Maurice Herzog, premier vainqueur de l'Annapurna et ancien secrétaire d'Etat à la Jeunesse et aux Sports sous la présidence de Charles De Gaulle, est décédé à l'âge de 93 ans.
tdg.ch
L'alpiniste Maurice Herzog n'est plus
Son image de héros restera toujours particulièrement controversée, je me souviens notamment des allusions, à mots couverts, de Patrick Edlinger. Lionel Terray aussi montre dans son livre une grande amertume quant à la victoire sur l'Annapurna à laquelle il a participé, à cause sans doute du sort ultérieur de Lachenal dont il était particulièrement proche.
Quoi qu'il en soit, c'était une grande folie : à l'époque, l'expédition n'avait pas seulement réalisé une ascension mémorable, elle avait aussi exploré la région et refait des cartes qui étaient jusque là complètement fantaisistes. C'était un grand saut dans l'inconnu.
Quoi qu'il en soit, c'était une grande folie : à l'époque, l'expédition n'avait pas seulement réalisé une ascension mémorable, elle avait aussi exploré la région et refait des cartes qui étaient jusque là complètement fantaisistes. C'était un grand saut dans l'inconnu.
Une pensée pour Lachenal!
Si je dis "bon débarras", je passe pour un sale con ?
Un peu de lecture (pourtant, le Point, c'est pas trop ma tasse de thé en général)
lepoint.fr
La classe ses rapports avec sa fille...
"Avec le livre de Félicité Herzog, l'histoire prend une autre dimension. Son approche du versant intime révèle la face sombre du séducteur forcené. À côté, DSK est un saint ! "Le processus commença par les filles au pair, un lent manège d'Anglaises et d'Autrichiennes. [...] Les vestales montaient la garde auprès de ce moloch de l'Himalaya [...], consacrant leurs talents aux manifestations célébrant sa gloire, pour être tôt ou tard supplantées par une nouvelle adoratrice pleine d'énergie, touchée par la grâce d'un être si valeureux. Maurice n'est plus un père le jour où il murmure à l'oreille de sa fille, âgée de 13 ans, alors allongée comme une sirène sur un rocher : Tu verras, ma petite, comme toutes les femmes, c'est cela que tu aimeras, un sexe dur qui te fera jouir."
Tchak-Tchak (15 déc. 2012) disait:
Un peu de lecture (pourtant, le Point, c'est pas trop ma tasse de thé en général)
lepoint.fr
La classe ses rapports avec sa fille...
"Avec le livre de Félicité Herzog, l'histoire prend une autre dimension. Son approche du versant intime révèle la face sombre du séducteur forcené. À côté, DSK est un saint ! "Le processus commença par les filles au pair, un lent manège d'Anglaises et d'Autrichiennes. [...] Les vestales montaient la garde auprès de ce moloch de l'Himalaya [...], consacrant leurs talents aux manifestations célébrant sa gloire, pour être tôt ou tard supplantées par une nouvelle adoratrice pleine d'énergie, touchée par la grâce d'un être si valeureux. Maurice n'est plus un père le jour où il murmure à l'oreille de sa fille, âgée de 13 ans, alors allongée comme une sirène sur un rocher : Tu verras, ma petite, comme toutes les femmes, c'est cela que tu aimeras, un sexe dur qui te fera jouir."
Tu les connaissais lui ou sa fille ?
alpy
Le 15 déc. 2012 - 13:44
Mr_Moot (14 déc. 2012) disait:
Son image de héros restera toujours particulièrement controversée, je me souviens notamment des allusions, à mots couverts, de Patrick Edlinger. Lionel Terray aussi montre dans son livre une grande amertume quant à la victoire sur l'Annapurna à laquelle il a participé, à cause sans doute du sort ultérieur de Lachenal dont il était particulièrement proche.
