ton exposé est deja tout fait sur le site http://www.anpnc.com
en photos et schémas:
ma buse perso:
la machinerie
au début:
et 5 heures apres:
le schéma de fonctionnement de la bete:
et voiçi le texte paru dans snwosurf:
Je fabrique mon premier canon à neige et avec le sourire, en plus…
« La nucléation, tout est dans la nucléation »
Confucius
Une station, c’est avant tout de la neige. Sans neige, pas de station, et sans station, pas de neige, même si le début de la phrase est plus vrai que la fin. Toujours est-il que construire un canon à neige paraît être une idée ambitieuse mais n’est pas qu’à la portée du dernier des scientifiques. Voilà en effet qu’un jeune alsacien a été l’un des rares à passer le mois de novembre dernier sous la neige, avec un investissement minime, une pointe d’imagination et la moyenne en cours de physique. Un tour sur le forum de skipass.com plus tard, histoire d’expliquer le truc, et le débat était lancé. En quelques jours, près de 100 candidats réclamaient les plans du canon en question, séchés par cette nouvelle vérité : fabriquer sa propre neige, c’est possible. Reste à savoir comment… Explications.
Le précurseur s’appelle Thomas Cron, un bricoleur de 19 ans prêt à squatter le nettoyeur haute pression familial pour enneiger son jardin, à perte, dans le seul but de foutre les boules au reste de la planète en pleine période de marasme. Si la planète va bien, merci, il n’empêche que le procédé utilisé par ce Mc Gyver des neiges a de quoi faire rêver. Un jour d’été, il a eu le déclic en observant le jet de son pistolet à peinture. « Ca me rappelait trop le jet des canons à neige en station. J’ai eu l’idée de réaliser mon premier canon. Ca marchait, mais le résultat était loin d’être concluant, avec moins de trente litres par heure ». N’empêche que ça marchait. Toutefois, avec quelques aménagements et un hiver plus rigoureux, la seconde version s’avérait plus satisfaisante : 400 litres à l’heure. Honnête. Mais le bricoleur en pleine découverte est âpre à la tâche et la troisième version, celle qui nous intéresse, sera la bonne : changement de nettoyeur haute pression, compresseur plus performant, intégration du dispositif dans une caisse en bois… Le tout pour un résultat bien plus intéressant : 600 litres d’eau à l’heure, soit 1,2 mètres cube de bonne peuf fraîche et artisanale. En quatre heure, voilà dans le jardin un tas de neige de quatre mètres de long sur deux de large et 40 cm de haut. Une piste de snowskate… Bref, toujours est-il que si tout n’a pas toujours été rose jusque là la voisine a appelé les pompiers en croyant à un incendie, la sœur s’est douchée avec de l’air après un reflux dans les canalisations d’eau le bazar marche, et plutôt bien.
Le secret, c’est les buses, dont les positions combinées conditionnent la bonne marche du processus de nucléation. En deux mots, il s’agit de la formation en parallèle de micro cristaux de glace servant à inséminer les gouttelettes d’eau à la sortie de l’enneigeur. C’est pourtant évident… Tout dépend donc du positionnement des buses l’une par rapport à l’autre. Ensuite, c’est la température qui joue. Avec la dernière version on peut commencer à enneiger à partir de 1,5° pour peu que l’air soit sec et le jet orienté vers le haut sur un mât de trois mètres minimum. A partir de 4°, on enneige quelles que soient les conditions. Bon, bien sûr, le système n’est pas autonome et il s’arrête quand son propriétaire en a marre de se peler dehors à 4 heures du mat par 3° dans un jardin plat comme une limande. Surtout que c’est pas tout ça mais le lendemain faut encore se lever à 6 heures pour déneiger devant le garage…
Les ingrédients (principaux)
- Un nettoyeur haute pression
- Un compresseur (minimum 120 l de débit/minute).
- Un pistolet à peinture ou (mieux) un pulvérisateur à air comprimé à effet venturi, qui refroidit l’air en sortie de buse.
- Tuyaux, robinets, etc…
Bon à savoir
- Pendant les essais de réglage de la buse de nucléation, il faut s’assurer que l’eau, en sortie, ait l’apparence d’un nuage, pas de gouttes.
- Ensuite, adjoindre à ce premier jet le jet du nettoyeur HP en superposant les deux jets. Le jet de nucléation doit se trouver en dessous du jet principal pour que les gouttes du jet principal aient à traverser le flux de nucléation.
- Le site www.anpnc.com donne toutes les informations indispensables sur ce fameux processus de nucléation.
voila c'est tout ce que je peux faire pour toi pour l'instant
inscrit le 16/10/03
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