( Ne t'inquiète pas, on est pas jaloux quand on voit un hélico passer... )
bon juste une dernière fois,on aime pas l'hélico non pas par jalousie , mais parce que 1 personne en hélico fait plus de bruit que 100 personnes en randonnée.
effectivement, je suis pas jaloux non plus, je suis pas plus frustré, l'hélico ça ne dérange pas que moi, mais ça pollue bien.
Par contre oui ça me fais chier de voir des gens bouffer la neige avant moi, pas par jalousie mais par esprit sportif et par esprit montagnard car la montagne se mérite, elle ne s'achète pas, et oui je suis pas tolérant envers l'héliski. (j'ai l'impression de me répéter)
Sinon tu as raison de dire que je pollue autant de monter en voiture en station que l'héliski, mais y'a une autre différence fondamentale entre les deux (qui n'a plus rien à voir avec une pollution atmosphérique), c'est l'espace naturel. Jeter un papier en ville, rouler dans les rues et faire du bruit n'a pas le même impact que si tu le fais dans une réserve naturelle... ou bien pour toi c’est pareil ? (et je ne veux pas dire par là que ça n’a pas d’impact en ville)
bon je crois que la discussion est mal partie, heureusement pour toi qu'il existe des personnes qui ont des arguments (j'attend toujours le tien) qui sont souvent malheureusement politiques ou économiques au lieu d'être respectueuses de l'environnement, et que grâce à eux (ou à cause, selon les points de vue) il sera éventuellement prévu de condamner une partie des Alpes, réservoir-poubelle des pratiques motorisées, au lieu de tout interdire.
De toute façon, l’hélico existera certainement toujours en montagne pour d’autres raisons bien plus essentielles...
pis bon les heliskieurs c'est vrai ils sont tous constipé, et ils se pissent dans le froc pour pas polluer la montagne.
non sans blague, ce qui gene vraiment dans l'heliski, c'est pas a proprement parler la pollution meme acoustiquement parlant, un ventilo toutes les 5 min ca devient lassant lorsque tu es venu pour chercher le calme, ce qui est gerbant dans la pratique de Heliski, c'estle fait de consommer toujours plus a outrance l'espace montagne. Oui, on est dans une societe de consommation, mais c'est pas une raison pour toujours repousser les limites. dans les alpes, tout est deja tellement accessible qu'on a pas besoin d'helico pour aller sur tel ou tel sommet. n'importe quel sommet est accessible ne au plus 2 jours de marche. quel interet d'aller consommer mecaniquement ces espaces pseudo vierges??? si tu prends la liste des deposes, tu te rends compte que la plupart sont des trucs qui se font sur un jour. meme pire, prenons le waligurli au dessus du Pillon, un honte, j^'ose pas imaginer les gens qui payent pour faire une depose la bas: imagine te faire deposer sur un sommet du Jura...
quand au soit disant prorider, ben c'est sur qu'ils font des deposes. en france c'est bien simple si tu veux faire une depose, suffot de dire que tu fais un film et tu as une derogation. ben moi je cautionne pas ce systeme, et de tout facon j'achete pas ces magazines, y'a que de la pub dedans!
Admets, le l'heliski une maniere encore plus pressante de consommer de la montagne la ou on peut encore la meriter...
le vrai "freeride" c'est la rando! t'es en haute-savoie comme je le vois sur ton profil,alors profites-en pour te mettre à la pheau de poque au lieu de rêver d'hélicos.
écoute F.R,ton avis vaut ce qui vaut mais jamais je me serai permis de t'attaquer personnellement ou de te parler méchament comme tu viens de le faire. si encore c'était une attaque sur mes arguments...mais là non!
et hop le sujet est relancé et le débat peut continuer (si ça te saoule F.R, te sens pas obligé de venir nous tailler gratuitement).
sinon bourrinator je me prend pas pour un moderateur et heureusement vu ta mentalité, je proposai simplement de clore le debat mais apparement vous aimez bien taillez les gens alors allez y continuer puiske vous savez faire ke ca....