Quoi qu'il en soit, c'était une grande folie : à l'époque, l'expédition n'avait pas seulement réalisé une ascension mémorable, elle avait aussi exploré la région et refait des cartes qui étaient jusque là complètement fantaisistes. C'était un grand saut dans l'inconnu.
je vois pas le rapport avec lachenal sur ta phrase: il me semble qu'il s'est tué seul dans une crevasse en vallée blanche?
alpy (15 déc. 2012) disait:
Mr_Moot (14 déc. 2012) disait:
Son image de héros restera toujours particulièrement controversée, je me souviens notamment des allusions, à mots couverts, de Patrick Edlinger. Lionel Terray aussi montre dans son livre une grande amertume quant à la victoire sur l'Annapurna à laquelle il a participé, à cause sans doute du sort ultérieur de Lachenal dont il était particulièrement proche.
Quoi qu'il en soit, c'était une grande folie : à l'époque, l'expédition n'avait pas seulement réalisé une ascension mémorable, elle avait aussi exploré la région et refait des cartes qui étaient jusque là complètement fantaisistes. C'était un grand saut dans l'inconnu.
je vois pas le rapport avec lachenal sur ta phrase: il me semble qu'il s'est tué seul dans une crevasse en vallée blanche?
Relis tes classiques!
Louis Lachenal, né le 17 juillet 1921 à Annecy et mort le 25 novembre 1955 dans la vallée Blanche à Chamonix,
fr.wikipedia.org
ak (15 déc. 2012) disait:
Louis Lachenal, né le 17 juillet 1921 à Annecy et mort le 25 novembre 1955 dans la vallée Blanche à Chamonix,
fr.wikipedia.org
Certes! Ca on savait!Par contre le bonhomme etait dans un sale etat physique et psychologique entre l'anapurna et sa mort! Sans doute se dont voulait parler moot!
JLO (15 déc. 2012) disait:
malheureux que les facho crèvent seulement à 93 ans..
Facho je n'aurais pas osé!
Par contre pas beaucoup de monde pour faire son eloge dans les medias! Mis a part Goetschel mais elle n'est plus a ca pres!
Ca montre bien que le mec n'etait pas vraiment clean!
Straight-Down disait:Tout à fait. Relire à ce sujet "les conquérants de l'inutile", de Lionel Terray.Par contre le bonhomme etait dans un sale etat physique et psychologique entre l'anapurna et sa mort! Sans doute se dont voulait parler moot!
Mr_Moot (15 déc. 2012) disait:
Les Chamoniards ne sont pas particulièrement élogieux à propos des affreuses constructions en béton réalisées durant son mandat de maire.
Pour apprécier le beau il faut pouvoir comparer avec du moche
Mr_Moot (15 déc. 2012) disait:
Straight-Down disait:Tout à fait. Relire à ce sujet "les conquérants de l'inutile", de Lionel Terray.Par contre le bonhomme etait dans un sale etat physique et psychologique entre l'anapurna et sa mort! Sans doute se dont voulait parler moot!
Et pas qu'a ce sujet, c'est Le livre a lire ou a relire!
chichou
Le 17 déc. 2012 - 07:57
Je rappelle juste que ce brave Momo c'est approprié par je ne sais quelle manoeuvre les carnets du vertiges de Lachenal, après la mort de celui-ci pour en faire réécrire les passages sur l'Anapurna qui pouvaient sembler un peu critique à son égards.
chichou (17 déc. 2012) disait:
Dernière chose, amusez vous à chercher la version originale des Carnets Du Vertige aujourd'hui( celle non expurgée). Si vous y arrivez vous aurez droit à une sucette...
t'es gentil mais se faire sucer par un télémarkeur...
Perso sans vraiment admiré le bonhomme, je pensais que les hommages seraient beaucoup plus appuyés... Je me rends compte qu'il y avait en fait un vrai malaise autour du personnage, pas seulement dans le milieu de l'alpinisme.
Pour en revenir à l'Annapurna, je conseille l'enquête de David Roberts qui dans son livre "Annapurna, une affaire de cordée" reprend et met en perspective à peu près tout ce qui a été dit ou écrit par les principaux protagonistes. Et il est vrai que le résultat n'est pas très glorieux pour Herzog.
