du vélo, sachant qu'il doit "s'équiper" avant de pouvoir faire ce saut, et sachant qu'il devra se trimballer cet encombrant objet tout au long de sa journée?
Il me semble qu'on oublie un peu que la majorité des cyclistes ne sont pas des amateurs qui parcourent fréquemment quelques dizaines de km pour le plaisir, et qui eux pourraient surmonter assez aisément le passage au casque obligatoire, mais sont surtout des cyclistes occasionnels qui seront très certainement rebutés par cette contrainte.
D'ailleurs, ce qui n'a rien à voir, s'il y a quelque chose de choquant dans la pratique du vélo, il faut plutôt le chercher dans le fait que n'importe qui peut emprunter la voie publique, même sans aucune connaissance de notions de circulation routière... Je ne demande pas l'instauration d'un "permis vélo", mais un contrôle des connaissances des cyclistes qui ne possèdent pas de permis de circulation serait vraiment bienvenue (dans le cadre de l'école par exemple; il y a bien des heures de sécurité routière, mais l'accent n'est jamais mis sur les utilisateurs de vélos...)
Un dernier point pour finir:
"Il meurt 400 000 personnes par jour, dont les trois quarts sont des enfants dont le seul prix du casque les aurait sauvés de la faim ou de la maladie."
Bien sûr, ce genre de comparaison facile et inutile ne constitue pas un argument; les problèmes voisins quels qu'ils soient de doivent pas faire oublier ceux dont on peut d'occuper même s'ils sont d'une toute autre échelle...
Mais quand-même, quand on voit le niveau aurissant de protection de l'individu qu'on est en train d'atteindre dans les pays industrialisés, face à toutes les personnes qui meurent faute d'avoir pu boire une goutte d'eau, on se demande si l'argent est investi au bon endroit (d'ailleurs, on sait que si chaque habitant des pays industrialisés donnait l'équivalent d'environ 10 euros, le problème de la famine dans le monde serait résolu... (sachant qu'il n'est pas du a un manque de nourriture sur terre, donc, j'espère que tt le monde le sait)
...
Jules couvre(LOL)toi bien il devrait pleuvoir.on croise les doigts pour que le soleil soit qd mme là!
Je remonte lundi et mardi.
Salut Zlika ça va mieux?
Allez ça roule!
bye,bye
A+
D'après l'étude Suisse "Vision Zéro", le port obligatoire du casque permettrait d'éviter 14 morts par an. En comparaison, le bridage des motos, 20, la limitation a 70km/h de la vitesse hors localités, 20 aussi.
Alors moi je demande à ceux qui pensent que le débat du port du casque n'a pas lieu d'être tellement il est "normal" et évident: jusqu'a quel nombre de morts par an êtes-vous prêts à voire votre liberté et votre confort réduit? Jusqu'à 1?
inscrit le 28/02/02
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