A part ça, c'est vrai qu'il existe des sujets sur lesquels il est impossible de s'accorder. Les arguments des pro-héliski sont rejetés par les anti, et réciproquement, des arguments sur des registres différents, de l'ordre des convictions intimes, et donc impossibles à ramener au même plan. Dans un cas comme ça, le compromis est certainement impossible. D'un côté on privilégie un soupçon d'écologie, de l'autre le plaisir et les arguments économiques. Soit on est d'un côté, soit on est de l'autre.
Et donc malheur au pro-héliski qui s'aventurera dans un bar rempli de peaudephoqueurs. Il se fera traiter de petit sirop, c'est inévitable. En plus, il sera regardé comme un pestiféré: un gars qui fait du bruit, qui pue, qui affole les petites bêtes, qui dilapide les réserves de pétrole et qui en plus fait ça dans une région (les Alpes) super bien équipée en remontées mécaniques, c'est décidément quelqu'un de pas fréquentable! Un type à conspuer, quoi.
En symétrie, un anti-héliski qui entre dans un lodge bourré d'héliskieurs est une véritable provocation: quoi? Ce type milite pour nous priver de notre absinthe, notre opium, notre raison de vivre et il ose venir nous défier en ce saint temple du freeride? Quel audace, quel toupet, quel mépris!
euh... non, je me suis trompé de registre. Reprenons: "C'est encore l'enfoiré de l'autre fois, venez les gars on va lui faire une bite au cirage!!"
Ma foi, tu as choisi ton camp, camarade, et bien nous aussi. Et on n'est pas du même côté de la frontière sur ce sujet là. Et c'est triste pour toi, mais tout-à-fait personnellement, tu as plus à perdre que nous: autoriser l'héliski ne m'empêche ni d'aller en station, ni de randonner; mais interdire l'héliski t'obligera à changer de pratique. Je comprends donc ta hargne.
Sur le plan des idées, ou politique, si tu trouves que le poids de MW est trop grand par rapport à la pertinence de ses observations, fonde ou adhère à une association de sauvegarde de l'héliski. Et fais valoir des contre-arguments valables.
Et si tu trouves que les skipasseurs sont des gens pas fréquentables, ainsi que leurs modérateurs (jugement formulé un peu à l'emporte-pièce, tu as écrit "je me prend pas pour un moderateur et heureusement vu ta mentalité" alors que tu es bien en deça de la réalité, Bourrinator est un monstre hideux et pour ma part je suis radioactif, alors la mentalité, hein... ça compte pour du beurre), que cette discussion est inutile et stérile, et bien vas discuter de sujets plus intéressants avec d'autres personnes!
Allez, zou
J'ai cru saisir une pointe d'exaspération concernant l’ "intégrisme écologique", pour te citer, qui peut apparaître dans mes propos par exemple, mais qui se retrouve aussi dans certaines actions dites "écolo". En fait, il ne faut pas croire que nous sommes totalement fermés aux concessions (pour ma part en tout cas) bien au contraire, c’est aussi parfois cela qui est cherché.
Quand on se retrouve à défendre un sujet brûlant de sauvegarde d’un milieu et que l’on donne des arguments trop fins ou que l’on propose des aménagements qui, pour ne pas avoir l’air de trop en demander, sont insuffisants en rapport des impacts estimés, on se fait marcher dessus et on a rien (en terme de compensation). Alors, on n'hésite pas à demander la lune et des dédommagements qui dépassent souvent quantitativement ce qui pourrait être modestement demandé. De cette façon, on obtient soit ce qu’on demande (pour ça, faut avoir beaucoup de chance) soit le minimum satisfaisant désiré (et là on est juste content). En gros et pour résumer cet esprit, on demande avec de forts arguments (mais en restant toujours sensé et réaliste) la suppression de tout trafic par camions en espérant qu’en fin de compte (et à court terme) la moitié des transports se fassent par ferroutage. Si par contre on demande 50% de trafic en moins, on n'obtient rien ou très peu de mesures car du côté opposé (chez les politiques en l’occurrence), l’impression de problématique et d’impact n’est pas ressentie. Je suis pas très clair, mais est ce que c’est compréhensible??
Mon but était donc bien de faire réagir en étant le plus extrémiste possible (d’un côté pour faire prendre conscience de la problématique et d’un autre pour voir des contre-arguments se développer) afin de trouver la brèche où engager un début de "négociation".