Pour en revenir à l'Annapurna, je conseille l'enquête de David Roberts qui dans son livre "Annapurna, une affaire de cordée" reprend et met en perspective à peu près tout ce qui a été dit ou écrit par les principaux protagonistes. Et il est vrai que le résultat n'est pas très glorieux pour Herzog.
chichou
Le 17 déc. 2012 - 12:34
Pour complèter ce que je disais plus haut et que je n'ai pas pu approfondir faute de temps; ce que dit a demi mot Terray dans " Les conquérants de l'inutile" c'est que pour l'Anapurna il y avait 3 types qui se connaissait bien et qui s'entendait bien ( Lachenal, Rebuffat et Terray), tous très fort grimpeurs ayant fait leur preuve. A cette équipe on a ajouté un dandy, industriel parisien, sportif mais pas spécialement alpiniste ou très occasionnel pour être le leader de l'assaut.
Les 3 n'ont pas trop bronché parce que se faire financer une expé comme celle-là, ils étaient pas sur que l'occaz se représente tout de suite et qu'en plus c'était la course avec les autres nations pour savoir qui seraient les premiers à 8000.
Bref, l'expé se monte et les voilà quelques temps plus tard au moment de l'assaut final. Il est décidé que se serait Herzog qui ferait la première tentative et il choisit Lachenal pour le seconder.
Ce qu'on sait aujourd'hui grâce aux divers témoignages c'est que Herzog ne serait jamais arrivé au sommet sans Lechanal et qu'il ne serrait jamais redescendu sans le secours de Rebuffat et Terray.
Malgré l'avis de Lechanal qui sentait ses extrémités geler, Herzog a tenu à continuer et l'autre à refuser de le laisser sachant que sans lui, il allait droit à la mort.
Dans la version des "Carnets du Vertige" non corrigé, Lachenal parle de Herzog comme quelqu'un de possédé près à sacrifié les autres pour sa propre réussite.
J'ai vu Herzog, dans un reportage télé dire :" Lechanal s'est plaint d'avoir perdu ses doigts mais moi aussi j'y ai laissé les miens!" Ce qu'il se dispensait de dire à ce moment là, c'est que Lechanal était guide de profession et non pas chef d'entreprise et que sans ses doigts de mains et avec la moitié de ses pieds le métiers de guide était beaucoup moins facile que celui d'industriel.
D'ailleurs, Terray dira plus tard qu'il pensait que la disparition de Lechanal dans une crevasse n'était probablement pas un accident mais un acte délibéré de sa part, ne supportant pas de se voir diminuer.
Voilà peut être pourquoi ça ne se bouscule pas trop dans le monde de la montagne pour saluer le "Grand Maurice", ce si magnifique alpiniste qui à bien su tirer les marrons du feu de sa quasi seule aventure en montagne et a aussi su, bien vite oublier les copains qui l'ont tiré de la merde...
Les 3 n'ont pas trop bronché parce que se faire financer une expé comme celle-là, ils étaient pas sur que l'occaz se représente tout de suite et qu'en plus c'était la course avec les autres nations pour savoir qui seraient les premiers à 8000.
Bref, l'expé se monte et les voilà quelques temps plus tard au moment de l'assaut final. Il est décidé que se serait Herzog qui ferait la première tentative et il choisit Lachenal pour le seconder.
Ce qu'on sait aujourd'hui grâce aux divers témoignages c'est que Herzog ne serait jamais arrivé au sommet sans Lechanal et qu'il ne serrait jamais redescendu sans le secours de Rebuffat et Terray.
Malgré l'avis de Lechanal qui sentait ses extrémités geler, Herzog a tenu à continuer et l'autre à refuser de le laisser sachant que sans lui, il allait droit à la mort.
Dans la version des "Carnets du Vertige" non corrigé, Lachenal parle de Herzog comme quelqu'un de possédé près à sacrifié les autres pour sa propre réussite.
