De mieux en mieux :-/
Lu dans Libé d'aujourd'hui :
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a chambre commerciale du tribunal de grande instance d'Annecy aura peut-être rassuré un Marcel Calvat démissionnaire, en lui demandant de rester à la tête de la Fédération française de ski (FFS) pour assurer la continuité. Il lui aura en même temps coupé l'herbe sous le pied en désignant, officiellement et à sa place, un administrateur judiciaire, Robert Meynet, censé rendre un rapport le 16 septembre. La FFS souffre depuis longtemps de difficultés financières. Son déficit cumulé s'élève à plus d'un million et demi d'euros et n'aura pas permis à l'encadrement des équipes de France de garder une organisation qui avait prouvé jusqu'ici son efficacité.
Ainsi, ne serait-ce que chez les alpins hommes, les entraîneurs italiens Stefano Dalmasso (slalom), Severino Bottero (géant) et Mauro Cornaz (descente et super-G) n'avaient toujours pas reçu de position ferme quant à la prolongation de leur contrat pour la saison à venir et étaient repartis en Italie avec près de 70 % de leurs honoraires impayés. Gilles Brenier, directeur des équipes hommes, a vu son travail anéanti. «Il a fallu retravailler sur les projets, revoir l'encadrement et pouvoir le regarder en face, nous a-t-il expliqué hier soir au téléphone. Pour nous, c'est l'état d'urgence. J'avais pensé partir, mais, par respect pour l'encadrement et les athlètes, je me suis dit que j'irai jusqu'au bout.»
Aujourd'hui, les équipes de France, contrairement aux autres nations, n'ont toujours pas repris l'entraînement. Pire, les «comptes» entraîneurs sont dans le rouge. «Les assurances des voitures se terminent fin juin, après on ne pourra plus rouler, clame encore Gilles Brenier. Je sais simplement qu'il va falloir faire vite. Athlètes et entraîneurs sont soudés. Nous sommes au bout d'un système qu'il va falloir faire évoluer.» Cette crise sera-t-elle aussi constructive ? Hier, alors que Calvat s'était décidé à jeter l'éponge, ce sont les comités régionaux qui ont contre-attaqué en demandant le départ de Gérard Rougier, le directeur technique national. «Cela ne changerait rien au problème, affirme Gilles Brenier. Il va falloir devenir beaucoup plus professionnels.».
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inscrit le 11/01/02
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