En fait, le gros problème en Suisse, c’est que le nombre de rotations est limité à 20 sur les places de plaines par compagnie et par mois (ce qui n’est pas respecté partout, on voit par exemple 20 rotations par jour pour une compagnie sur un terrain proche d’un charmant petit village valaisan) alors que les places de montagnes (au-dessus de 1100m) ne sont pas réglementées en quantité!!! Premier problème.
Ensuite, de nombreuses places de déposes se trouvent sur ou à proximité (impliquant le survol) de sites d’importance nationale, indiquant une réserve protégée pour sa flore et sa faune, ce qui pose d’énormes problèmes pour ces milieux, même si les pilotes sont sensés y faire attention. (là leur propre conscience entre en jeu)
Et enfin de nombreuses places de dépose se trouvent sur des itinéraires fréquentés par les alpinistes et les randonneurs (les vrais ) qui effectivement (et ça se comprend non?) ne sont pas ravis de voir se poser des hélicos tous les jours de leur périple. Ce phénomène peut par exemple se produire sur le tracé de la Haute Route Valaisanne avec un peu de (mal)chance...
Voilà trois raisons que je trouve assez utiles pour me battre et qui m’amène à vouloir la suppression de la plupart des sites de déposes actuels. Mais rien n’empêche de laisser ceux qui posent le moins (ou pas) de problème ou bien d’aménager (et sacrifier) une vallée pour la pratique de l’héliski. Cette gestion est de la responsabilité des acteurs de la révision du plan de l’infrastructure aéronautique en Suisse qui est en cours. Les places d’atterrissage en montagne doivent à ce sujet y être discutées entre l’office de l’aviation civil et les guides, compagnies, associations écologistes, associations d’alpinisme (clubs alpins peut-être), cantons, communes, etc... enfin toutes les personnes concernées qui ensemble veulent tenter de conserver l’aspect naturel des Alpes tout en assurant sa pérennité économique et touristique. J’espère que cette révision ira dans le bon sens pour tout le monde.
Quand je vois "on est pas forcé de vouloir tout casser sous prétexte de justice envers dame nature" ça me fait grincer les dents d’imaginer que l’on puisse vouloir consciemment sacrifier la nature pour le plaisir uniquement.
Concernant les guides, (effectivement ils sont nombreux pros-héliski) je pense qu’ils n’auront pas trop de problème à se reconvertir, ou en tout cas je l’espère pour eux. C’est certain que c’est une partie de leur source de revenu qui fout le camp.
"MW Italie qui ont enfin compris que nous ne faisions rien de mal"... ce n’est pas tout a fait ça. MW s’est résigné (pour l’instant) à se battre contre un groupement assez bien organisé qui donne des garanties en faveur de la nature. Ces garanties ne peuvent être attaquées puisqu’elle remplissent je pense les conditions demandées. Il arrivera peut-être un moment ou MW trouvera les bons arguments. Le mal provoqué n’a rien à voir la dedans, puisqu’il est aussi présent que le mal fait par un skieur existe.
quote:
Simplement, ils raisonnent surtout par rapport à l'époque à laquelle ils vivent
C’est bien le problème, les gens ne se posent pas assez de questions, dans nos société où tout est assisté, on fait de la montagne un bien de consommation.
Chacun de nos faits et gestes, de chacune de nos activités sont systématiquement en relation directe avec le monde et l’environnement dans lequel nous vivons tous les jours, dans nos villes, dans nos voitures et…… dans nos hélicos.
Monter à pied, c’est aussi se confronter à la nature originelle et sortir enfin de ce monde dans lequel on vit 24h/24h.
Suer, se dépasser ou simplement en chier pour parvenir à ce petit dôme que l’on voyait depuis hier du fond de sa vallée, c’est aussi se remettre à sa place d’Homme.
Un transfert en helico de 5 minutes ne te permet pas ou moins ou peut-être, de te remettre à cette place.
Le ski de rando, c’est aussi et surtout ( pour moi ) une négation du monde industriel et industrialisé dans lequel on baigne sans cesse, un rapport vrai avec la nature et les grands espaces, un lieu ou nous sommes que de passage en essayant de ne laisser qu’ une trace dans la neige.