J'ai vu Herzog, dans un reportage télé dire :" Lechanal s'est plaint d'avoir perdu ses doigts mais moi aussi j'y ai laissé les miens!" Ce qu'il se dispensait de dire à ce moment là, c'est que Lechanal était guide de profession et non pas chef d'entreprise et que sans ses doigts de mains et avec la moitié de ses pieds le métiers de guide était beaucoup moins facile que celui d'industriel.
D'ailleurs, Terray dira plus tard qu'il pensait que la disparition de Lechanal dans une crevasse n'était probablement pas un accident mais un acte délibéré de sa part, ne supportant pas de se voir diminuer.
Voilà peut être pourquoi ça ne se bouscule pas trop dans le monde de la montagne pour saluer le "Grand Maurice", ce si magnifique alpiniste qui à bien su tirer les marrons du feu de sa quasi seule aventure en montagne et a aussi su, bien vite oublier les copains qui l'ont tiré de la merde...
JLO
Le 17 déc. 2012 - 16:25
chichou (17 déc. 2012) disait:
Pour complèter ce que je disais plus haut et que je n'ai pas pu approfondir faute de temps; ce que dit a demi mot Terray dans " Les conquérants de l'inutile" c'est que pour l'Anapurna il y avait 3 types qui se connaissait bien et qui s'entendait bien ( Lachenal, Rebuffat et Terray), tous très fort grimpeurs ayant fait leur preuve. A cette équipe on a ajouté un dandy, industriel parisien, sportif mais pas spécialement alpiniste ou très occasionnel pour être le leader de l'assaut.
Les 3 n'ont pas trop bronché parce que se faire financer une expé comme celle-là, ils étaient pas sur que l'occaz se représente tout de suite et qu'en plus c'était la course avec les autres nations pour savoir qui seraient les premiers à 8000.
Bref, l'expé se monte et les voilà quelques temps plus tard au moment de l'assaut final. Il est décidé que se serait Herzog qui ferait la première tentative et il choisit Lachenal pour le seconder.
Ce qu'on sait aujourd'hui grâce aux divers témoignages c'est que Herzog ne serait jamais arrivé au sommet sans Lechanal et qu'il ne serrait jamais redescendu sans le secours de Rebuffat et Terray.
Malgré l'avis de Lechanal qui sentait ses extrémités geler, Herzog a tenu à continuer et l'autre à refuser de le laisser sachant que sans lui, il allait droit à la mort.
Dans la version des "Carnets du Vertige" non corrigé, Lachenal parle de Herzog comme quelqu'un de possédé près à sacrifié les autres pour sa propre réussite.
J'ai vu Herzog, dans un reportage télé dire :" Lechanal s'est plaint d'avoir perdu ses doigts mais moi aussi j'y ai laissé les miens!" Ce qu'il se dispensait de dire à ce moment là, c'est que Lechanal était guide de profession et non pas chef d'entreprise et que sans ses doigts de mains et avec la moitié de ses pieds le métiers de guide était beaucoup moins facile que celui d'industriel.
D'ailleurs, Terray dira plus tard qu'il pensait que la disparition de Lechanal dans une crevasse n'était probablement pas un accident mais un acte délibéré de sa part, ne supportant pas de se voir diminuer.
Voilà peut être pourquoi ça ne se bouscule pas trop dans le monde de la montagne pour saluer le "Grand Maurice", ce si magnifique alpiniste qui à bien su tirer les marrons du feu de sa quasi seule aventure en montagne et a aussi su, bien vite oublier les copains qui l'ont tiré de la merde...
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Tchak-Tchak (15 déc. 2012) disait:
Un peu de lecture (pourtant, le Point, c'est pas trop ma tasse de thé en général)
J'adore le mec qui se sent obligé de préciser que Le Point n'est pas sa tasse de thé...
T'as raison, pour peu qu'on te prenne pour un mec de droite quelle horreur !
Mais tu sais, on peut lire un canard de droite et être de gauche, ou l'inverse.
skipass.com
[Modo]
Le 19 juin 2013 - 07:02
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cordialement
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