Merci panpan d'avoir posté ce sujet!. En effet, je compte faire un master l'an prochain et mon projet de recherche s'inspire en partie de cette réflexion. Le responsable de la formation est d'accord avec ce projet mais je dois le développer.
Voila pourquoi je fais appel à vous, skipaseurs(ses), adeptes de montagne et certains connaissant parfaitement la gr***.
Voici mon projet, la façon dont je compte l'orienter:
Mon projet de recherche s’oriente autour de l’impact de la création de nouvelles remontées mécaniques sur le domaine hors piste de la Gr***.
Situé dans les Hautes Alpes, le village de la Gr*** se démarque des stations habituelles tant par son cadre que par l’utilisation du site qui domine : la Meije. En effet, le village se situe au pied du site remarquable de la Meije et ses 3982 m. Ce sommet est le paradis des alpinistes, randonneurs et amoureux de la montagne en tout genre. Ce qu’est Chamonix et le Mont Blanc aux Alpes du Nord, l’est également pour la Gr***et la Meije et les Alpes du Sud. A une échelle différente.
La construction du téléphérique de la Meije s’est déroulée entre 1975 et 1976. Il a été conçu par Denis CREISSELS. Cela répondait à une demande qui avait débuté dans les années 30.
C’est aussi pour répondre à une mode qui poussait au hors piste et à contrario des stations de deux et troisième génération adeptes du bétonnage. Ce village se démarqua ainsi par son caractère intégré : pas de nouveaux immeubles, chalets mais un téléphérique qui allait bientôt faire la réputation du site.
Dans une logique économique et un débit peu important, le concepteur n’opta pas pour un système débrayable. C’est donc un système pulsé avec six trains de cabines par tronçon qui ralentit deux fois dans la montée qui a été choisi. On reprocha ce choix à la faillite du téléphérique en 1986 (qui fut d’ailleurs racheté l’année suivante par Denis Creissels). L’avantage de ce système pulsé est de pouvoir reprendre le skieur au tiers du parcours sans avoir besoin de construire une gare intermédiaire sans coût supplémentaire.
Ainsi Par rapport au téléphérique classique à va-et-vient de Lognan et des Grands Montets à Chamonix, pour des performances équivalentes (longueur, dénivelé, débit), la construction du téléphérique de La Gr*** a coûté quatre fois moins cher.Et il permet la reprise des skieurs au "P1" (premier pylône) à 1.800 m.
Ceci dit, les critiques continuent aujourd’hui. Certains trouvent le site désuet, mal conçu malgré une construction de téléski sur le glacier de la Girose assurant une liaison avec les Deux Alpes. L’idée d’un nouveau téléphérique voit actuellement le jour, de façon plus en plus pressante. La perspective d’augmenter le débit pour libérer des longues attentes (surtout le week end) sont autant d’arguments avancés par les aménageurs partisans de ce projet. Les opposés répondent que cela dégraderait la particularité du site et du ski.
Le village de la Gr*** est aujourd’hui une station unique au caractère préservé.
Le but de cette étude serait d’analyser les conséquences environnementales sur ce site de la Meije (forêts, biodiversité…). En plus de cette étude, ce projet engloberait une enquête pour voir comment les acteurs locaux, les « usagers » (skieurs…,) perçoivent ce site. Comment jugent ils la perspective d’une retouche paysagère. La solution alternative serait alors une meilleure fréquentation en semaine sur le plan économique et de la concurrence.
L’idée de ce projet serait d’analyser les intérêts en jeu, d’avoir un regard objectif sur la situation. L’avantage de cette recherche serait de mêler des critères économiques à une analyse socio-environnementale et ce sur un territoire particulier car réputé pour son cadre gravitant autour d’un village à l’identité montagnarde forte : la Gr***.
Pourquoi parler des astérisques issus de skipass!
inscrit le 01/11/01
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