C’est peut être aussi l’occasion de se faire petit, la où dans la vallée nous faisons du bruit, où nous sommes en interaction totale avec des gens, les mêmes gens que nous qui font du bruit et qui polluent.
Approcher ces espaces vierges par des moyens non mécanisés, c’est aussi se mettre en osmose avec les milieux que nous traversons. Voir, sentir, toucher, entendre, ces sensations que l’on ressent personnellement et intimement ne sont possibles que lorsque l’on prend le temps de le faire, dans des conditions adaptées. Le silence en est une condition.
Oui mais la descente, vous allez me dire ?
La descente, c’est le plaisir, les sensations, l’osmose, oui, mais ne prend elle pas plus de sens lorsque les moyens mis en place pour la vivre, sont issus d’une construction, d’une démarche qui privilégie effort, silence, nature et la négation de cet espace fruit de l’unique construction humaine que sont les villes et plus globalement les pôles humains.
Cette différence me paraît essentielle, elle fait passer la descente d’un objet de consommation ( je paie, je m’assied, je fais du bruit, je regarde la montagne, je descend ) à un véritable investissement, une véritable implication au milieu. ( je sue, je respire, j’entend, je sens, je regarde et je vie la montagne )
Les montagnes, sont avec les rares espaces vierges qui nous restent sur cette bonne vieille terre ( déserts, océans… ), des lieux qui ne sont pas pervertis par la présence de l’Homme.
Se retrouver en montagne, c’est aussi se confronter à ce que l’on a de plus humain en nous, de moins artificiel. Rien n’est mécanisé, inustrialisé ou construit, tout y est originel.
C’est dans ces espaces que l’on peut vraiment rendre compte de notre place ici. Tout le reste n’est que valeur ajoutée .
Alors prendre un hélico pour atteindre ce petit dôme, c’est reproduire un shéma que l’on vit tous les jours. C’est prendre sa voiture pour aller au travail. On ne va pas y aller à pied ; manque de temps, l’autoroute c’est plutôt moyen comme sentier de randonnée…
Alors quand enfin, nous avons la chance de pouvoir s’extraire de tout ça, voir un hélico dans le ciel, me rappelle la réalité du bas, celle que je cherche à éviter, à fuir quelques instants. Ca me fout les boules…
Prenons le temps et osons nous défaire de l’emprise de ce que nous faisons tous les jours.
Isolons nous, prenons de la distance, suons un coup, sentons nous petits, impuissants et infiniment petits face à cette nature, arrêtons de penser que nous les Hommes, nous avons de grosses machines surpuissantes qui nous permettent d’aller sous l’eau, de rouler très vite, de nous poser au sommet des montagnes, ayons un peu d’humilité par rapport à tout ça et la, nous pourrons vivre la montagne plutôt que la consommer.
C’est mon avis, je me suis peut-être écarté du sujet, c’est en tout cas la façon dont je pratique et conçois la montagne.
quote:
Simplement, ils raisonnent surtout par rapport à l'époque à laquelle ils vivent
C’est bien le problème, les gens ne se posent pas assez de questions, dans nos société où tout est assisté, on fait de la montagne un bien de consommation.
Chacun de nos faits et gestes, de chacune de nos activités sont systématiquement en relation directe avec le monde et l’environnement dans lequel nous vivons tous les jours, dans nos villes, dans nos voitures et…… dans nos hélicos.
Monter à pied, c’est aussi se confronter à la nature originelle et sortir enfin de ce monde dans lequel on vit 24h/24h.
Suer, se dépasser ou simplement en chier pour parvenir à ce petit dôme que l’on voyait depuis hier du fond de sa vallée, c’est aussi se remettre à sa place d’Homme.
Un transfert en helico de 5 minutes ne te permet pas ou moins ou peut-être, de te remettre à cette place.
Le ski de rando, c’est aussi et surtout ( pour moi ) une négation du monde industriel et industrialisé dans lequel on baigne sans cesse, un rapport vrai avec la nature et les grands espaces, un lieu ou nous sommes que de passage en essayant de ne laisser qu’ une trace dans la neige.
