Sur l'itinéraire saint-gervolain, le plus fréquenté chaque été, ils auront pour mission de sensibiliser les candidats à l'ascension aux règles à respecter pour grimper dans de bonnes conditions.
"La montagne n'est pas une zone de non droit" rappelle le préfet de Haute Savoie Georges François Leclerc. Il a demandé aux gendarmes de surveiller le site. Ils auront une mission de prévention; sensibiliser les candidats à l'ascension aux bonnes conditions d'équipement et aux précautions pour préserver le site; pas de bivouacs sauvages; le camp de base de Tête Rousse étant le seul lieu autorisé. La présence de gendarmes de haute montagne à Tête Rousse et au Col du Midi pendant 55 journées réparties de juin à septembre permettra ces contrôles.
Pour le maire de St Gervais, Jean-Marc Peillex c'est une bonne décision: "cela fait 10 ans que je me bats pour que le Mont-Blanc retrouve son calme et sa vocation, celle d'accueillir des alpinistes qui rêvent d’atteindre son sommet, mais dans un climat de respect de la sécurité, de l'environnement et de la loi. Il faut rendre au Mont-Blanc ses valeurs mythiques de sommet à conquérir par un retour à l’esprit de l’alpinisme pour redonner à cette ascension son caractère exemplaire".
Pour les guides de St Gervais, ce ne sont pas des "rangers" que l'on met sur la montagne, il n'y pas de "visa de trekking", c'est un rappel à la loi. L'accueil est plus froid du côté de Chamonix, "nous on veut pas de flics sur la montagne".
Enfin au moment ou l'ouverture des réservations du nouveau refuge de Tête Rousse ouvre ce jeudi on ne sait toujours pas s'il recevra son agrément par la commission de sécurité pour le 1er juin.
source: tdg.ch
inscrit le 06/02/03
92K messages