C’est peut être aussi l’occasion de se faire petit, la où dans la vallée nous faisons du bruit, où nous sommes en interaction totale avec des gens, les mêmes gens que nous qui font du bruit et qui polluent.
Approcher ces espaces vierges par des moyens non mécanisés, c’est aussi se mettre en osmose avec les milieux que nous traversons. Voir, sentir, toucher, entendre, ces sensations que l’on ressent personnellement et intimement ne sont possibles que lorsque l’on prend le temps de le faire, dans des conditions adaptées. Le silence en est une condition.
Oui mais la descente, vous allez me dire ?
La descente, c’est le plaisir, les sensations, l’osmose, oui, mais ne prend elle pas plus de sens lorsque les moyens mis en place pour la vivre, sont issus d’une construction, d’une démarche qui privilégie effort, silence, nature et la négation de cet espace fruit de l’unique construction humaine que sont les villes et plus globalement les pôles humains.
Cette différence me paraît essentielle, elle fait passer la descente d’un objet de consommation ( je paie, je m’assied, je fais du bruit, je regarde la montagne, je descend ) à un véritable investissement, une véritable implication au milieu. ( je sue, je respire, j’entend, je sens, je regarde et je vie la montagne )
Les montagnes, sont avec les rares espaces vierges qui nous restent sur cette bonne vieille terre ( déserts, océans… ), des lieux qui ne sont pas pervertis par la présence de l’Homme.
Se retrouver en montagne, c’est aussi se confronter à ce que l’on a de plus humain en nous, de moins artificiel. Rien n’est mécanisé, inustrialisé ou construit, tout y est originel.
C’est dans ces espaces que l’on peut vraiment rendre compte de notre place ici. Tout le reste n’est que valeur ajoutée .
Alors prendre un hélico pour atteindre ce petit dôme, c’est reproduire un shéma que l’on vit tous les jours. C’est prendre sa voiture pour aller au travail. On ne va pas y aller à pied ; manque de temps, l’autoroute c’est plutôt moyen comme sentier de randonnée…
Alors quand enfin, nous avons la chance de pouvoir s’extraire de tout ça, voir un hélico dans le ciel, me rappelle la réalité du bas, celle que je cherche à éviter, à fuir quelques instants. Ca me fout les boules…
Prenons le temps et osons nous défaire de l’emprise de ce que nous faisons tous les jours.
Isolons nous, prenons de la distance, suons un coup, sentons nous petits, impuissants et infiniment petits face à cette nature, arrêtons de penser que nous les Hommes, nous avons de grosses machines surpuissantes qui nous permettent d’aller sous l’eau, de rouler très vite, de nous poser au sommet des montagnes, ayons un peu d’humilité par rapport à tout ça et la, nous pourrons vivre la montagne plutôt que la consommer.
C’est mon avis, je me suis peut-être écarté du sujet, c’est en tout cas la façon dont je pratique et conçois la montagne.
helops> par rapport à l'impact sur la faune, il est vrai que les chamois et bouquetins peuvent s'habituer au bruit d'un hélicoptère lorsque'il le "voient" arriver de loin. En fait un parapente effraie énormément la faune par son "bruit" étouffé et à cause de l'ombre projetée sur la montagne pouvant faire croire à un prédateur (c'est ce qui ressort des études faites à ce sujet). De ce côté il est conseillé de ne pas faire de vol trop près des flancs des montagnes.
Pour l'hélicoptère, il vaut mieux éviter de passer une crête à basse altitude car dans ces conditions la surprise est le facteur déclanchant la fuite. Je pense que même s'il ne fuient pas (pour une raison de territorialité et de non-prédation sur la grande faune de montagne), la peur est présente. Par contre pour les oiseaux, la fuite est inévitable à cause du bruit. Un randonneur plus discret à moins de chance de les effrayer.
En fait pour donner un cas concret (page web ici), le problème est peut-être plus du côté du paysage.
Comme vous pourrez le lire, la région de la Jungfrau et d'Aletsch, classé patrimoine de l'Unesco (c'est pas du pipo) mérite qu'on la sauvegarde de toutes traces humaines qui pourraient altérer son paysage. L'hélico en fait partie. Mais d'autres mesures seraient également nécessaire...
inscrit le 01/11/01
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